Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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Lorsque les dernières notes de l'ouverture de l'opéra célèbre se furent éteintes sous un formidable roulement d'applaudissements, l'ingénieur, chargé de la partie musicale fit passer au Télé un air de Faust, par une cantatrice célèbre de l'Opéra français de Yokohama. La cantatrice elle-même apparut dans le téléphonoscope, saisie par le cliché, il y a quelque dix ans, à l'époque de ses grands succès, un peu minaudière peut-être en détaillant ses premières notes, mais fort jolie.
CHEZ L'ÉDITEUR DE MUSIQUE.
ADDUCTION ET DISTRIBUTION DU FEU CENTRAL.-TRANSFORMATION DE L'AGRICULTURE, EMPLOIS INDUSTRIELS ET DE MÉNAGE
Après quelques notes écoutées dans un silence étonné, un murmure s'éleva soudain et couvrit sa voix: la cantatrice était horriblement enrouée, le morceau se déroulait avec une succession de couacs plus atroces les uns que les autres; au lieu de la remarquable artiste à l'organe délicieux, c'était un rhume de cerveau qui chantait! Et dans le Télé, elle souriait toujours, épanouie et triomphante comme jadis!
LES PHONOGRAMMES ENRHUMÉS.
Vite, l'ingénieur, sur un signe de Philox Lorris, coupa le morceau de Faust et fit passer dans le Télé le grand air de Lucia par Mme Adelina Patti. Rien qu'à la vue du rossignol italien du 19e siècle, les murmures s'arrêtèrent et, pendant cinq minutes, les dilettanti en pâmoison modulèrent des bravi et des brava en se renversant au fond de leurs fauteuils, dans une délectation anticipée. Drinn! drinn! La Patti lance les premières notes de son morceau… Un mouvement se produit, on se regarde sans rien dire encore… Le morceau continue… Plus de doute: ainsi que la première cantatrice, la Patti est abominablement enrhumée, les notes s'arrêtent dans sa gorge ou sortent altérées par un lamentable enrouement… Ce n'est pas un simple chat que le rossignol a dans la gorge, c'est toute une bande de matous vocalisant ou miaoulisant sur tous les tons possibles! Quelle stupeur! Les invités effarés se regardent, on chuchote, on rit tout bas, pendant que, sur la plaque du Télé, Lucia, souriante et gracieuse, continue imperturbablement sa cantilène enchifrenée!
Philox Lorris, préoccupé de sa grande affaire, ne s'aperçut pas tout de suite de l'accident; quand il comprit, aux murmures de l'assemblée, que le concert ne marchait pas, il fit passer au troisième numéro du programme. C'était le chanteur Faure, du siècle dernier. Aux premières notes, on fut fixé sur le pauvre Faure: il était aussi enrhumé que la Patti ou que l'étoile de l'Opéra de Yokohama. Qu'est-ce que cela voulait dire? On passa aux comédiens. Hélas! Mounet-Sully, le puissant tragique d'autrefois, paraissant dans le monologue d'Hamlet, était complètement aphone; Coquelin cadet, dans un des plus réjouissants morceaux de son répertoire, ne s'entendait pas davantage! Et ainsi des autres. Étrange! Quelle était cette plaisanterie?
Était-ce une mystification?
Furieux, M. Philox Lorris fit arrêter le Télé et se leva pour chercher son fils.
Georges et Estelle, de leur côté, demandaient partout Sulfatin. Philox Lorris les arrêta dans un petit salon.
«Voyons, dit-il, vous étiez chargés de la partie musicale; que signifie tout ceci? Je donne carte blanche pour l'argent, je veux les premiers artistes d'hier et d'aujourd'hui, et vous ne me donnez que des gens enrhumés?
— Je n'y comprends rien! dit Georges; nous avions des clichés de premier ordre, cela va sans dire! C'est tout à fait inouï et incompréhensible…
— D'autant plus, ajouta Estelle, que, je dois vous l'avouer, je me suis permis hier de les essayer au Télé de Mme Lorris: c'était admirable, il n'y avait nulle apparence d'enrouement…
— Vous avez essayé le cliché Patti?
— Je l'avoue…
— Et pas de rhume?
— Tout le morceau était ravissant!.. J'ai remis les clichés à M. Sulfatin, et je cherche M. Sulfatin pour lui demander…»
Georges, qui, pendant cette explication, avait gagné le cabinet de Sulfatin, revint vivement avec quelques clichés à la main.
«J'y suis, dit-il, j'ai le mot de l'énigme. Sulfatin a laissé passer la nuit à nos phonogrammes musicaux en plein air, sous sa véranda… En voici quelques-uns oubliés encore; la nuit a été fraîche, tous nos phonogrammes sont enrhumés, tous nos clichés perdus!
— Animal de Sulfatin! s'écria Philox Lorris, voilà mon concert gâché! C'est stupide! Ma soirée sombre dans le ridicule! Toute la presse va raconter notre mésaventure! La maison Philox Lorris ne manque pas d'ennemis, ils vont s'esclaffer… Que faire?…
— Si j'osais… fit Estelle, avec timidité.
— Quoi? osez! dépêchez-vous!
— Eh bien! M. Georges a pris en double, pour me les offrir, les clichés de quelques-uns des meilleurs morceaux du programme, ceux que j'ai essayés hier… Je cours les chercher, ceux-là n'ont pas passé par les mains de M. Sulfatin, ils sont certainement parfaits…
— Courez, petite, courez! vous me sauvez la vie! s'écria M. Philox Lorris. Oh! la musique! bruit prétentieux, tintamarre absurde! comme j'ai raison de me défier de toi! Si l'on me reprend jamais à donner des concerts, je veux être écorché vif!»
Il retourna bien vite au grand salon et fit toutes ses excuses à ses invités, rejetant la faute sur l'erreur d'un aide de laboratoire; puis, Estelle étant arrivée avec ses clichés particuliers, il la pria de se charger elle-même de les faire passer au téléphonoscope.
Estelle avait raison, ses clichés étaient excellents, la Patti n'était pas enrhumée, Faure n'avait aucun enrouement, chanteurs et cantatrices pouvaient donner toute l'ampleur de leur voix et faire résonner magnifiquement les sublimes harmonies des maîtres. A chaque diva célèbre, à chaque ténor illustre qui paraissait dans le Télé, un frisson de plaisir secouait les rangs des invités et des dames s'évanouissaient presque dans leurs fauteuils.
Encore une fois, Sulfatin avait eu une distraction, lui qui n'en avait jamais. Pour un homme d'un nouveau modèle, inédit et perfectionné, à l'abri de toutes les imperfections que nous lèguent nos ancêtres en nous lançant sur la terre, il faut avouer que le secrétaire de Philox Lorris baissait considérablement; à tout prendre, l'aïeul artiste de son fils Georges faisait moins de dommages dans la cervelle de ce dernier: la formule chimique d'où l'on avait fait éclore Sulfatin n'était sans doute pas encore assez parfaite. Philox Lorris, absolument furieux, se promit d'adresser une verte semonce à son secrétaire.
DÉCOUVERTE DU BACILLE DE LA SANTÉ.-PROJECTION DE SES LUTTES AVEC LES DIFFÉRENTS MICROBES.
V
Parmi toutes ces notabilités de la politique, de la finance et de la science que M. Philox Lorris comptait intéresser à ses idées, il était un homme tout-puissant par son influence et sa situation, qu'il était important surtout de convertir. C'était le député Arsène des Marettes, tombeur ou soutien des ministères, le grand leader de la Chambre, le grand chef du parti masculin opposé au parti féminin, l'homme d'État qui, depuis l'admission de la femme aux droits politiques, s'efforce d'élever une barrière aux prétentions féminines, de mettre une digue aux empiètements de la femme, et qui vient tout récemment de créer pour cela la Ligue de l'émancipation de l'homme.
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