Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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L'éminente Mlle la doctoresse Bardoz.
Un groupe nombreux d'anciens présidents de républiques sud-américaines et des îles, retirés après fortune faite, parmi lesquels Son Excellence le général Ménélas, qui abdiqua le fauteuil d'une république des Antilles après avoir réalisé tous les fonds d'un emprunt d'État émis en Europe. Le bon général, dans la haute estime qu'il professe pour notre pays, n'a pas voulu manger ses revenus ailleurs qu'à Paris.
Quelques monarques de différentes provenances, en retraite volontaire ou forcée.
Quelques milliardaires internationaux: MM. Jéroboam Dupont, de Chicago; Antoine Gobson, de Melbourne; Célestin Caillod, de Genève, le richissime propriétaire de quelques principautés gérées encore par des rois et princes devenus simplement ses employés et appointés suivant leur rang et l'illustration de leur famille, etc., etc.
M. Jacques Loizel, un des représentants de la nouvelle féodalité financière et industrielle, l'aventureux business-man qui, après avoir eu, en quelques affaires montées avec la fougue de sa jeunesse, 800,000 actionnaires ruinés sous lui, — mais lui avec, — fit preuve, lors de son retour aux grandes affaires, — après qu'il eut purgé en un voyage à l'étranger quelques petites condamnations, et laissé refroidir son ardeur trop imprudente, — d'un si lumineux génie pour l'organisation et le maniement des syndicats sur les matières premières, qu'il récupéra pour lui seul en quelques années les millions perdus dans les spéculations trop audacieusement mal conçues de sa première jeunesse.
Le grand socialiste Évariste Fagard, le Jean de Leyde de Roubaix lors du grand essai de socialisme de 1922, revenu à de plus saines idées après fortune faite dans le grand bouleversement, et qui vit aujourd'hui de ses modestes petites rentes, en sage un peu désillusionné, abritant sa philosophie dans un charmant petit castel du Calvados, où, comme un patriarche respecté, il vit entouré de sa nombreuse famille et de ses nombreux fermiers ou ingénieurs agricoles, regardant avec un sourire bienveillant, mais légèrement ironique, se dérouler l'éternel défilé des erreurs humaines.
L'ESSAI DE SOCIALISME DE 1922.
Quelques débris de l'ancienne noblesse, personnages insignifiants, mais que M. Philox Lorris tient à traiter avec bienveillance et qu'il honore assez souvent d'invitations à ses réceptions ou dîners, en raison des souvenirs qu'ils représentent et bien qu'ils n'occupent point des situations très élevées dans le monde nouveau, où ils ne sont généralement que très minces employés de ministères ou très subalternes ingénieurs sans grand avenir.
M. Jean Guilledaine, savant de premier ordre, ingénieur médical de la maison Philox Lorris, principal collaborateur de M. Philox Lorris dans ses recherches de bactériologie et microbiologie, dans la découverte, parmi tous les représentants de l'innombrable famille de bacilles, vibrions et bactéries, du microbe de la santé, et dans les études relatives à sa propagation par bouillon de culture et inoculations.
La foule des invités s'était répandue dans les différents salons de l'hôtel et jusque dans les halls où l'on avait à examiner quelques-unes des récentes inventions de la maison. Pour offrir quelques menues distractions à ses invités avant le commencement de la partie musicale, M. Philox Lorris faisait passer dans le Télé du grand hall des clichés téléphonoscopiques, pris jadis, des événements importants arrivés depuis le perfectionnement des appareils; ces scènes historiques, catastrophes, orateurs à la tribune aux grandes séances, épisodes de révolutions ou scènes de batailles, intéressèrent vivement; puis, les salons étant pleins, la partie musicale commença.
QUELQUES REPRÉSENTANTS DE L'ANCIENNE NOBLESSE.
Plus de musiciens, plus d'orchestre dans les salons de notre temps pour les concerts ou pour les bals: économie de place, économie d'argent. Avec un abonnement à l'une des diverses compagnies musicales qui ont actuellement la vogue, on reçoit par les fils sa provision musicale, soit en vieux airs des maîtres d'autrefois, en grands morceaux d'opéras anciens et modernes, soit en musique de danse, en valses et quadrilles des Métra, Strauss et Waldteufel de jadis ou des maîtres d'aujourd'hui.
PLUS D'ORCHESTRE.
Les appareils remplaçant l'orchestre et amenant la musique à domicile sont très simples et parfaitement construits; ils peuvent se régler, c'est-à-dire que l'on peut modérer leur intensité ou les mettre à grande marche, suivant que l'on aime la musique vague et lointaine, celle qui fait rêver quand on a le temps de rêver, ou le vacarme musical qui vous étourdit assez douloureusement d'abord, mais vous vide violemment la tête, en un clin d'oeil, de toutes les préoccupations de notre existence affairée.
Par exemple, il faut, autant que possible, avoir soin de placer l'appareil hors de portée, pour ne pas permettre à quelque invité distrait de mettre, ainsi qu'il arrive quelquefois, le doigt sur l'appareil au cran maximum, au moment inopportun, ce qui produit, au milieu des conversations du salon, une secousse désagréable.
On abuse un peu de la musique; quelques passionnés font jouer leurs phonographes musicaux pendant les repas, moment consacré généralement à l'audition des journaux téléphoniques, et des raffinés vont même jusqu'à se faire bercer la nuit par la musique, le phonographe de la compagnie mis au cran de sourdine.
Cette consommation effrénée n'a rien de surprenant. Après tout, à quelques exceptions près, les gens énervés de notre époque sont beaucoup plus sensibles à la musique que leurs pères aux nerfs plus calmes, gens sains, assez dédaigneux des vains bruits, et ils vibrent aujourd'hui, à la moindre note, comme les grenouilles de Galvani sous la pile électrique.
M. Philox Lorris ne se serait pas contenté du concert envoyé téléphoniquement par les compagnies musicales; il offrit à ses abonnés l'ouverture d'un célèbre opéra allemand de 1938, cliché pour Télé à la première représentation, avec le maître-mort couvert de gloire en 1950-conduisant l'orchestre. Pendant cette exécution par Télé de l'oeuvre du petit-fils de Richard Wagner, Estelle Lacombe, qui s'était assise dans un coin, à côté de Georges, lui pressa soudain le bras.
«Ah, mon Dieu! dit-elle, écoutez donc?
— Quoi? fit Georges, cette algébrique et hermétique musique?
— Vous ne vous apercevez pas?
— Il faut l'avoir entendue trente-cinq fois au moins pour commencer à comprendre…
— Je l'ai entendue hier, moi, j'ai essayé le cliché pour voir…
LE MUSICOPHONE DE CHEVET.
— Gourmande!
— Eh bien! aujourd'hui, c'est très différent… Il y a quelque chose… cette musique grince, les notes ont l'air de s'accrocher… Je vous assure que ce n'est pas comme hier!
— Qu'est-ce que ça fait? on ne s'en aperçoit pas; moi-même, je croyais que c'était une des beautés de la partition; écoutez, pour ne pas applaudir tout haut, on se pâme.
— N'importe, je suis inquiète… M. Sulfatin avait les clichés; qu'en a-t-il pu faire? Il est si distrait depuis quelques jours… Je vais à sa recherche!»
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