Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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Georges Lorris en uniforme.
Ainsi va désormais le monde, aussi bien en cette vieille Europe, dont la division territoriale change assez souvent, que dans l'Amérique, subdivisée en un certain nombre de coupures plutôt qu'en nations, où les changements sont encore moins rares, ou que dans l'Asie, plus compacte, envahie par l'âpre et prolifique race chinoise.
DÉFILÉ DU 8e CHIMISTES.
Ainsi donc, dans notre civilisation ultra-scientifique, toujours environnée de périls latents, une nation doit, suivant le vieil adage, plus vrai encore que jadis, rester toujours sur le pied de guerre pour avoir la paix et se garder sévèrement, à terre, sur mer et dans l'atmosphère.
Que de précautions, que de soins, que d'ordre pour tenir la machine militaire prête à fournir toute son énergie, à toute heure, à toute minute, au premier signe, sur un simple bouton pressé dans le cabinet du ministre de la Guerre!
Mais on y arrive.
Tout est prévu, combiné, arrangé. Notre organisation militaire d'aujourd'hui est un chef-d'oeuvre de mécanique qui semble dû aux génies combinés de Vaucanson, de Napoléon et d'Edison.
Les habitants de Châteaulin s'éveillaient à peine, le 12 août, lorsqu'à cinq heures sonnant aux cadrans électriques officiels, une centaine d'officiers de réserve de tous grades, débarqués des tubes ou venus par aéronefs, se présentèrent au Dépôt chimique, où les attendait le colonel du 8e chimistes.
Georges était là, revêtu de l'uniforme élégant et sévère de son corps: vareuse marron sombre à brandebourgs, culotte noire et bottes, casque à visière et mentonnière mobiles se baissant au moment des opérations chimiques. Un réservoir d'oxygène à tube mobile, un revolver à air comprimé et un sabre complètent l'équipement.
Le sabre est une tradition, un dernier vestige de l'ancien armement du Moyen âge; on ne se sert guère, sur les champs de bataille modernes, de ces instruments encombrants, d'un maniement compliqué et de si peu d'effet.
Par Bellone! nous avons aujourd'hui mieux que ces glaives, bons tout au plus à découper les gigots en garnison.
Nous avons beaucoup mieux, certes, avec notre joli catalogue d'explosifs variés, qui commencent, il est vrai, à se démoder un peu. Ne possédons-nous pas la série des gaz asphyxiants ou paralysants, commodes à envoyer par tubes à petites distances ou par obus légers, simples bonbonnes facilement dirigées à 30 ou 40 kilomètres de nos canons électriques! Et l'artillerie miasmatique du corps médical offensif! Elle est en train de s'organiser, mais ses redoutables boîtes à miasmes et ses obus à microbes variés commencent à être appréciés.
Ah oui! nous avons mieux que l'antique coupe-choux, mieux que tous les instruments perforants ou contondants qui, pendant tant de siècles, furent les principaux outils des batailles! Quelques esprits, chagrins contempteurs du progrès, osent les regretter et prétendent que ces merveilles de la science, appliquées à la guerre, ont tué la vaillance et supprimé cette belle poussée du coeur qui jetait les hommes en avant sur l'ennemi, dans la lutte ardente et loyale. D'après eux, feu le courage militaire, inutile et impuissant désormais, se trouve remplacé par une résignation fataliste, par la passivité des cibles…
Mais foin de ces vains regrets et vive le progrès!
A 5 h. 15, le 8e chimistes se complétait avec ses réservistes amenés par train spécial du grand tube de Bretagne, bifurquant à Morlaix; ils recevaient leurs uniformes et leur équipement, plus sept jours de boulettes de viande concentrée, et à 5 h. 48, sur un coup de sifflet, les vingt batteries du 8e chimistes, étincelantes sous le soleil levant, s'alignaient sur le champ de manoeuvres, devant le dépôt.
LES BOMBARDES ROULANTES ARRIVANT PAR LES ROUTES DE TERRE.
A 5 h. 51, les pompistes du corps médical offensif, en quatre sections, arrivaient à leur tour et presque en même temps paraissaient, à 200 mètres dans le ciel, les torpédistes aériens sortant de leur dépôt.
Le général commandant parut à six heures précises, à la tête d'un brillant état-major, et parcourut rapidement le front des troupes.
Il réunit les officiers supérieurs pour leur communiquer le programme des manoeuvres et leur donner des ordres.
Un ennemi, représenté par une première portion du corps d'armée, partie la veille, était supposé avoir pris Brest, en glissant dans le port une nuée de Goubets de toutes tailles, — ces terribles et difficilement saisissables torpilleurs sous-marins inventés vers la fin du siècle dernier, qui font de toute guerre maritime une succession de surprises, — et en faisant sauter toutes les défenses qui eussent pu s'opposer au débarquement de ses forces.
Dans sa marche sur Rennes, il menaçait Châteaulin par son aile droite et cherchait à le déborder par son escadre aérienne.
LES MITRAILLEURS.
On devait donc exécuter toutes les opérations nécessaires pour défendre Châteaulin, puis chercher à couper les escadrilles aériennes et les torpédistes roulants lancés en avant par l'ennemi, couvrir certaines zones de vapeurs délétères, reprendre, coûte que coûte, les positions, villes, villages ou hameaux enlevés, et enfin rejeter l'ennemi à la côte ou dans les zones supposées rendues inhabitables par le corps médical offensif. Tel était le plan des opérations de défense, exposé en tous ses détails à ses officiers par le général commandant, un de nos plus brillants ingénieurs militaires.
A 6 h. 15, les opérations commençaient.
Feu le Courage militaire remplacé par la résignation fataliste des Cibles.
Héliog. & Imp. Lemercier. Paris
La mobilisation avait donc demandé une heure quinze minutes, ce qui était un beau résultat, le précédent essai ayant pris une heure dix-huit minutes.
GRANDES MANOEVRES.-SURPRISE DU PORT DE BREST PAR LES GOUBETS.
Les officiers de l'escadre aérienne, faisant virer leurs hélicoptères, regagnèrent rapidement leurs postes; on vit aussi une nuée d'éclaireurs torpédistes à marche accélérée s'élancer en avant, en décrivant une sorte d'éventail dans le ciel, et disparaître bientôt, perdus dans les lointaines vapeurs. Derrière, les grosses aéronefs, sur une seule et immense ligne dont les intervalles s'élargissaient de plus en plus, de façon à embrasser le plus possible d'horizon, marchaient plus lentement, toutes prêtes à pivoter sur un point au premier signal, dès que l'escadrille ennemie serait aperçue.
Les forces terriennes, pendant ce temps-là, s'étaient ébranlées aussi; un train spécial du tube transporta quelques bataillons de mitrailleuses jusqu'au trentième kilomètre, où le tube était censé coupé par des éclaireurs ennemis.
Le premier contact était pris; les éclaireurs torpédistes aériens ou bicyclistes terriens repoussés, l'ennemi fut signalé en train de se concentrer à 16 kilomètres de là. Aussitôt les bombardes roulantes électriques, arrivant par les routes de terre à 10 h. 45, commencèrent l'attaque en refoulant les bombardes ennemies.
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