Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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Le dernier facteur
Georges, qui s'était préparé à soutenir de violents combats contre le sévère Sulfatin, se réjouissait de n'avoir pas eu même à commencer la lutte. Seul, le malade de Sulfatin, Adrien La Héronnière, devant qui Philox Lorris ne s'était pas gêné de parler quand il avait expliqué ses intentions à Sulfatin, seul La Héronnière se creusait la tête pour chercher à deviner le motif d'une si complète infraction aux instructions de son grand Patron. Bien que toute opération mentale, tout enchaînement d'idées un peu compliqué fût encore une dure fatigue pour lui, La Héronnière s'efforçait de réfléchir là-dessus, mais il n'y gagnait que de terribles migraines et des admonestations de Sulfatin.
Vers le quinzième jour, Sulfatin changea tout à coup: il parut moins gai, presque inquiet. Sous prétexte que l'on commençait à s'ennuyer à Kernoël dans un paysage trop connu, il proposa de partir vers Ploudescan, à l'autre extrémité du Parc national. Georges, pour le satisfaire, y consentit volontiers. On quitta donc Kernoël. Empilés dans un mauvais omnibus, secoués sur des chemins rocailleux, entretenus avec négligence, les voyageurs durent faire quinze longues lieues.
C'était une autre Bretagne, une Bretagne plus rude et plus sévère qui se révélait à eux, avec ses landes mélancoliques malgré la parure des genêts, avec ses horizons aux lignes austères, ses sites rocailleux et ses falaises chauves.
Ploudescan était bien loin de posséder les agréments de Kernoël. C'était un simple village aux rudes maisons de granit, couvertes en chaume, au bord de la mer sur des roches sombres, dans un paysage d'une grandiose austérité. Il s'y trouvait seulement une auberge passable, fréquentée par les photo-peintres qui viennent braquer chaque été leurs appareils sur les rochers et récifs de la tempétueuse baie de Ploudescan, et nous donnent ainsi, en groupant avec art les habitants de Ploudescan, leurs modèles, dans des scènes ingénieusement trouvées, sur des fonds appropriés, les magnifiques photo-tableaux que nous admirons aux différents Salons.
Le marché de Kernoël.
Georges et Estelle entreprirent, à Ploudescan, une série de petites promenades. Sulfatin ne les accompagnait pas toujours, il était de plus en plus préoccupé, il s'absentait maintenant assez souvent et laissait son malade aux soins de Grettly.
Où allait-il pendant ces absences mystérieuses?
Nous allons le dire et révéler, quoiqu'il nous en coûte, les faiblesses de Sulfatin, cet homme si remarquable d'ailleurs et que nous pouvions croire d'un modèle nouveau. Ploudescan est situé sur la limite du Parc national; à trois quarts de lieue se trouve Kerloch, station de Tubes, pourvu de toutes les facilités que nous assure la science moderne. Tous les jours, Sulfatin s'en allait à Kerloch et accaparait, pour une heure ou deux, l'un des Télés de la station.
LA CUISINE DU GRAND SAINT-YVES.
GRANDES MANOEUVRES.-CHARGE DE BICYCLISTES
Pénétrons avec lui dans la cabine du téléphonoscope qui permet n'importe où et n'importe quand de retrouver les êtres aimés restés au logis, de revoir l'usine ou le bureau qu'on a laissés au loin… Chaque jour, Sulfatin demande la communication, soit avec Paris, 375, rue Diane-de-Poitiers, quartier de Saint-Germain-en-Laye, soit avec Paris, Molière-Palace, loge de Mlle Sylvia. A Saint-Germain, la correspondante de Sulfatin est également Mlle Sylvia; le 375 de la rue Diane-de-Poitiers, élégant petit hôtel tout neuf, a l'honneur d'abriter la célèbre artiste Sylvia, la tragédienne-médium, étoile de Molière-Palace, qui fait courir depuis six mois tout Paris à l'ancien Théâtre-Français.
LA TRAGÉDIENNE-MÉDIUM.
Bien entendu, courir est une manière de parler, les théâtres, même avec les plus grands succès, étant souvent presque vides, maintenant qu'avec le Télé on peut suivre les représentations de n'importe quelle scène sans bouger de chez soi, sans sortir de table même, si l'on veut, si bien qu'on a été amené à réduire considérablement les salles et qu'on parle même de les supprimer complètement, ce qui apportera une notable diminution aux frais des entreprises théâtrales et permettra d'abaisser encore le prix des abonnements pour le théâtre à domicile. Sylvia, la tragédienne-médium, a, en six mois, amené quatre cent mille abonnés téléphonoscopiques au Molière-Palace, qui réalise des bénéfices fantastiques, malgré le faible prix de l'abonnement.
Précédemment, Molière-Palace languissait quelque peu, malgré ses tentatives plus ou moins heureuses, malgré ses changements de genre; il avait eu beau donner de resplendissants ballets et réunir un superbe ensemble de ballerines di primo cartello et de mimes extrêmement remarquables, il avait eu beau engager les clowns les plus extravagants, le public le délaissait de plus en plus, lorsque le directeur de Molière-Palace vit un jour, par hasard, Mlle Sylvia, sujet extraordinairement doué sous le rapport de la médiumnité, dans une évocation de Racine sur la scène d'un petit théâtre spirite. En écoutant Mlle Sylvia dire des vers de Phèdre avec l'organe de Racine lui-même, évoqué pour la circonstance, le directeur de Molière-Palace entrevit le parti à tirer de la tragédienne-médium et l'engagea aussitôt.
Avec sa tragédienne-médium, devenue tout de suite étoile de première grandeur, Molière-Palace revint au genre qui avait, plusieurs siècles auparavant, fait sa fortune et sa gloire, au théâtre classique, mais en introduisant dans les vieux drames, dans les antiques tragédies, d'importants changements, en les corsant par des attractions nouvelles. Tous les événements qui se narraient d'un mot au cours de ces vieilles pièces, tout ce qui était récit, tout ce qui se passait simplement à la cantonade, était mis en scène et fournissait des tableaux souvent bien plus intéressants que la pièce elle-même, qui n'était plus que l'assaisonnement. Quand la pièce ne fournissait pas suffisamment, on trouvait tout de même le moyen de la bourrer d'attractions. On vit ainsi, sur la scène transformée de l'antique et jadis trop solennelle maison de Molière, des combats d'animaux féroces, des sièges, des tournois, des batailles navales, des courses de taureaux, des chasses avec du vrai gibier.
SULFATIN ACCAPARE LA CABINE DU TÉLÉ.
De plus, la tragédienne-médium, évoquant tour à tour les esprits des grands artistes d'autrefois, apporta dans l'interprétation des grands rôles tragiques une extraordinaire variété d'effets. Ce n'était pas seulement Sylvia, c'était la Clairon, c'était Adrienne Lecouvreur, c'était Mlle Georges, c'était Rachel ou Sarah Bernhardt apparaissant, revenant sur le théâtre de leurs anciens succès, retrouvant leurs voix éteintes depuis cent ou deux cents ans, pour redire encore, dans leur manière personnelle, les grandes tirades qui avaient enflammé les spectateurs de naguère. Rien de plus empoignant, de plus tragique même, que le changement à vue qui se produisait lorsque la tragédienne Sylvia, grande femme, d'apparence robuste, massive même, très calme et très bourgeoise d'allures quand le fluide ne rayonnait pas, après avoir quelque temps assez froidement occupé la scène, se trouvait soudain, avec une contraction amenée par un simple effort de volonté, transfigurée comme sous la secousse d'une pile électrique par l'esprit qui entrait en elle et chassait pour ainsi dire sa personnalité, par l'esprit de l'artiste depuis longtemps disparue qui reparaissait soudain sur les planches foulées autrefois, théâtre de ses anciens succès, qui volait à l'artiste vivante son âme ou l'annihilait, pour se substituer à elle et retrouver ainsi quelques heures d'une existence nouvelle.
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