Albert Robida - Le vingtième siècle - la vie électrique
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- Название:Le vingtième siècle: la vie électrique
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Parfois, aux grands jours, c'était l'esprit des auteurs eux-mêmes que Sylvia évoquait, et l'on avait cette étonnante surprise d'entendre vraiment Racine, Corneille, Voltaire, Hugo, disant eux-mêmes leurs vers et introduisant parfois dans leurs sublimes ouvrages des variantes tombées dans l'oubli ou des changements marqués au sceau d'un génie progressant encore outre-tombe.
De bonne famille bourgeoise, la tragédienne-médium était, hors du théâtre, une femme très simple, vivant tranquillement avec ses parents, commerçants retirés des affaires, qui ne s'étaient jamais senti aucune puissance évocatrice ou suggestionniste. Sylvia était un phénomène, sa puissante médiumnité était pourtant d'origine ancestrale, car elle lui venait d'un arrière-grand-oncle que ses étranges facultés, son goût pour l'occultisme et les sciences de l'au-delà, laissées jadis de côté ou abandonnées aux plus insignes charlatans, avaient fait enfermer comme fou!
Un soir, assis en sommeillant devant son Télé, Sulfatin l'a vue débuter dans la doña Sol du grand Hugo et le coup de foudre l'a frappé, véritable coup de foudre, car, oubliant qu'il suivait la représentation de loin, par téléphonoscope, Sulfatin, à un moment, emporté par une idée soudaine, absolument scientifique, croyez-le bien, voulut se précipiter vers l'actrice et brisa la plaque du Télé.
Cette idée, c'était celle-ci: Que ne pourrait-il, s'il pouvait tourner au profit de la science l'étonnante puissance de l'actrice-médium, s'il pouvait, grâce à elle, évoquer les génies des siècles lointains, les puissants cerveaux endormis dans la tombe, les faire parler, retrouver les secrets perdus, percer les mystères des sciences obscurcies de l'antiquité! Qui sait? après le repos absolu, goûté pendant des centaines d'années au fond des tombeaux, ces génies réveillés, mis au courant des progrès modernes, ne trouveraient-ils pas tout à coup des merveilles auxquelles nos cerveaux, accoutumés à certaines idées, entraînés par d'autres courants, ne pouvaient penser?
En conséquence, entourant ses plans d'un profond mystère, il se fit présenter chez les parents de la tragédienne-médium et demanda la main de Sylvia. Le mariage traînait un peu, Sylvia se montrant, en présence de Sulfatin, d'humeur très irrégulière, tantôt aimable, tantôt inquiète; un jour consentant presque au mariage projeté, et reprenant sa parole le lendemain, sans donner de motif.
Au moment du départ pour le Voyage de fiançailles, tout le temps de Sylvia étant pris par les répétitions d'une pièce nouvelle à grand spectacle, Sulfatin dut se contenter d'une correspondance par clichés phonographiques; mais maintenant il lui fallait chaque jour une entrevue par Télé avec la grande artiste. Oui, vraiment, l'absence avait développé chez lui un défaut qu'il ne se connaissait pas auparavant: il devenait jaloux, violemment jaloux, au nom de la science, et, songeant qu'un autre pouvait avoir la même idée que lui et se faire agréer en son absence, il regrettait amèrement de n'avoir pas disposé dans le petit hôtel les ingénieux et invisibles appareils photo-phonographiques qui rendent, en certains cas, la surveillance si facile.
LES PHOTO-PEINTRES.
C'est ainsi que, peu à peu, il en vint à courir trois ou quatre fois par jour au Télé de la station de Kerloch, à prendre communication avec l'hôtel de la tragédienne-médium ou avec sa loge et même à passer là-bas une partie de ses soirées à suivre les représentations de Molière-Palace. Pendant ce temps, La Héronnière restait un peu abandonné, mais Estelle et Grettly étaient là pour veiller sur le malade.
Un soir que tout le monde, moins Sulfatin, était réuni dans la grande salle de l'auberge de Kerloch, où quelques joyeux photo-peintres déroulaient leurs théories sur l'art, agrémentées de plaisanteries, La Héronnière, qui semblait plongé depuis longtemps dans un laborieux et douloureux travail de réflexion, se frappa le front tout à coup et gloussa dans l'oreille de Georges:
«J'y suis! je devine pourquoi le docteur Sulfatin, ayant pour instructions précises d'amener, par n'importe quels moyens, une brouille entre vous et votre fiancée, laisse complètement de côté ses instructions… Il est déjà le second de Philox Lorris; eh bien! en vous écartant… ou plutôt en vous aidant à vous écarter vous-même des laboratoires et des grandes affaires… pas votre goût, hein! les grandes affaires… il a… qu'est-ce que je disais? je ne me rappelle plus… ah! oui… il a l'espoir… il compte rester le seul successeur possible de Philox Lorris… Combinaison très canaille… mais habile… Hein! avez-vous compris? Voilà!»
La Héronnière n'en pouvait plus après cet effort du cerveau, un violent mal de tête le terrassait. Grettly le conduisit coucher avec une tasse de camomille.
«J'Y SUIS!.. JE DEVINE!..»
LE BOUCLIER DE FUMÉE.
VII
Cependant Philox Lorris, se reposant entièrement sur le traître Sulfatin, s'était replongé dans ses travaux et n'avait pas même songé un instant aux fiancés, pendant une dizaine de jours. Lorsque enfin, dans un intervalle de ses travaux, le souvenir lui en revint, il se rappela soudain la lettre reçue quelques jours auparavant.
Il avait si peu l'habitude de ce mode arriéré de correspondance, que cette lettre, jetée dans un coin, était restée oubliée. Il eut même beaucoup de peine à la retrouver. Quand il vit que Georges avait changé l'itinéraire et que, tout en promettant de faire un petit tour aux volcans artificiels d'Auvergne en revenant, il avait préféré s'en aller perdre son temps dans des promenades sans but et sans utilité en Bretagne, M. Philox Lorris fut très en colère et, tout de suite, il demanda des éclaircissements à Sulfatin. La réponse par phonogramme arriva bientôt. L'hypocrite Sulfatin rejetait toute la faute sur Georges, qui s'obstinait à repousser ses avis et ses bons conseils.
Philox patienta un peu, puis il adressa à Sulfatin un phonogramme débitant ces simples mots:
«Et cette brouille, où en sommes-nous? Ça ne va pas assez vite!»
Sulfatin répondit par le cliché d'une conversation de Georges et d'Estelle, recueillie par un petit phonographe qu'il avait adroitement dissimulé sous le feuillage en laissant les deux jeunes gens en tête à tête sous la tonnelle de l'auberge.
Cette conversation montrait suffisamment à Philox Lorris que la brouille attendue était encore bien loin, si elle devait jamais venir!
«Oh! cet ancêtre qui reparaît toujours! se dit Philox Lorris. Que faire? Puisque Sulfatin n'y suffit pas, il faut que je m'en mêle et que je tâche de les gêner un peu!..»
Philox Lorris, ayant beaucoup de choses à faire, allait très vite en besogne et sans barguigner dans tout ce qu'il entreprenait, et Georges s'en aperçut bientôt.
Un matin, comme il était en train de préparer une promenade avec partie de pêche dans les roches pour l'après-déjeuner, il reçut, par un exprès venu de Kerloch, un petit paquet et un fort colis. Le petit paquet contenait deux phonogrammes, l'un portant l'estampille Philox Lorris et l'autre le cachet du ministère de la Guerre.
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