Robert Silverberg - Au temps pour l'espace

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Au temps pour l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici donc un roman de Science-Fiction où l’un des maîtres du genre nous emmène dans le futur de l’humanité, en déployant des trésors d’imagination, tout au long d’une intrigue comportant un réel intérêt humain.

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Dans la foule qui les entourait, une voix s’éleva.

— Qu’est-ce qu’il fiche là, çui-là ? L’a déserté de son astro ?

— Ouais ! Pourquoi qu’il est pas dans l’Enclave avec tous ses pareils ?

Le regard d’Alan glissa de l’un à l’autre. Son visage reflétait son trouble. Il ne tenait pas à déclencher le moindre incident, mais il était bien déterminé à ne pas se laisser humilier non plus par ses Terriens impolis. Ignorant ostensiblement le cercle de visages hostiles, il mordit paisiblement dans le fruit. Son goût insolite le ravit. Sans prêter la moindre attention aux quolibets et autres sifflets de la foule, il finit calmement sa banane.

— Maintenant le Spacio sait manger une banane ! commenta le marchand avec aigreur. Tiens, Spacio ! Achètes-en donc une autre.

— Non, merci, je n’en veux plus.

— Hein ? Pas bonne ? Les fruits de notre Terre sont bien trop bons pour un Spacio. T’as intérêt à t’mettre rapidement ça dans l’crâne !

— Viens, partons d’ici, prononça doucement Ratt’. C’était le bon sens même. Tous ces gens le harcelaient comme une meute forçant un gibier. Alan inclina l’épaule, signalant ainsi à Ratt’ qu’il approuvait sa suggestion.

— Achète une autre banane ! répétait l’homme obstinément.

Alan considéra la foule qui l’entourait.

— Je viens de vous dire que je n’en voulais plus, et je n’en veux plus. Alors maintenant, veuillez vous écarter de mon chemin.

Personne ne fit le moindre mouvement. Le camelot et sa charrette bloquaient le passage.

— Je vous ai demandé de me laisser passer !

Alan roula en boule la peau pâteuse du fruit, et brusquement, l’aplatit sur le visage du vendeur.

— Tiens ! Rumine donc ça un moment ! Ça t’occupera !

Puis, à grands coups d’épaule, il se fraya un chemin entre la foule et l’homme qui crachotait des bouts de peau et des menaces. Avant que quiconque ait pu dire ou faire quoi que ce soit, il avait déjà descendu la moitié de la rue, à grandes enjambées alertes.

Il se noya dans le flot ondoyant des piétons, malgré l’uniforme orange et bleu du Valhalla qui attirait sur lui tous les regards. Mais la foule était si dense que cela ne présenta aucune difficulté.

Marchant d’un pas vif, s’abstenant de regarder derrière lui, il dépassa deux blocs d’immeubles sans anicroche. Il estima finalement qu’il ne risquait plus rien et jeta un coup d’œil à Ratt’. Le petit extraterrestre était assis à califourchon sur son épaule, perdu comme à l’accoutumée dans de mystérieuses réflexions.

— Ratt’ ?

— Oui, Alan ?

— Pourquoi ont-ils fait tout ce cirque ? Pourquoi tous ces gens ont-ils agi de cette manière ? Je ne leur ai rien fait ! Je leur suis parfaitement étranger… Je vois pas ce que ça pouvait leur apporter de me créer des ennuis !

— C’est très exactement pour cela, Alan : pour eux, tu es l’Étranger. C’est précisément la raison pour laquelle ils ne t’aiment pas. Tu as vécu trois cents ans, et dans le même temps, tu n’as que dix-sept ans. Ça, ils ne le digèrent pas. Ces gens-là n’aiment pas beaucoup les Spacios. Les habitants de cette ville n’iront jamais dans les étoiles, Alan. Pour eux, les astres ne sont que de petits points de lumière perçant le voile qui recouvre leur cité, la nuit. Ils te jalousent maladivement, terriblement… et ce qui vient de se produire, c’est leur manière de te le montrer.

— Jaloux ? Mais de quoi ? Si seulement ils savaient ce qu’est une vie de Spacio, avec la Contraction Fitzgerald, et tout le toutime ! Si seulement ils pouvaient comprendre ce que ça veut dire de quitter son foyer en sachant que tu ne pourras jamais le retrouver !

— Ils ne peuvent pas comprendre cela, Alan ! Tout ce qu’ils voient, c’est que tu as les étoiles, et pas eux. Et ils t’en veulent !

Alan eut un haussement d’épaules.

— Eh bien qu’ils y aillent dans l’espace, s’ils ne se trouvent pas bien ici ! Personne ne les en empêche…

Silencieusement, ils marchèrent encore un moment. Alan continuait à ressasser l’incident. Il commençait à saisir qu’il lui restait énormément de choses à apprendre sur les gens, et tout particulièrement sur les Terriens. S’il était parfaitement capable de se débrouiller à bord d’un vaisseau, sur terre il avait tout du poussin qui sort de l’œuf et se devait d’agir avec la plus extrême vigilance.

Il contempla sombrement le dédale des rues qui s’offraient à son regard et souhaita presque être resté dans l’Enclave, terre d’asile pour les Spacios. Mais quelque part, non loin de lui peut-être, se trouvait Steve. Et peut-être aussi la réponse au problème qui le hantait : la recherche de l’hyperpropulsion.

Mais c’était un sacré programme !

Et il ne voyait pas le moins du monde par quel bout s’y atteler. « La première chose à faire, se dit-il, c’est de trouver quelqu’un qui n’ait pas l’air trop hostile et lui demander s’il existait une sorte de registre qui centralisait les noms des habitants de la Cité. Ensuite, dénicher Steve, si possible. » Car le temps passait vite, et il ne restait que quelques jours avant le décollage du Valhalla.

Les passants étaient nombreux, mais tous avaient exactement l’allure de gens qui passent leur chemin sans même s’arrêter si vous leur demandez quoi que ce soit. Il fit une halte.

— Entrez, entrez ! Entrez là ! grinça une voix métallique et glaciale, presque à son oreille.

Sous le coup de la surprise, Alan sursauta ; puis tournant son regard vers la gauche, il découvrit un robot polymorphe rutilant, debout devant ce qui semblait être une boutique quelconque.

— Entrez, entrez !… Entrez là ! répéta la machine, avec un peu moins de virulence, maintenant qu’il avait réussi à capter l’attention d’Alan. Pour un seul crédit, vous pouvez en gagner dix ; avec cinq crédits, c’est cent que vous pouvez empocher ! Entrez donc, l’ami !

Alan se rapprocha de quelques pas, pour jeter un coup d’œil à l’intérieur. À travers les vitres sombres, il distingua vaguement de longs alignements de tables ; devant chacune d’entre elles, un homme assis. De l’intérieur leur parvenait le son désagréable d’une autre voix de robot qui égrenait sans cesse un chapelet de nombres sans suite logique apparente.

— Ne te contente pas de rester planter là à regarder, l’ami, insista le robot. Vas-y, passe la porte.

Hilare, Alan taquina Ratt’ du doigt.

— Qu’est-ce que c’est que ce cirque, à ton avis ?

— Je suis aussi étranger que toi, ici ! Mais j’ai bien l’impression qu’il s’agit d’une espèce de maison de jeu ou de casino.

Alan fit sonner la monnaie au fond de sa poche.

— Si nous avions le temps, j’aimerais bien aller y faire un tour, tiens ! Mais…

— Vas-y, l’ami ! Vas-y ! psalmodiait le robot qui arrivait presque à donner à sa voix ferraillante des intonations humaines, tant son plaidoyer était pressant. Allez ! Rentre ! Pour un crédit, tu peux en gagner dix ; avec cinq crédits, c’est cent que tu peux empocher.

— Une autre fois, fit Alan.

— Mais l’ami, pour un crédit tu peux en gagner…

— Oui, oui, je sais !

— Dix, poursuivit le robot, imperturbable. Avec cinq crédits, c’est cent que tu peux empocher !

Tout en parlant, le robot s’était avancé dans la rue et empêchait Alan de passer.

— Tu ne vas pas, toi aussi, nous créer des problèmes, quand même ! On dirait vraiment que dans cette ville, tout le monde a quelque chose à vendre !

Mais le robot tendait le bras vers la porte, en un geste d’invite.

— Pourquoi ne pas essayer ? babillait-il. C’est le jeu le plus facile qu’on ait jamais inventé ! Tout le monde gagne, entre donc, l’ami !

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