Robert Silverberg - Au temps pour l'espace

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Au temps pour l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici donc un roman de Science-Fiction où l’un des maîtres du genre nous emmène dans le futur de l’humanité, en déployant des trésors d’imagination, tout au long d’une intrigue comportant un réel intérêt humain.

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Il jeta un dernier coup d’œil en arrière. Plus de trace de Kevin. L’Enclave Spacio était parfaitement tranquille, presque morte.

Il fit à nouveau volte-face et dès lors, garda le regard braqué droit devant lui.

La cité terrienne l’attendait.

CHAPITRE V

Au bout du trottoir, il s’arrêta, quelque peu abasourdi par la contemplation de l’inconcevable immensité de la ville qui s’étalait devant lui.

— C’est vraiment gigantesque, dit-il. Je n’ai jamais vu une ville aussi immense.

— C’est pourtant là que tu es né, lui rappela Ratt’.

Alan éclata de rire.

— Mais je n’y suis resté qu’une semaine, peut-être deux, au maximum. Et cela se passait il y a trois cents ans ! La cité est probablement le double de ce qu’elle était alors ! C’est…

— Hey, toi là-bas ! Bouge-toi un peu ! aboya soudain une voix rauque derrière lui.

— Que se passe-t-il ?

Alan se retourna et vit un grand homme en uniforme gris argenté, aux manches striées de bandes luminescentes, qui se tenait sur une petite plate-forme surélevée d’où il dominait la route. Il avait l’air de s’ennuyer ferme.

— Qu’est-ce qui te prend de rester planté là, à boucher le passage ? poursuivit l’homme.

Il parlait avec un fort accent, d’une voix grasseyante et gutturale, et Alan avait quelques difficultés à le comprendre. En effet, à bord des astronefs, le langage n’évoluait jamais, tandis que celui de la Terre était en perpétuelle mutation.

— Rentre dans ton Enclave, d’où tu viens, ou bien avance ! Sinon, moi je te casse la tête !

Alan s’avança de deux pas.

— Eh ! Attendez une minute ! Qui…

— C’est un flic, Alan, fit Ratt’ à voix basse. Ne cherche pas les ennuis et fais ce qu’il te dit.

Ravalant sa rage, Alan fit un bref signe de tête au policier et descendit du passage. Il n’appartenait pas à ce monde et ne pouvait pas en attendre la chaude camaraderie qui régnait à bord du vaisseau.

Ici, c’était la cité. Une ville terrienne, surpeuplée, agressive. Ici, c’étaient les prisonniers du sol, ceux qui, jamais, ne pouvaient admirer les étoiles dans toute leur gloire. Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’ils soient particulièrement aimables.

Alan se retrouva bientôt à un croisement ; il se demanda par où il allait commencer. Il avait vaguement espéré retrouver Steve dans cette ville aussi facilement qu’à bord du vaisseau : on épluche le tableau de service du pont A, puis du pont B, et ainsi de suite jusqu’à l’avoir repéré. Mais Alan réalisa que les cités étaient loin de présenter une telle simplicité d’organisation.

Une longue et large rue courait le long de la rivière. L’explorer ne semblait pas bien prometteur : elle était bordée par deux enfilades ininterrompues d’immeubles de bureaux et d’entrepôts. Mais perpendiculairement à celle-ci, et juste en face d’Alan, s’étirait une avenue colorée et animée par une foule grouillante, qui semblait être une des principales artères de la cité. Il lança un coup d’œil hésitant des deux côtés et guetta une accalmie dans le flot incessant des petites automobiles en formes d’obus qui filaient sous ses yeux. Il traversa alors en toute hâte la rue longeant le fleuve et se mit à descendre l’avenue.

Peut-être y avait-il un genre de registre de la population à l’hôtel de ville. Si Steve habitait ici, il pourrait y retrouver sa trace. Sinon…

Devant lui, s’étiraient deux haies de gigantesques bâtiments, de chaque côté de la chaussée. Tous les trois blocs, on distinguait, haut dans le ciel, une gracile passerelle aérienne qui reliait les immeubles situés de part et d’autre de la rue. Alan, levant les yeux, aperçut de minuscules taches sombres – on aurait dit des fourmis, mais c’étaient bien des gens – qui se frayaient un chemin sur les flexarches à des altitudes vertigineuses.

Les rues étaient fort encombrées. Une multitude d’individus affairés, la mine sévère, se ruaient frénétiquement d’un endroit à l’autre. Alan, accoutumé à la très ordonnée et très paisible vie de l’astronef, se laissait bousculer en tous sens par les passants.

Il eut la surprise de constater que les rues grouillaient de colporteurs, de petits hommes aux visages las qui suivaient de lentes voiturettes automotrices regorgeant de légumes et autres denrées. À de brefs intervalles, ils s’arrêtaient pour vanter leur camelote à tue-tête, d’une voix éraillée. Alan commençait juste à remonter la rue dont on ne voyait pas le bout, lorsque l’un d’eux fit halte pratiquement devant lui et lui adressa un regard implorant. Il était petit et débraillé, le visage sale, et une cicatrice rougeâtre lui barrait la joue gauche.

— Hé ! Mon gars ! grasseya-t-il à voix basse. Hé ! Regarde, j’ai que’qu’chose de chouette pour toi, là-dedans.

Intrigué, Alan l’observait. Le vendeur plongea la main dans sa charrette et en ressortit un long fruit jaune, avec une petite queue verte et épaisse à un bout.

— Allez, mon gars ! Goûte-moi ça ! C’est des vergers de la Guilde, mûre à point, c’est les meilleures ! Je te la fais à un demi-crédit…

Il la brandissait presque sous le nez d’Alan.

— Allez ! insista-t-il.

Alan farfouilla dans sa poche et en sortit une des pièces d’un demi-crédit qu’on lui avait données au bureau de l’intendance de l’Enclave. Pour ce qu’il en savait, il était d’usage dans cette ville, qu’un nouveau venu achète la première marchandise qu’un camelot lui présentait ; quoi qu’il en soit, il avait faim, et de plus, cela semblait être la meilleure manière de se débarrasser du petit homme. Il lui tendit sa pièce.

— Tenez, je la prends.

L’autre lui donna le fruit, qu’Alan accepta. Puis, il l’étudia, se demandant par quel bout l’attaquer. Il était entouré d’une peau épaisse qui avait l’air résistante, et pas appétissante du tout.

Le marchand partit d’un petit rire agressif.

— Eh bien, mon gars ? Tu as un problème ? Jamais vu de banane ? À moins que tu n’aies pas faim !

Le visage sarcastique du petit bonhomme était quasiment collé à la poitrine d’Alan, vers lequel il levait les yeux.

Celui-ci recula d’un pas ou deux.

— Une banane ? Oh ! si, bien sûr !

Il introduisit l’extrémité du fruit dans sa bouche et s’apprêtait à y donner un vigoureux coup de dent, mais un éclat de rire hystérique interrompit son geste.

— Matçà ! hurlait le colporteur. C’t’abruti de Spacio qui sait même pas manger une banane ! Voiçà ! Matçà !

Alan ressortit de sa bouche le fruit intouché et l’examina avec perplexité. Il sentait le malaise le gagner ; rien, dans son existence ne l’avait préparé à subir une telle hostilité délibérée de la part de quelqu’un. À bord du vaisseau, chacun faisait son boulot et vivait sa vie ; personne ne vous imposait sa présence, ni ne vous tournait en ridicule par pure malveillance. C’était la seule condition vivable lorsqu’il fallait côtoyer toute votre vie durant les mêmes personnes, hommes ou femmes.

Mais le petit vendeur se refusait à le laisser tranquille. Tout semblait le mettre en joie.

— Toi… t’es Spacio, non ? demanda-t-il.

Déjà, s’était formé un petit attroupement qui observait la scène.

Alan acquiesça de la tête.

— Donne ! Je montre, Spacio ! fit le camelot d’une voix chargée de tout le mépris sarcastique dont il était capable.

Il arracha la banane des mains d’Alan et en trois mouvements brusques du poignet, en déchira la peau.

— Vas-y maintenant. Mange-la comme ça. Bien meilleure sans la peau ! (Son rire gras retentit de nouveau.) Matçà ! Le Spacio !

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