Roger Zelazny - Seigneur de lumière

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Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

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— Non, Seigneur. Le corps sera prêt à temps.

— Parfait.

Murugan tourna les talons et partit.

Le Maître du Karma fit derrière son dos un antique signe mystique.

— Brahma ?

— Oui, déesse.

— En ce qui concerne ce que je t’ai suggéré…

— Il en sera fait selon vos désirs, Madame.

— J’ai une autre idée.

— Laquelle ?

— Seigneur, je voudrais un sacrifice humain.

— Mais pas…

— Si.

— Tu es encore plus sentimentale que je ne le pensais.

— C’est possible ou pas ?

— À parler franchement, et à la lumière des événements récents, je préférerais aussi que ça se passe comme ça.

— Alors, c’est décidé.

— On obéira à tes désirs. Il y avait en celui-là plus de puissance que je ne l’aurais cru. Si le dieu de l’Illusion n’avait pas été sentinelle ce jour-là… je ne m’étais pas attendu à ce qu’un homme si longtemps tranquille pût encore avoir autant de talent , comme tu dis.

— Puis-je arranger la chose comme je veux, Créateur ?

— Avec plaisir.

— Et ajouter le monarque des Voleurs, comme dessert ?

— Oui. Qu’il en soit ainsi.

— Parfait. Bonne nuit.

— Bonsoir.

On dit qu’en ce jour, en ce grand jour, Vayû arrêta les vents du Ciel et que le calme s’étendit sur la Cité Céleste et la forêt de Kaniburrha. Citragupta, serviteur de Yama, éleva un grand bûcher au Bout du Monde. Il choisit des bois aromatiques, des résines, de l’encens et des étoffes coûteuses. Sur ce bûcher, il déposa le Talisman de l’Enchanteur et la grande cape de plumes bleues qui avait appartenu à Srit, le chef des démons Kataputnas. Il y plaça aussi le joyau qui change de forme des Mères, volé sur le dôme, et une robe safran du bosquet d’Alundil, qui avait, dit-on, appartenu à Tathagata le Bouddha. Après la nuit de la grande fête des Premiers, le matin n’était que silence. Rien ne bougeait dans le Ciel. On dit que des démons glissaient invisibles dans les hautes couches de l’atmosphère, mais craignaient de s’approcher des pouvoirs rassemblés. On dit que bien des signes et des présages annoncèrent la chute d’un puissant. Les théologiens et ceux qui écrivent l’histoire sainte, disent que celui qu’on appelait Sam avait abjuré son hérésie et s’en était remis à la merci de la Trimûrti. On dit aussi que la déesse Pârvatî, qui avait été sa femme, sa mère, sa sœur, ou sa fille, ou peut-être les quatre, avait fui le ciel, pour aller pleurer et vivre dans le deuil chez les sorcières du continent oriental, qui étaient ses parentes. À l’aube, le grand oiseau Garuda, monture de Vichnou, dont le bec écrase les chars, s’était agité un instant, avait lancé un seul cri rauque dans sa cage, un cri qui avait retenti dans le Ciel, brisé les vitres, roulé en échos à travers le pays, et réveillé les hommes dans leur sommeil le plus profond. Dans le calme été du Ciel commença ainsi la journée d’Amour et de Mort.

Les rues du Ciel étaient vides. Les dieux restaient pour un temps à l’intérieur des palais, en attendant. Tous les portails du Ciel étaient fermés et gardés.

La voleuse et celui que ses disciples avaient appelé Mahasamatman (voyant en lui un dieu) furent mis en liberté. L’air devint un instant glacé, quand fut jeté un sort.

Très haut, au-dessus de la Cité Céleste, sur une plate-forme au sommet de la Haute Flèche, se tenait le maître de l’Illusion, Mara le Rêveur. Il avait revêtu sa cape multicolore. Il leva les bras, et les pouvoirs de tous les autres dieux, leur énergie, coulèrent en lui, vinrent s’ajouter aux siens.

Un rêve prit forme en son esprit. Puis il projeta son rêve, comme un raz de marée lance l’eau sur la grève.

Depuis une éternité, depuis que Vichnou les avait formées, la Ville et la nature sauvage avaient existé côte à côte, contiguës, sans pourtant se toucher, accessibles, et pourtant éloignées l’une de l’autre par une grande distance spirituelle, plutôt que par une séparation de nature simplement spatiale. Vichnou, étant le Conservateur, avait fait cela pour une raison précise. À présent, il n’approuvait pas entièrement qu’on levât la barrière, même de façon limitée et temporaire. Il ne désirait point voir le sauvage entrer dans la Cité, laquelle, en son esprit, s’était développée pour devenir le triomphe parfait de la forme sur le chaos.

Pourtant, par le pouvoir du Rêveur, il fut donné aux félins fantômes de contempler le Ciel un moment.

Ils s’agitèrent, inquiets, sur les sombres pistes sans âge de la jungle qui était en partie illusion. Là, en un lieu qui n’existait qu’à demi, leurs yeux se virent donner une vision neuve, et avec elle l’inquiétude et l’appel de la chasse.

On dit parmi les marins, ces hommes qui bavardent par le monde, transmettent les contes et les légendes et semblent tout savoir, que certains des félins fantômes qui partirent à la chasse ce jour-là, n’étaient pas vraiment des félins. Ils disent qu’on raconta dans les lieux du monde où les dieux allèrent par la suite que certains membres de l’Assemblée Céleste transmigrèrent ce jour-là, revêtirent le corps des tigres blancs de Kaniburrha, pour se joindre à la chasse dans les allées du Ciel, et poursuivre la voleuse qui avait échoué dans son entreprise, et celui qu’on avait appelé le Bouddha.

On dit qu’il erra dans les rues de la Cité, et qu’alors un très vieux geai tourna trois fois au-dessus de lui, puis vint se poser sur son épaule.

— N’es-tu pas, lui demanda-t-il, Maitreya, Seigneur de Lumière, que le monde attend depuis tant d’années, et dont j’ai prophétisé la venue il y a bien longtemps dans un poème ?

— Non. Je m’appelle Sam. Et je suis sur le point de quitter ce monde et non d’y descendre. Qui es-tu ?

— Je suis un oiseau qui fut autrefois un poète. J’ai volé tout ce matin, depuis que le cri de Garuda a commencé le jour. Je volais parmi les chemins du Ciel, cherchant Rudra, avec l’espoir de le souiller de ma fiente, quand j’ai senti le pouvoir d’un sortilège envelopper le pays. J’ai volé loin et j’ai vu beaucoup de choses, Seigneur de Lumière.

— Qu’as-tu vu, oiseau qui fut poète ?

— J’ai vu un bûcher préparé au Bout du Monde. J’ai vu les dieux, les derniers arrivés, se hâter de traverser les champs de neige, glisser dans les airs, tournoyer autour d’un dôme. J’ai vu les acteurs répéter le Masque du Sang pour le mariage de la Mort et de la Destruction. J’ai vu Vayû lever la main et calmer les vents qui tournent autour du Ciel. J’ai vu Mara le multicolore en haut de la flèche de la plus haute tour et j’ai senti le pouvoir du sort qu’il a jeté sur le monde – car j’ai vu les félins fantômes troublés dans les bois, en sortir à la hâte pour venir ici. J’ai vu les pleurs d’un homme et d’une femme. J’ai entendu le rire d’une déesse. J’ai vu une lance étincelante levée contre le matin, et j’ai entendu prononcer un serment. J’ai vu enfin le Seigneur de Lumière, de qui j’ai écrit, il y a bien longtemps :

Toujours mourant, jamais mort ;

Toujours finissant, jamais achevé ;

Exécré dans les ténèbres,

Vêtu de lumière,

Il vient pour mettre fin à un monde,

Comme le matin met fin à la nuit.

Ces vers ont été écrits

Par Morgan, libre,

Qui, le jour de sa mort,

Verra cette prophétie accomplie.

L’oiseau ébouriffa ses plumes, puis resta immobile.

— Je suis bien heureux, oiseau, que tu aies pu voir tant de choses, dit Sam, et que tu aies trouvé une certaine satisfaction en cette fiction qu’est ta métaphore. Par malheur, la vérité poétique diffère considérablement de celle qui entoure la plupart des affaires de ce monde.

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