Roger Zelazny - Seigneur de lumière

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Ils ont découvert le secret de l'immortalité, mais ils le gardent jalousement pour eux et tiennent le peuple dans un Moyen Age éhonté.
Le fanatisme religieux remplace la connaissance scientifique. Mais si vous voulez joindre les « dieux », utilisez le téléphone automatique, c'est tout de même plus pratique.
Mais attention, un homme va se révolter et partir en guerre contre ces « dieux » immortels et fanatiques…

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— Ouvre un fruit, et tu trouves un noyau. Est-ce cela le centre ? Ouvre le noyau, puis l’amande et il n’y a plus rien. Est-ce cela le centre ? Nous sommes bien différents tous les deux des combattants, des chefs de guerre que nous fûmes. Ce fut une bonne chose que d’avoir connu ces deux-là, c’est tout.

— Es-tu allé habiter hors du Ciel parce que tu t’étais lassé de moi ?

— Je voulais voir le monde d’un autre point de vue.

— Pendant de longues années, je t’ai haï d’être parti. Puis je suis souvent venue m’asseoir dans la chambre nommée Désespoir, mais j’ai toujours été trop lâche pour aller au-delà du Bout du Monde. Il y a eu aussi des moments où je t’ai pardonné et où j’ai invoqué les sept Rishis pour qu’ils fassent apparaître ton image devant moi. J’ai pu ainsi te regarder tandis que s’écoulaient tes jours, et c’était presque comme si nous avions de nouveau marché côte à côte. D’autres fois, j’ai souhaité ta mort, mais tu as transformé en ami mon bourreau, comme tu transformes ma colère en clémence. Est-ce vrai que tes sentiments pour moi sont morts ?

— Je ne t’aime plus d’amour. Il serait bien agréable qu’une chose au moins fût constante, immuable, dans l’univers. Si une telle chose existe, elle doit être plus forte que l’amour, et je ne sais ce que c’est.

— Sam, je n’ai pas changé.

— Ma chère, réfléchis sérieusement à tout ce que tu m’as dit, à tout ce dont tu t’es souvenue devant moi aujourd’hui. Ce n’est pas vraiment l’homme que tu as évoqué. Ce sont les jours de carnage où toi et lui partiez à cheval ensemble dans les combats. Le monde arrive à une époque plus banale, moins féroce, aujourd’hui. Tu regrettes le feu et l’acier d’autrefois. Tu crois regretter l’homme, mais ce qui t’émeut encore et que tu appelles amour, c’est le souvenir de la destinée que vous avez partagée un temps tous les deux, cette destinée qui est le passé.

— Quel que soit le nom que je lui donne, cela n’a pas changé. Ces jours-là ne sont pas le passé. C’est quelque chose de constant dans l’univers, et je te demande de partager de nouveau cela avec moi !

— Et Yama ?

— Et alors ? Tu as vaincu d’autres hommes qui seraient ses égaux s’ils vivaient encore.

— Il me faut donc croire que ce qui t’intéresse, c’est son Aspect ?

Elle sourit dans l’ombre et le vent.

— Bien entendu.

— Alors, Madame, oubliez-moi ! Allez vivre avec Yama, soyez son amour. Nos jours ensemble sont le passé, et je ne désire pas le faire revivre. Ils furent heureux, mais c’est le passé. Il y a un temps pour tout, et un temps pour la fin de toute chose. À notre époque, il faut consolider ce que l’homme a gagné sur ce monde. Oui, c’est le moment de partager les connaissances, et non plus de croiser le fer.

— Combattrais-tu le Ciel pour avoir ces connaissances ? Tenterais-tu d’abattre la Cité Céleste, d’ouvrir pour le monde ses chambres fortes ?

— Tu sais que je le ferais.

— Alors, nous pouvons peut-être encore trouver une cause commune.

— Non. N’essaie pas de t’abuser toi-même. C’est au Ciel que va ta fidélité, non au monde. Tu le sais. Si je gagnais ma liberté, si tu te joignais à moi dans le combat, tu serais peut-être heureuse un instant. Mais qu’il s’ensuive victoire ou défaite, je crains bien qu’à la fin tu ne sois plus malheureuse qu’avant.

— Écoute-moi donc, tendre saint du bosquet pourpre ! C’est très gentil de ta part de deviner mes sentiments futurs, mais Kâli est fidèle à qui elle veut, elle ne doit rien à personne, sauf à celui qu’elle choisit. N’oublie pas qu’elle est la déesse mercenaire. Tout ce que tu as dit est peut-être vrai, peut-être ment-elle quand elle avoue t’aimer encore. Mais étant impitoyable et pleine du désir effréné des combats, elle va toujours où est l’odeur du sang. Je sens qu’elle pourrait bien devenir une accélérationiste.

— Fais attention à ce que tu dis, déesse. On pourrait t’entendre.

— Personne n’écoute. Car on parle rarement en ce lieu.

— Raison de plus pour que quelqu’un devienne curieux quand on parle.

Elle resta un instant silencieuse.

— Personne ne nous écoute, dit-elle enfin.

— Tes pouvoirs se sont développés.

— Oui. Et les tiens ?

— Toujours à peu près pareils, je crois.

— Alors, accepteras-tu mon épée, ma roue, mon arc, au nom de l’accélérationisme ?

— Non.

— Pourquoi ?

— Tu fais trop facilement des promesses. Et tu les renies tout aussi facilement. C’est pourquoi je ne pourrai jamais avoir confiance en toi. Si nous luttons, si nous remportons la victoire au nom de l’accélérationisme, ce pourrait bien être aussi la dernière grande bataille de ce monde. Et c’est là une chose que tu ne peux désirer, que tu ne laisserais pas arriver.

— Tu es bien naïf quand tu parles de la dernière des grandes batailles. La dernière, Sam, c’est toujours la prochaine. Dois-je venir à toi sous une plus belle forme pour te convaincre que je dis la vérité ? Dois-je t’enlacer, revêtue d’un corps portant encore le sceau de la virginité ? Croirais-tu alors en ma parole ?

— Le doute, Madame, est la chasteté de l’esprit. Et j’en porte le sceau.

— Alors, sache que je ne t’ai fait venir ici que pour te tourmenter, et que tu as raison. Je crache sur ton accélérationisme. Ses jours sont comptés, je le veux. J’ai cherché à te donner de faux espoirs, pour que tu tombes de plus haut. Seules ta stupidité et ta faiblesse t’ont sauvé.

— Je regrette, Kâli.

— Je ne veux pas d’excuses ! Mais j’aurais voulu ton amour, pour pouvoir l’utiliser contre toi en tes derniers jours, pour que la fin soit plus pénible. Mais, comme tu l’as dit, nous avons trop changé. Et tu ne vaux plus la peine que je me soucie de toi. Ne crois pas que je n’aurais pas pu te forcer à m’aimer encore, avec des sourires et des caresses, comme autrefois. Car je sens cette chaleur en toi, et il m’est bien facile de l’attiser en un homme. Mais tu n’es plus digne d’une grande mort, de la chute des hauteurs de la passion aux profondeurs du désespoir. Je n’ai plus le temps de te donner autre chose que mon mépris.

Les étoiles embrasées tournaient autour d’eux d’un mouvement uni. Elle avait retiré la main qu’il tenait entre les siennes, et versa deux tasses de soma pour les réchauffer car la nuit était fraîche.

— Kâli ?

— Oui ?

— Si cela peut te satisfaire à la fin, sache que je t’aime encore. Ou l’amour n’existe pas, ou le mot ne signifie pas ce que j’ai cru qu’il signifiait en bien des occasions. À la vérité, c’est un sentiment sans nom, autant s’arrêter là. Alors, accepte-le, pars, et que cela t’amuse. Tu sais que nous nous querellerions de nouveau un jour, dès que nous aurions vaincu notre ennemi commun. Nous avons eu souvent de belles réconciliations, mais ont-elles jamais effacé les souffrances qui les précédaient ? Sache que tu as gagné et que tu es la déesse que j’adore, car l’adoration, la religion, ne sont-elles pas un mélange de haine et d’amour ? De désir et de crainte ?

Ils burent leur soma dans la pièce appelée Douleur où l’enchantement de Kubera les entourait.

— Dois-je m’étendre sur toi et t’embrasser à présent ? demanda Kâli. Dire que je t’ai menti quand je disais t’avoir menti ? Pour que tu puisses rire et dire que tu avais menti, pour te venger une dernière fois ? Va-t’en, Siddharta ! Il aurait mieux valu que l’un de nous meure dans le Puits d’Enfer, car grand est l’orgueil des Premiers. Nous n’aurions pas dû venir ici – dans cette chambre.

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