Arthur Clarke - La cité et les astres

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Tel un joyau resplendissant, la cité reposait au sein du désert. Elle avait autrefois connu le changement et la modification, mais le temps, maintenant, ne passait plus pour elle : jours et nuits voltigeaient sur la face du désert, mais dans les rues de Diaspar, c’était toujours l’après-midi, et le soir ne tombait jamais. Les longues nuits d’hiver pouvaient poudrer le désert de gelée blanche où se figeait le vestige d’humidité de l’air ténu de la terre : la cité ne connaissait ni chaleur ni froid. Elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur ; elle était elle-même un univers.
Auparavant, les hommes avaient construit des villes, mais jamais aucune comme celle-là. Certaines avaient duré des siècles, d’autres des millénaires, avant que le temps ne balayât jusqu’à leurs noms. Diaspar seule avait défié l’éternité, se défendant, ainsi que tout ce qu’elle abritait, contre la lente érosion des siècles, les ravages de la vieillesse et la corrosion de la rouille.
Depuis que la cité avait été construite, les océans de la terre avaient fait leur temps, le désert recouvert le globe tout entier. Les dernières montagnes avaient été réduites en poussière par les vents et les pluies, et le monde était trop las pour en enfanter d’autres. La cité n’en avait cure. Même la Terre pouvait s’effriter, Diaspar continuerait de protéger les rejetons de ses bâtisseurs et de les transporter, eux et leurs trésors, sains et saufs sur les flots du temps.
Ils avaient beaucoup oublié, mais ils ne le savaient pas…

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Les trois sénateurs demeurèrent figés sur leur chaise tandis que flottait vers eux la machine, mais il ne passa qu’un minimum de surprise sur le visage de Seranis. Peut-être Hilvar l’avait-il déjà avertie, ou peut-être pensait-elle que tôt ou tard Alvin reviendrait.

« Bonsoir », dit poliment le jeune homme, comme si son entrée par personne interposée était la chose la plus naturelle du monde. « J’ai décidé de revenir. »

La surprise de ses hôtes dépassait certainement son attente. L’un des sénateurs, un homme jeune aux cheveux grisonnants, fut le premier à reprendre son sang-froid.

« Comment êtes-vous venu ici ? » demanda-t-il d’une voix saccadée.

La raison de son étonnement était évidente. Comme Diaspar, Lys avait dû rendre inutilisable le passage souterrain.

« Ma foi, tout comme la dernière fois », répondit Alvin, qui ne put s’empêcher de s’amuser un peu à leurs dépens.

Deux des sénateurs regardèrent fixement le troisième, qui tendit les mains dans un geste de résignation confondue. Puis le jeune qui s’était déjà adressé à Alvin lui demanda encore :

« N’avez-vous pas eu de… difficultés ?

— Aucune, répondit Alvin », décidé à augmenter leur confusion. Il vit qu’il y avait réussi.

« Je suis revenu, continua Alvin, de mon propre gré et parce que j’ai des nouvelles importantes pour vous. Toutefois, en raison de notre désaccord antérieur, je reste hors de votre vue pour l’instant. Si je viens en personne, voulez-vous vous engager à ne pas essayer d’entraver de nouveau mes activités ? »

Nul ne dit mot pendant un instant, et Alvin se demanda quelles pensées ils échangeaient en silence. Puis Seranis parla au nom de tous.

« Nous n’essaierons pas de vous contraindre de nouveau, d’ailleurs, je ne crois pas que nous y ayons réussi auparavant.

— Très bien, répliqua Alvin. Je vais venir à Airlee aussi promptement que je le puis. »

Il attendit le retour du robot ; alors, très prudemment, il donna ses instructions à la machine et les lui fit répéter. Seranis, Alvin en était absolument certain, ne manquerait pas à sa parole ; néanmoins, il préférait assurer sa retraite.

Le panneau de la cabine pneumatique se referma silencieusement derrière lui, après qu’il eut quitté le vaisseau. Un instant plus tard, on entendit soupirer un chuintement, telle une longue aspiration d’homme surpris, comme l’air faisait place à l’essor du vaisseau. Un instant, une ombre cacha les étoiles ; le vaisseau était parti.

Ce ne fut qu’après sa disparition qu’Alvin se rendit compte d’avoir commis une légère, mais fâcheuse erreur, du genre de celles qui peuvent conduire au désastre les plans les mieux préparés. Il avait oublié que les sens du robot étaient plus développés que les siens, et la nuit beaucoup plus sombre qu’il ne s’y était attendu. Plus d’une fois il perdit complètement son chemin, et à plusieurs reprises évita à grand-peine de se heurter aux arbres. La forêt était noire, et un gros animal s’avança vers lui à travers le fourré. Alvin entendit un très léger craquement des brindilles et des yeux émeraude le regardèrent fixement à hauteur de sa taille. Il appela doucement, et une langue extraordinairement longue et râpeuse lui lécha la main. Un instant plus tard, un corps vigoureux se frottait contre lui affectueusement, puis s’éloigna sans bruit. Alvin n’avait aucune idée de ce que ce pouvait bien être :

Les lumières du village brillaient maintenant à travers les arbres, devant lui, mais il n’avait plus besoin d’elles pour se guider. Car le sentier était devenu sous ses pieds une rivière de feu bleu pâle. La mousse qu’il foulait était lumineuse, et l’empreinte de ses pieds laissait des taches sombres qui disparaissaient lentement derrière lui. C’était un spectacle d’une ravissante beauté, et lorsque Alvin s’arrêta pour cueillir un peu de cette étrange mousse, elle continua de briller dans le creux de sa main plusieurs minutes, avant que ne mourût son rayonnement.

Pour la deuxième fois, Hilvar retrouva le jeune homme devant la maison, et pour la deuxième fois le présenta à Seranis et aux sénateurs. Leur salut fut empreint d’une sorte de respect méfiant et réticent ; s’ils se demandaient où était passé le robot, ils n’y firent aucune allusion.

« Je regrette beaucoup, commença Alvin, d’avoir dû quitter votre pays d’une façon aussi dépourvue de dignité. Il vous intéressera peut-être de savoir qu’il m’a été presque aussi difficile de m’échapper de Diaspar… » Il laissa cette remarque faire son effet puis ajouta vivement : « J’ai parlé à mes compatriotes du pays de Lys, et j’ai fait de mon mieux pour leur en donner une impression favorable. Mais Diaspar ne veut rien avoir à faire avec vous. En dépit de tout ce que j’ai pu dire, elle souhaite éviter toute contamination par une culture inférieure. »

Il était des plus satisfaisant d’observer les réactions des sénateurs, et même Seranis, malgré son savoir-vivre, rougit légèrement à ces paroles. S’il pouvait suffisamment dresser Lys contre Diaspar, songeait Alvin, son problème serait presque résolu. Chacun serait si anxieux de prouver la supériorité de son genre de vie, que les barrières entre les deux pays disparaîtraient bientôt.

« Pourquoi êtes vous revenu en Lys ? demanda Seranis.

— Parce que je veux vous convaincre, tout comme Diaspar, que vous avez commis une erreur. » Il n’ajouta pas qu’en Lys se trouvait le seul ami en qui il pût avoir confiance, et dont l’aide lui était maintenant nécessaire.

Les sénateurs demeuraient toujours silencieux, attendant qu’Alvin continuât, et le jeune homme savait qu’à travers leurs yeux et leurs oreilles d’autres hommes, invisibles, regardaient et écoutaient. Il était le représentant de Diaspar et tout Lys le jugeait sur ses paroles. C’était une grande responsabilité, et devant elle Alvin connut l’humilité. Il mit de l’ordre dans ses pensées et reprit la parole.

Son thème était Diaspar. Il peignit la cité telle qu’il l’avait vue la dernière fois, rêvant au milieu du désert, ses tours rayonnant contre le ciel comme des arcs-en-ciel captifs. Il rappela les chants autrefois écrits par les poètes pour chanter les louanges de Diaspar, et il parla des hommes, si nombreux, qui avaient consacré leur vie à en développer la beauté. Nul, leur dit-il, ne pourrait jamais épuiser les trésors de la cité, si longue que fût sa vie ; il resterait toujours d’autres splendeurs. Un moment, il décrivit certaines des merveilles que les hommes de Diaspar avaient forgées ; il essaya de donner à ceux qui l’écoutaient un petit aperçu de la beauté créée par les artistes du passé pour l’admiration éternelle des hommes. Et il se demanda, un peu songeur, s’il était vrai que la musique de Diaspar eût été le dernier son que la Terre eût jamais émis vers les étoiles.

On l’écouta jusqu’à la fin sans interruption ni question. Lorsqu’il eut terminé, il était très tard, et Alvin se sentit plus fatigué qu’il ne s’était jamais senti auparavant. La fatigue et l’excitation de cette longue journée l’emportèrent enfin, et très soudainement il dormit.

Lorsqu’il s’éveilla, il se trouvait dans une pièce inconnue, et il lui fallut quelques instants pour se rappeler qu’il n’était plus à Diaspar. Comme la conscience lui revenait, la lumière grandit autour de lui et au bout d’un moment, il se trouva baigné par le doux et frais rayonnement du soleil levant, passant à travers des murs transparents. Alvin reposait dans une demi-somnolence, se remémorant les événements de la veille, et se demandant quelles forces il avait maintenant mises en mouvement.

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