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Arthur Clarke: La cité et les astres

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Arthur Clarke La cité et les astres

La cité et les astres: краткое содержание, описание и аннотация

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Tel un joyau resplendissant, la cité reposait au sein du désert. Elle avait autrefois connu le changement et la modification, mais le temps, maintenant, ne passait plus pour elle : jours et nuits voltigeaient sur la face du désert, mais dans les rues de Diaspar, c’était toujours l’après-midi, et le soir ne tombait jamais. Les longues nuits d’hiver pouvaient poudrer le désert de gelée blanche où se figeait le vestige d’humidité de l’air ténu de la terre : la cité ne connaissait ni chaleur ni froid. Elle n’avait aucun contact avec le monde extérieur ; elle était elle-même un univers. Auparavant, les hommes avaient construit des villes, mais jamais aucune comme celle-là. Certaines avaient duré des siècles, d’autres des millénaires, avant que le temps ne balayât jusqu’à leurs noms. Diaspar seule avait défié l’éternité, se défendant, ainsi que tout ce qu’elle abritait, contre la lente érosion des siècles, les ravages de la vieillesse et la corrosion de la rouille. Depuis que la cité avait été construite, les océans de la terre avaient fait leur temps, le désert recouvert le globe tout entier. Les dernières montagnes avaient été réduites en poussière par les vents et les pluies, et le monde était trop las pour en enfanter d’autres. La cité n’en avait cure. Même la Terre pouvait s’effriter, Diaspar continuerait de protéger les rejetons de ses bâtisseurs et de les transporter, eux et leurs trésors, sains et saufs sur les flots du temps. Ils avaient beaucoup oublié, mais ils ne le savaient pas…

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La Terre, peut-être. Mais pas Alvin.

II

La pièce était plongée dans l’obscurité, à l’exception d’un seul mur éclatant sur lequel des flots de couleur fluaient et refluaient dans la lutte d’Alvin avec ses songes. Une partie du motif le satisfaisait ; il était devenu amoureux de l’essor de lignes de montagnes qui bondissaient hors de la mer. Ces courbes ascendantes avaient quelque chose de puissant et d’orgueilleux ; il les avait considérées un long moment, puis il les avait introduites dans le bloc-mémoire de la visionneuse, où elles resteraient tandis qu’il s’essaierait sur le reste du tableau. Quelque chose lui échappait qu’il ignorait. À maintes et maintes reprises, il avait essayé de le trouver, tandis que l’appareil qui lisait dans son esprit les images mouvantes, les matérialisait sur le mur. Cela ne donnait rien. Les lignes étaient indécises et brouillées, les couleurs ternes et troubles. Quand l’artiste ignore son but, le plus miraculeux des outils ne peut le lui révéler.

Alvin fit disparaître ses médiocres esquisses, fixa un ail morose sur le rectangle aux trois quarts vide qu’il avait voulu remplir de beauté, et sous une nouvelle impulsion, doubla la taille de son étude et la transféra au centre du cadre. Non… c’était une solution de facilité, et l’équilibre était faussé. Pis encore, le changement d’échelle avait fait ressortir les défauts de la construction et le manque d’assurance dans ces lignes à première vue si sûres d’elles-mêmes. Il lui faudrait recommencer encore.

« Effaçage total », ordonna-t-il à l’appareil.

Le bleu de la mer se dilua, les montagnes se dissipèrent comme des brumes jusqu’à ce qu’il ne restât rien que le mur nu. Tout semblait n’avoir jamais existé.

La clarté revint inonder la pièce, et le rectangle de lumière où Alvin avait projeté ses rêves se fondit pour redevenir un mur parmi les autres. Mais étaient-ce là des murs ? Pour qui n’avait jamais vu pareil endroit, c’était en vérité une pièce très singulière. Elle n’avait aucune forme, elle était dépourvue de meubles, de sorte qu’Alvin paraissait se tenir debout au centre d’une sphère. Aucun tracé ne séparait les murs du sol ou du plafond. Il n’y avait rien qui pût retenir l’œil. Il pouvait y avoir autour d’Alvin trois mètres ou quinze, on ne pouvait le préciser, et l’on eût difficilement résisté à la tentation d’avancer, les mains tendues, pour déterminer les limites réelles de ce lieu extraordinaire.

Néanmoins, de pareilles pièces avaient constitué « la maison » de presque toute l’espèce humaine, pendant la plus grande partie de son histoire. Alvin n’avait qu’à y penser, et les murs deviendraient des fenêtres qui s’ouvriraient sur le quartier de la ville choisi par lui. Un autre vœu, et des machines qu’il n’avait jamais vues empliraient la chambre de projection des meubles dont il aurait besoin. Que ces meubles fussent réels ou pas, c’était là un problème qui avait préoccupé certains hommes, au cours des derniers trillions d’années. Mais ces meubles n’existaient certainement pas moins que cette autre illusion : la matière solide ; et lorsqu’on n’en avait plus besoin, on pouvait les renvoyer dans le monde fantomatique des banques à mémoire de la cité. Comme tout à Diaspar, ils ne s’useraient ni ne changeraient jamais, à moins que leur modèle déposé n’en fût anéanti par un acte positif de volonté.

Alvin avait partiellement reconstitué sa chambre, lorsqu’un vibrant carillon retentit à ses oreilles. Il donna mentalement le signal d’admission, et le mur sur lequel il venait de « peindre » s’évanouit. Comme il s’y attendait, ses parents apparurent et Jeserac les accompagnait un peu en retrait. La présence de son directeur d’études signifiait que ce ne serait pas là une simple réunion de famille. Mais il le savait.

L’illusion était parfaite et elle persista quand Eriston prit la parole. En fait, et Alvin le savait, Eriston, Etania et Jeserac se trouvaient à des kilomètres, car les bâtisseurs de la ville avaient conquis l’espace comme ils avaient asservi le temps. Il ne savait même pas avec certitude où vivaient ses parents, dans les innombrables spires et les labyrinthes compliqués de Diaspar, car ils avaient déménage depuis leur dernière rencontre effective.

« Alvin, commença Eriston, il y a exactement vingt ans que ta mère et moi avons fait ta connaissance. Tu sais ce que cela signifie. Notre tutelle prend fin à cette heure, et tu es libre de faire ce qui te plaît. »

Il y avait une nuance, mais une nuance seulement, de tristesse dans la voix d’Eriston. C’était plutôt du soulagement. On eût dit Eriston ravi que fût légalisé un état de fait existant depuis un certain temps, car Alvin avait anticipé sa liberté depuis pas mal d’années.

« Je comprends, répondit le jeune homme. Je vous remercie de m’avoir protégé, et je me souviendrai de vous dans toutes mes vies. »

C’était une réponse conventionnelle ; Alvin l’avait si souvent entendue qu’elle ne signifiait rien. Ce n’était qu’une suite de sons conventionnels. Mais le « toutes mes vies » était curieux, lorsqu’on s’y arrêtait. Alvin en pressentait le sens ; l’heure était maintenant venue de le connaître exactement. Il y avait à Diaspar beaucoup de choses qu’Alvin ne comprenait pas et qu’il lui faudrait s’expliquer, au cours des siècles qui lui restaient à vivre.

Un instant, il sembla qu’Etania voulait parler. Elle leva la main, déplaça le tissu léger et changeant de sa robe, puis elle la laissa retomber. Elle se tourna ensuite d’un air désolé vers Jeserac, et pour la première fois, Alvin se rendit compte que ses parents étaient inquiets. Il repassa d’un trait dans sa mémoire les événements de ces dernières semaines. Non, il n’y avait rien dans sa vie récente qui pût provoquer cette inquiétude, cet air d’alarme qui semblait affecter à la fois Eriston et Etania.

Jeserac, lui, paraissait dominer la situation. Il jeta à Eriston et à Etania un regard interrogateur, s’assura qu’ils n’avaient plus rien à dire, puis se lança dans la dissertation qu’il préparait depuis plusieurs années :

« Alvin, dit-il, pendant vingt ans tu as été mon élève, j’ai fait de mon mieux pour t’enseigner les mœurs de la cité, et pour te préparer à l’héritage qui est le tien. Tu m’as posé de nombreuses questions, et je n’ai pu répondre à toutes. Tu n’étais pas prêt à tout apprendre, et moi-même je ne savais pas tout. Maintenant si ta petite enfance est terminée, tu entres à peine dans l’enfance proprement dite, et il est de mon devoir encore de te guider, si tu as besoin d’aide.

« Dans deux cents ans, tu commenceras peut-être à connaître un peu notre cité et son histoire. Même moi, qui suis près du terme de la vie, je ne connais pas le quart de Diaspar, et sans doute très peu de ses trésors. »

Il n’y avait rien là qu’Alvin ne sût, mais il n’y avait pas moyen de presser Jeserac. Le vieil homme posait sur lui un regard assuré et fort de l’expérience des siècles ; ses mots étaient empreints de l’incommensurable sagesse acquise au cours d’une longue vie, au contact des hommes et des machines.

« Dis-moi, Alvin, demanda-t-il, t’es-tu quelquefois demandé tu te trouvais avant de naître, avant d’être présenté à Etania et à Eriston au Palais de la Création ?

— Je présume que je n’étais nulle part, que je n’étais qu’un concept dans l’esprit de la cité, attendant ma création — comme l’objet que voici. »

Et, à côté de lui, un divan passa de l’état de lueur à celui de la consistance réelle. Le jeune homme s’y assit et attendit que Jeserac continuât.

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