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Francis Carsac: Ceux de nulle part

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Francis Carsac Ceux de nulle part

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Dans une « galaxie maudite », les Misliks, êtres métalliques (parents littéraires éloignés des « Ferromagnétaux » imaginés par J.-H. Rosny aîné dans « La mort de la Terre ») qui ne peuvent étendre leur empire qu’en éteignant les étoiles, affrontent les Hiss, êtres proches de l’Homme dont la vie est, comme la nôtre, basée sur le cycle du carbone … Un modeste scientifique terrien, le Docteur Clair, sera entraîné, bien malgré lui, à intervenir dans un conflit apparemment étranger à sa planète, dans un monde incommensurablement lointain, qui ne peut être atteint qu’à travers l’« ahun », le Non-Espace et le Non-Temps où flotte l’Espace-Temps. Francis Carsac est, avec Fred Hoyle, John Taine et Isaac Asimov, un des rares scientifiques à avoir écrit de la science-fiction et ce roman, dont l’intrigue est, en apparence, celle d’un banal « space opera », repose en fait sur une hypothèse rigoureusement étayée que Jacques Bergier salue du reste dans sa préface: celle d’un autre univers partageant avec le nôtre un super-espace et un super-temps. Ainsi, les Misliks, les Hiss et les Terriens sont-ils, les uns par rapport aux autres des « Êtres de Nulle Part et de Nul Temps » … Mais, si l’accent est mis sur la science, la fiction, elle, emporte le lecteur dans un passionnant « hyperespace-opera » où se mêlent aventure, humour et poésie.

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Au passif, à mon goût tout au moins, il faut porter la manie des cérémonies: aucun peuple, sauf peut-être les Chinois, n’est à ce point cérémonieux. Une fois nos six jours de solitude écoulés, il me fallut participer à toute une série de fêtes, de visites. Mon ignorance des coutumes me faisait toujours craindre de commettre des impairs, et je me sentis soulagé quand les Shémons me firent savoir que je pourrais retourner sur Ella quand il me plairait.

J’eus encore sur Arbor une étrange expérience. Akéion me conduisit un jour au principal observatoire de la planète, dans l’hémisphère austral. Et là les astronomes me montrèrent, perdue dans la constellation de Brénoria, une pâle tache de lumière: notre galaxie. Dans le plus puissant instrument — qui n’est pas fondé sur le principe du télescope — cette tache se résolvait en une poussière d’étoiles, disposée en spirale. Parmi ces étoiles, noyées dans l’irradiation de ses puissants compagnons, se trouvait notre humble soleil. Et autour de cette petite étoile tournait ma Terre natale, si loin, si minablement invisible. La lumière que je voyais était partie depuis deux millions d’années et, en admettant que la science des Sinzus eût permis de voir la Terre, tout ce que j’aurais pu espérer apercevoir eût été, peut-être, quelques misérables familles de pithécanthropes, à l’orée d’une forêt.

Maintenant que je suis revenu sur Terre, chaque soir où le temps le permet, Ulna et moi regardons la nébuleuse d’Andromède. La voir me fait toucher du doigt, pourrait-on dire, l’immensité des distances que j’ai parcourues. La galaxie des Hiss est trop loin, hors de portée, même pour nos télescopes géants. Mais voir cette petite opale, et penser que la femme qui est à côté de moi y est née, et que j’y suis allé …

Au bout de trois mois nous repartîmes. Souilik vint nous chercher comme il avait été convenu. Nous décollâmes de l’astroport de Bérisenkor, encombré par les énormes astronefs qui assurent la liaison entre Arbor et les autres planètes colonisées par les Sinzus. Notre ksill paraissait minuscule à côté d’elles.

À peine étions-nous partis que Souilik me confirma que je ferais partie de son état-major de « torpilleurs de soleils morts ». Il semblait être devenu un personnage sur Ella. Je me suis longtemps demandé pourquoi les Hiss ne cessaient de me nommer à des postes importants … et dangereux ! J’aurais certainement été plus à ma place dans mon équipe de biologistes. Les Sinzus ne manquaient pas, qui partageaient avec moi l’immunité au rayonnement mislik, et qui, de plus, étaient d’excellents physiciens. Mais je crois que les Elliens avaient tout à fait pris au sérieux mon assimilation, et que, pour eux, j’étais un Hiss, un Hiss à sang rouge, et non un étranger comme les Sinzus. De plus, il y a entre Souilik et moi une vraie et profonde amitié, et, en insistant pour que je l’accompagne, ce jeune Hiss exceptionnellement aventureux dans ce peuple d’aventuriers scientifiques me faisait le plus beau cadeau en son pouvoir, l’aventure.

Il m’est arrivé maintes fois de maudire, non point cette amitié, mais ses conséquences !

À notre retour sur Ella, nous nous installâmes dans ma maison de l’île Bressié. Ulna et « ma sœur Assila » s’entendirent fort bien. Nous continuâmes à travailler près d’un an dans notre équipe de biologistes, cherchant à immuniser totalement les Hiss contre le rayonnement mislik. Finalement, cela nous apparut comme théoriquement impossible: les ondes particulières émises par les Misliks détruisent le pigment respiratoire des Hiss et de toutes les humanités, sauf les Sinzus et nous-mêmes. Et à moins de changer de pigment respiratoire, ce qui est évidemment impraticable, il n’y a rien à faire. Assza étudia la question du point de vue de la physique, et arriva exactement au même résultat. Cependant nous parvînmes, par l’injection de certaines substances chimiques, à retarder l’action lytique pendant quelque temps, à condition de ne pas avoir affaire à un rayonnement trop intense.

Un soir, comme nous sortions du laboratoire, Souilik nous entraîna dans son ksill, et sans explications, décolla. Je commençais à être familiarisé avec la conduite de ces engins, et au bout de peu de temps il fut évident que nous étions en route pour Mars. Ni Ulna ni moi-même n’y étions jamais allés, aussi prîmes-nous la chose du bon côté. Le voyage se fit à l’allure spatiale maxima pour cette distance, le dixième de la vitesse de la lumière.

Mars est une planète sauvage, qui ressemble un peu à Arbor, mais en plus aride. Nous survolâmes le sol de très haut, puis Souilik fit piquer son ksill droit sur un énorme bâtiment, l’usine principale où étaient construits les ksills pour toutes les planètes. Que le terme d’usine n’éveille pas en toi l’idée d’un fracas insupportable. Les Hiss ont horreur du bruit, et tout se passait en silence, ou presque. Les ksills étaient assemblés sur une chaîne, par des automates que surveillaient de rares Hiss. Nous passâmes dans les vastes halls sans nous arrêter, et Souilik nous introduisit dans un immense hangar où se poursuivait la construction d’un ksill de proportions titanesques: mesurant plus de trois cents mètres de diamètre, sur une épaisseur de soixante mètres, il ne présentait pas la forme en lentille classique, mais plutôt celle d’un dôme surbaissé. Nous restâmes un moment à le contempler. Puis Souilik dit:

« Notre futur vaisseau, avec lequel nous irons rallumer les soleils.

— Mais pourquoi ces dimensions, et cette forme ? Dis-je.

Elles sont nécessaires. L’engin qui servira à rallumer les soleils est énorme, et ne peut être lancé. Il nous faudra donc atterrir sur la surface des étoiles mortes. Or tu sais comme moi que la pesanteur y est effroyable, et que nous serions immédiatement aplatis sous notre propre poids si nous ne disposions pas d’un champ antigravitique intense. Pour créer ce champ, il faudra dépenser une énergie fantastique: aussi est-ce une véritable centrale qui sera installée dans ce ksill. La forme en dôme permettra au ksill de mieux résister à son propre poids. De toute façon, je doute fort que nous puissions rester plus d’une basike sur un soleil mort ! »

Plusieurs mois passèrent encore. Petit à petit, je m’habituais à l’idée de participer à cette expédition impossible. Les jours coulaient, très calmes. Du moins semblaient-ils calmes. Mais, sur les Trois Planètes, tout ce que l’univers comptait de cerveaux prodigieusement doués travaillait jour et nuit à la grande œuvre. Parfois, cependant, je me prenais à penser, en contemplant les tranquilles paysages d’Ella, que toute cette sérénité recouvrait une activité vertigineuse, et je me sentais perdu, loin en arrière, comme un pauvre négrillon emporté par un express.

Au laboratoire je travaillais avec acharnement. Je me considérais en quelque sorte comme l’envoyé de la Terre, le représentant de notre civilisation occidentale, si fière de sa technique, technique dépassée, oh ! de combien, dans tant de cantons de l’univers. Il me semblait que si je faisais une découverte importante, j’affirmerais ainsi mon droit à vivre sur Ella, je cesserais d’être un parent pauvre, une curiosité, pour devenir un membre de la communauté des Terres humaines. Aussi lisais-je tard le soir les publications hiss, et je me faisais traduire par Ulna les travaux sinzus. Grâces en soient rendues à mes maîtres terrestres: si mes connaissances étaient souvent déficientes, mes méthodes de travail étaient bonnes et je pus rapidement assimiler les notions nécessaires.

Le plus curieux est que, pendant que je me tourmentais ainsi et gémissais sur mon ignorance, les Hiss me considéraient déjà comme un bon élément, et avaient depuis longtemps placé sous mes ordres de jeunes biologistes. De par mon organisation différente, je possédais en effet des connaissances qui leur étaient nouvelles. Quant aux Sinzus, s’ils ont poussé très loin la physique biologique — ils soignent à peu près toutes les maladies par des rayonnements appropriés, comme les Hiss —, ils avaient oublié, ou négligé, le côté chimique, et c’est justement dans cette voie que je parvins au résultat dont je t’ai parlé: protéger pendant quelque temps les Hiss contre les ondes misliks.

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