Ольга Тогоева - Дела плоти. Интимная жизнь людей Средневековья в пространстве судебной полемики

“Laditte Pucelle/ut trahie et baillée aux Anglois devant la ville de Compiègne” (Tho-massin M. Registre delphinal H Quicherat J. Op. cit. T. 4. P. 312, курсив мой — O.T.).

Vallet de Viriville A. Notes bibliographiques sur le Mirouer des femmes vertueuses H BEC. 1855. T. 16. P. 551–560.

См. прим. 24.

“Et n’est a croire que en refusast xxx mescuz, veu qu’il ferme les portes a Jehanne la Pucelle, par quoy fut prise. Et dit on que pour fermer lesd. portes il ot plusieurs lingotz d’or” (Champion P. Op. cit. P. 225, курсив мой — O.T.).

“Fut mise et détenue prisonnière; mais, par le moien d’aucuns ses bons amis, et pour certaines raisons que elle fist declairier envers le Roy et son conseil, c’est assavoir que le dessusdit Guillaume avoit par tirannie, et pour avoir le leur, fait morir piteusement en ses prisons son seigneur de père et dame de mère, et, de jour en jour, lui faisoit et avoit fait de long temps pluseurs rudesses, et, aveuc ce, menaçoit de la emmurer et tenir en prison toutte sa vie, obtint et eut pardon et remission du Roy” (Chronique de Mathieu d’Escouchy. T. 1. R 145–146).

“Vaillant homme de guerre, mais le plus tyran et faisant plus de tyrannie et horribles crimes qu’on porroit faire: prendre filles malgré touts ceulx quy en vouloient parler, les violer, faire morir gens sans pitié et les noyer” (Mémoires de Jacques Duclercq. T. 1. R 419).

“Un autre de pervers semblant, Guillaume de Flavy… lequel imputant sa mort à sa femme, en partie accusoit soy mesme avoir esté digne de mauvaise fin par la perversité de sa vie” (Chastellain G. Le Temple de Boccace / Oeuvres de Georges Chastellain / Ed. par K. de Lettenhove. Bruxelles, 1863–1866. 8 vol. T. 7. P. 95).

“Avoit ja vendue aus dessudictz Bourgoignons et Anglois la Pucelle, et pour parvenir a ses fins il la pressoit fort de sortir par l’une des portes de la ville, car le siégé en estoit pas devant icelle porte” (Bouchart A. Grandes Chroniques de Bretaigne / Texte établi par M.-L. Auger et G. Jeanneau, sous la dir. de B. Guenée. ¿Г. 1–2. P., 1286. T. 3. P., 1998. T. 2. P. 202, курсив мой — O. T.). Первое издание хроники Бушара вышло в 1514 г., и до 1541 г. она переиздавалась еще 5 раз: Vallet de Viriville А. Ор. cit. P. 551–552.

“Et pour ce que par la justice des hommes celuy de Flavy ne fut pugny de ce cas, Dieu le Créateur, qui ne veult délaisser ung tel cas impugny, permist depuis que la femme d’iceluy de Flavy nommee Blanche d’Auvrebreuch…. le suffoqua et l’estrang-la par l’ayde d’un sien barbier alors qu’il estoit couché ou lict” (Bouchart A. Op. cit. T. 2. P. 202).

Подробнее об особенностях трактовки истории Жанны д’Арк в такого рода источниках см.: Тогоева О.И. Еретичка, ставшая святой. С. 291–327.

“Mais celuy de Flavy avoit fait ceste ordonnance pource que il avoit ia vendu aux desusdiz Bourguignons et Angloys la Pucelle. Et pour parvenir ses fins il la pressoit fort de sortir par l’une des portes de la ville car le siege nëstoit pas devant icelle porte” (Mirouer des Femmes vertueuses. 2 éd. P., 1547, без пагинации). Как полагал Огюст Валле де Виривиль, автор «Зерцала» в качестве своего основного источника использовал именно хронику А. Бушара: Vallet de Viriville A. Op. cit. P. 551, 554.

“Ainsi que fit Blanche d’Auverbruckt à son mary le sieur de Flavy, capitaine de Compiègne et gouverneur, qui trahit et fut la cause de la perte et de la mort de la Pucelle d’Orléans. Et cette dame Blanche… l’estouffa et l’estrangla, dont le roy Charles septième lui en donna aussitost sa grace; à quoy aussi ayda bien la trahison du mary pour l’obtenir, possible plus que tout autre chose” (Brantôme. Les Dames galantes / Ed. par M. Simonin. P., 1962. P. 52). Русская цитата приводится по изданию: Брантом П. Галантные дамы / Пер. с фр. И. Волевич, Г. Зингер. М„2007. С. 40.

“Flavy par voyes illusoires trouva moyen d’eschaper la iustice, mais Dieu, vengeant sa trahison, soudain apres la prise de Ieanne luy osta Louys de Flavy son frere par le moyen d’un coup de boulet; et quant au traître, sa mort luy fut avancée par Blanche Danurebruch, sa femme, qui pour le mauvais traictement, qu’il luy faisoit, le suffoqua et estrangla par l’ayde de son barbier, lors qu’il estoit couché au lict” Çlhevet A>Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres. P., 1584. P. 281).

“Pour la mort duquel ledit Guillaume fut moult troublé et anoyeux, mais non obstant il ne s’en monstra nul samblant, ains pour resbaudir ses gens, brief ensievant, fist devant lui sonner ses menestrelx, ainsi qu’il avoit acoustumé de faire” (Chronique d’Enguerran de Monstrelet. T. 4. P. 391).

“Et depuis dirent et affermèrent plusieurs que, par le envie des capitaines de France, avec la faveur que aulcuns du conseil du roi avoient à Philippe duc de Bourgogne et à messire Jean de Luxembourg, on trouva couleur de faire morir laditte Pucelle par feu” (Chronique de Tournai // Corpus Chronicorum Flandriae… edidit J.-J. de Smet. Bruxelles, 1856. P. 417).

“D’autres disoient qu’aucuns de l’armée l’avoient faict mourir, pour cause quelle at-tribuoit tous ses honneurs des faicts d’armes à elle” (La chronique de Lorraine II Quicherat J. Op. cit. T. 4. P. 338).

Веаипе С. Jeanne dArc. Vérités et légendes. P., 2008. P. 128–129.

Сочинение H. Жиля выдержало 22 издания в XVI-начале XVII в.: Lanéry d’Arc P. Livre d’or de Jeanne d’Arc. Bibliographie raisonnée et analitique des ouvrages relatifs à Jeanne d’Arc. P., 1894. № 73; Huppert G. The Idea ôf Perfect History. Historical Erudition and Historical Philosophy in Renaissance France. Chicago;L„1970. P. 12–13.

“Disoyent aucuns qu’à ladicte retraicte la presse estoit si grande à la porte, quelle n’es-toit peu entrer” (Gilles N. Les Annales et croniques de France. P., 1553. Fol. 78v-79).

“Les autres disoyent que les barrières luy avoyent esté fermées à l’appetit d’aucuns des Capitaines François, qui estoyent desplaisans de ce que de tout ce qui se faisoit es guerres, la gloire estoit attribuée à ladicte Iehanne” (Ibid. Fol. 79, курсив мой — O.T.).

“Elle trouva la barrière fermée par la trahison de Guillaume Flavy Gouverneur de la Ville, qui supportait impatiemment de ce quelle avoit plus de crédit que luy parmi les gens de guerre” (Mezeray ЕЕ. de. Histoire de France depuis Faramond jusqu’au règne de Louis le juste. 3 vol. P., 1685. T. 2. P. 617).