“Ladicte Cour a ordonné et ordonne que ladicte Marthe Brossier, Silvine et Marie Brossier ses soeurs et Jacques Brossier leur pere estans en ceste ville, seront menez et conduits en la ville de Remorantin lieu de leur demeure par M. Nicolas Rapin Lieutenant de robbe courte en ladite Prevosté” (Ibid. P. 45).
25“Et ladicte Marthe Brossier par luy laissée en la garde dudit Jacques Brossier son pere, auquel ladite Cour fait inhibitions et defences, sur peine de punition cofporelle, de la laisser vaguer, ne sortir hors ladite ville, sans ordonnance et permission de M. Paul Gallus Juge chastelain de Remorantin” (Ibid. P. 45–46).
Ibid. P. 47.
“Par Mamert Pâtisson Imprimeur ordinaire du Roy” (Ibid. Без пагинации).
“La foy est une seure et certaine voye pour parvenir à vérité, salut et sagesse; la trop grande crédulité est un chemin qui nous précipité à faulseté, fraude, folie et superstition. Cette difference de foy et crédulité se pourrait demonstrer par plusieurs exemples des anciens: mais il n’y en a point de plus digne… que l’histoire de Marthe Brossier de Romorantin, prétendue inspiritee” (Ibid. P. 2, курсив мой — O.T.).
Ibid. Р. 2–3.
“Plusieurs Prélats, Théologiens, et Médecins… ont par une diligente observation de tous ses signes et actions découvert l’imposture et feintise de ceste femme” (Ibid.).
“Les agitations que nous y observons, ne retiennent rien de la nature des maladies, mesmes de celles ausquelles de prime face elles ressemblent le plus: n’estant ny epi-lepsie, laquelle suppose perte de tout sentiment et jugement; ny affection, que nous appelions hystérique, laquelle n’est jamais ou sans privation, ou sans contrainte d’haleine, desquelles choses il n’en paroit aucune icy” (Ibid. P. 18–19).
Основные признаки одержимости были изложены в уже упоминавшемся выше «Римском ритуале» 1614 г.: “Signa autem obsidentis daemonis sunt: Ignota lingua loqui pluribus verbis, vel loquentem intelligere; Distantia et occulta patefacere; Vires supra aetatis, seu conditionis naturam ostendere; et id genus alia, quae cum pluri-ma concurrunt, majora sunt indicia” (Rituale Romanum Pauli V. Pontificis maximis jussu editum. Mechliniae, 1854. P. 311). Тем не менее, и до публикации «Ритуа-ла» французские экзорцисты ссылались на те же самые симптомы. Подробнее см.: Sluhovsky М. A Divine Apparition or Demonic Possession? Female Agency and Church Authority in Demonic Possession in Sixteenth-Century France H Sixteenth Century Journal. 1996. T. 27. № 4. P. 1039–1055; Тогоева О.И. «Мужская» и «женская» одержимость в сочинениях французских демонологов XVI–XVII вв. // Адам и Ева. Альманах гендерной истории. 2014. Вып. 22. С. 183–205.
Discours véritable. P. 4–5,10–11.
“Alors luy fait présenter des reliques de la vraye Croix, lesquelles elle endura luy éstre mises en la bouche. On luy présente le chaperon d’un Docteur, lequel elle rejette vivement: comme si le chaperon d’un Théologien, ou la Mitre de l’Evesque avoyent plus de vertu et plus de divinité que les reliques de la vraye Croix” (Ibid. P. 6).
Ibid. P. 8–9.
“Davantage est il probable que depuis quinze mois estant si souvent agitee et tourmentée, elle demeurast grasse et en bon point” (Ibid. P. 16).
“Les actions de Marthe Brossier sont telles, quelles n’ont rien d’extraordinaire par dessus les loix de nature” (Ibid. P. 15).
“Il n’y a personne, je ne dy pas des bateleurs, mais des laquais de la Cour qui n’en fist autant” (Ibid.).
“Il y avoit quinze mois qu’on la menoit comme un singe, ou comme un ours, à Angers, Saumur, Clery, Orléans, Paris, et qu’on luy apprenoit à faire ces faults” (Ibid. P. 29).
“Laquelle… lisoit tousiours des livres de diablerie, et principalement celuy du diable de Laon, estoit fort propre a telles gentilesses et fictions diaboliques” (Ibid. P. 39). Упоминание «дьявола из Лана» в данном пассаже отсылало читающую публику к истории другой знаменитой французской одержимой, Николь Обри, речь о которой пойдет ниже.
“Si Marthe n’est point possédée de l’esprit malin, Cui bonciï A quelle fin fait elle toutes ces choses? Ce n’est point de nostre art de respondre à ceste question” (Ibid. P. 38).
“Si c’estoit par une folie, pensant que sa fille eust le diable au corps, ou pour faire quelque nouveau remuement, ou par avarice, Dieu le sçait… Mais la vérité est, que plusieurs ont baillé de l’argent au pere… Et ne faut douter, que si l’affaire eust reüssi, il n’eust beaucoup gaigné d’argent” (Ibid. P. 39–40).
“Car nous croyons par la foy Chrestienne les démons estre, entrer aux corps des hommes, et les tourmenter en plusieurs sortes, et tout ce que l’Eglise Catholique a déterminé de leur création, nature, puissance, effects, exorcismes, nous le tenons pour vray, ferme et stable comme le pôle” (Ibid. P. 14).
Ibid. Р. 12, 47.
“Rendront grâces à Dieu qui a découvert ceste imposture, de laquelle s’ensuivoy-ent non seulement des faulx miracles, mais aussi grandes divisions entre le peuple” (Ibid. P. 4).
“Les Ecclesiastiques y répugnent, disans que ceste cause de la femme prétendue démoniaque leur appartient. Les Prescheurs en crient tout hault” (Ibid. P. 12).
“Nihil a daemone. Multa ficta. A morbo pauca. Rien du diable; plusieurs choses feintes; peu de maladie” (Ibid. P. 6).
Оба сочинения были опубликованы де Берюлем под псевдонимом Леон д’Алексис: D’Alexis L. [Berulle P. de.] Traicté des Energumenes, suivi d’un discours sur la possession de Marthe Brossier; contre les calomnies d’un médecin de Paris. Troyes, 1599. Это не означало, что автор не хотел быть узнанным, напротив, в последующие годы он неоднократно издавал «Трактат об энергуменах» под своим именем. Как полагает Софи Удар, в 1599 г. псевдоним был выбран по той причине, что автор даже на титульном листе своего сборника полемизировал с Мишелем Мареско, трактат которого был опубликован анонимно: Houdard S. La possession de Marthe Brossier. P. 124.
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