“Louvain se loga a Noion, près duquel lieu demouroient feu Guillaume de Flavy et sa femme. Louvain voult trouver moien d’avoir accointance eu lostel de feu Guillaume de Flavy, fist tant qu’il y eust par un receveur de Guillaume de Flavy” (Champion P. Op. cit. P. 265).
“Des lors Louvain et Blanche s’escrivoient plusieurs lettres, dont furent nouvelles par le pais. Ung sergent nomme Nycaise en parla: par ce Louvain le fit batre” (Ibid.).
“lllec s’accointa de Jehan Boquillon, barbier, et du bastard qui firent le murdre de feu Guillaume de Flavy. Par eulx furent faictes plusieurs promesses de mariage et portées plusieurs lettres Louvain et Blanche par l’un l’autre” (Ibid.).
“Entreprindrent le tuer quant dormirait apres disner et l’estoufferoient.d’un orillier” (Ibid. P. 266).
“Lequel commença a lef sentir (ядовитые вещества — O.T.), et trouva son potaige fort salé, et dist au bastart qu’il en tatast. Qui n’osa y contredire, et dist au barbier que s’estoit cuidé empoisonner lui mesmes; lequel lui dist mangeast qu’il d’aqcune chose qu’il nomme, et qu’il seroit garanti” (Ibid.).
“Car elle n’avoit lors que IX ans, mais ce nonobstant il l’espousa trois mois apres” (Ibid. P. 267).
71“Marchanda de faire morir la défenderesse sa femme. Print la mere et la détint en ung chastel, print aussi le pere et le détint où chastel de Pernant où par rage.de fin l’a fait morir. Le tenoit enchesné et, par rage de fin, manga ses souüers, voire encore sa fiante” (Ibid.).
“Sadite femme n’avoit que vivre…; souffrait que les serviteurs la villenassent, lui de-fendoit sa table et son lit” (Ibid. P. 267–268).
“Finaliter marchanda a son bastart de l’empoisonner et lui dist s’il ne la faisoit morir, qu’il le fairoit morir. Ledit bastart s’en descouvry a la défenderesse” (Ibid. P. 268).
Ibid. P. 111, note 4. Первая попытка отомстить Пьеру де Лувену за смерть Гийома относилась еще к 1451 г. Тогда подручные братьев де Флави смогли лишь ранить его, за что поплатились жизнью: “Monseigneur le lieutenant fit dresser ung gibet tout neuf, pour pendre cinq hommes… lesquels… avoient navré Pierre de Louvain, chevalier, luy estant au service du roy, et l’avoient espié par plusieurs journées, le cuidant tuer, pour certains débats qui estoient dès il y avoit long-temps meus entre iceux de Louvain et de Flavy” (Chartier J. Op. cit. T. 2. P. 311–312).
Об использовании принципа талиона во французской средневековой практике, как судебной, так и парасудебной, см. выше: Глава 2.
О наличии у Бланш шестерых сыновей от Пьера де Лувена сообщалось в иске от 19 мая 1485 г„касавшегося утраченных ранее земельных владений, которые они себе надеялись вернуть: “Entre maistre Glaude de Louvain, messire Gilles, Anthoine, Barthelet, Nicolas et Anthoine Louvains appellans de maistre Pierre de Ce-risay, conseiller du roy en la court de céans d’une part… Piedefer pour lesditz appellans dit pour ses causes d’appel que l’an mil iiij' cinquante et deux messire Pierre de Louvain, pere desditz appellans, acquist de dame Blanche d’Auvrebruech, leur mere, leur terre de Beu, Nelle, Herlyes, Tilloy*et autres declairées es lectres d’aequisicion silice faictes” (Champion P. Op. cit. P. 269–270).
Данное письмо о помиловании также отсутствует в архивах королевской канцелярии. О его существовании известно лишь по анонимной записи, обнаруженной в своей время Жюлем Кишра и датирующейся, вероятно, уже XVI в.: “Pour quoi, ladicte d’Awrebruche aiant obtenu en juillet 1449 lettres de remission, la-dicte remission n’auroit esté entérinée que par arrest du Parlement du 5 juin 1500, LU. ans après le fait” (Suite de mémoire à consulter sur Guillaume de Flavy H Quicherat J. Op. cit. T. 5. P. 368–373, здесь P. 373). Неизвестный автор, правда, ошибся в датах: в действительности речь шла о ратификации второго письма о помиловании, полученного Бланш д’Овербрюк в 1450 г.
Mestre J.-B. Guillaume de Flavy n’a pas trahi Jeanne d’Arc. P., 1934. P. 206.
Подробнее об этой операции см.: Champion P. Ор. cit. Р. 32–46.
“Et lesdiz François rentrèrent en Compiengne, dolans et courroucés de leur perte. Et par espécial eurent moult grant desplaisance pour la prise d’ycelle Pucelle” (Chronique d’Enguerran de Monstrelet. T. 4. P. 388).
“E Christo I piaqua I adevegna el contrario, segundo сото s’a dito, se questa cosa sia cusy la veritade!” (Chronique d’Antonio Morosini. Extraits relatifs à l’histoire de France / Ed. par G. Lefèvre-Pontalis, L. Dorez. 4 vol. P., 1901. T. 3. P. 356).
“Eidem Johanne infaustum omen atque infelix valde contigit. Nam, cum certo die cum mul-tis armatis opidum exiens in hostes impetum faceret, ab uno milite Burgundione capta fuit” (Basin T. Histoire de Charles VII / Ed. par Ch. Samaran. T. 1–2. P„1964. Т.1.Р. 152).
Подробнее см.: Тогоева О.И. Еретичка, ставшая святой. С. 179–270.
Первоначальный вариант хроники был создан Жаном Шартье до 1450 г. и записан на латыни. В нем осаде Компьеня и пленению Жанны д’Арк была уделена всего одна фраза, и наш герой в ней не упоминался: “Villa de Compendio ab An-glicis obseditur, qui ibidem Puellam rapuerunt” (Cronica regis Karoli, hujus nominis septimi H BNE Nouv. acq. lat. 1796. Fol. 49).
“Dont le roy fut d’abord très mal content, et touteffoiz plussieurs disoient que la désobéissance que icellui de Flavy avoit faicte avoit prouffité au roy, car par icelle ville furent les Angloiz et Bourgueignons trèsfort endommagez, et fut cause d’entretenir les autres villes que ledit roy avoit conquises” (Chartier J. Op. cit. T. 1. P. 125).
“Et estoit chose notoire que, depuis que ladite espée fut rompue, ladite Jehanne ne prospéra en armes au prouffit du roy ne autrement, ainssi que par avant avoit fait” (Ibid. P. 122–123).
” “Aulcuns veullent dire que quelquung des Francoys fut cause de l’empeschement quelle ne peust retirer, qui est chose facile a croire, car on ne trouve point qu’il n’y eust aulcun Francoys, au moins parmi les hommes de non, prins ne blece en ladicte barrière. Je ne veulx pas dire qu’il soit vray. Mais quoy qu’il en soit ce fut grand dommaige pour lé roy et le royaume” (Compilation du manuscrit 518 d’Orléans sur la mission, le® victoires et la capture de Jeanne la Pucelle H La Minute française des interrogatoires de Jeanne la Pucelle d’après le Réquisitoire de Jean d’Estivet et les manuscripts de d’Urfé et d’CTrléans / Ed. par P. Doncoeur. Melun, 1952. P. 55–77, здесь P. 67, курсив мой — O. T.).
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