Carlo Collodi - Les Aventures De Pinocchio
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- Название:Les Aventures De Pinocchio
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– Dis-moi, mon petit grillon, sais-tu où je pourrais trouver un verre de lait pour papa?
– Tu trouveras du lait chez Giangio le maraîcher. Il possède des vaches.
C’est le troisième champ à partir d’ici.
Pinocchio courut donc chez le maraîcher qui lui demanda:
– Quelle quantité de lait veux-tu?
– Un verre plein.
– Un verre de lait coûte un sou. Commence donc par me donner un sou.
– Mais je n’ai même pas un centime – répondit Pinocchio, à la fois vexé et désolé.
– Alors, jeune marionnette, rien à faire! Si tu n’as même pas un centime à me donner, moi je n’ai même pas un doigt de lait à te vendre.
– Tant pis! – dit Pinocchio qui n’avait plus qu’à s’en aller.
– Attends un peu! – ajouta Giangio le maraîcher – On peut toujours s’arranger. Cela t’irait de tourner la noria?
– La noria? C’est quoi?
– C’est cette machine en bois qui sert à remonter l’eau du puits pour arroser mes légumes.
– Je vais essayer.
– Dans ce cas, tu me tires une centaine de seaux et, en échange, je te donne un verre de lait.
– D’accord.
Giangio conduisit la marionnette dans le potager et lui montra comment faire fonctionner la noria. Pinocchio se mit immédiatement au travail mais il n’avait pas encore tiré ses cent seaux d’eau qu’il était déjà ruisselant de sueur de la tête aux pieds. Jamais il n’avait éprouvé une telle fatigue.
– Jusqu’à présent, c’est mon âne qui faisait ce travail pénible mais la pauvre bête est moribonde. – expliqua le maraîcher.
– Je pourrais le voir? – demanda Pinocchio.
– Bien sûr.
En entrant dans l’écurie, Pinocchio vit un joli petit âne couché sur la paille, usé par trop de travail et pas assez de nourriture.
Il le regarda longuement et se dit, troublé:
– Mais cet ânon, je le connais! J’ai déjà vu sa tête quelque part!
Alors, se penchant vers lui et utilisant le langage des ânes, il lui demanda:
– Qui es-tu?
Le petit âne parvint à ouvrir les yeux et balbutia, dans le même dialecte:
– Je… m’appelle… La…Mè…che…
Puis, refermant les yeux, il expira.
– Pauvre Lucignolo! – soupira Pinocchio en essuyant avec de la paille une larme qui coulait le long de sa joue.
– Tu es ému par un âne qui ne t’a rien coûté? – s’étonna le maraîcher – Qu’est-ce que je devrais dire, moi qui l’ai payé quatre pièces d’or comptant!
– C’est à dire… c’était mon ami!
– Un ami?
– Oui, un copain de l’école.
– Comment! – s’esclaffa Giangio qui riait à gorge déployée – Comment!
Tu avais des bourricots comme camarades de classe? Eh bien! Tu as dû faire de fameuses études!
La marionnette, froissée par cette remarque, ne répondit rien, prit son verre de lait encore chaud et s’en retourna à la maison du grillon.
Il continua, cinq mois durant, à se lever chaque jour avant l’aube pour aller manœuvrer la noria afin de gagner les verres de lait qui faisait tant de bien à son papa dont la santé était délicate. Non content d’exercer cette tâche, il profita de son temps libre pour apprendre à fabriquer avec du jonc corbeilles et paniers. Grâce à l’argent qu’il gagnait ainsi, il réussit à faire face aux dépenses domestiques qu’il gérait avec beaucoup de sagesse. Parmi mille autres choses, il fabriqua également une élégante carriole pour promener son père afin qu’il prenne un peu l’air quand il faisait beau.
Lors des veillées, il s’entraînait à lire et à écrire. Pour la lecture, il avait acheté au village, pour quelques centimes, un gros livre auquel il manquait les premières et les dernières pages. Pour l’écriture, il utilisait une brindille en guise de plume, et comme il n’avait ni encre ni encrier, il la trempait dans un petit récipient rempli de jus de mûres et de cerises.
Il en résulta que, grâce à sa volonté d’apprendre, de travailler et d’aller de l’avant, non seulement il parvint à soigner son père toujours maladif, mais il put aussi mettre de côté assez d’argent pour s’acheter un habit neuf.
Un matin, il dit à Geppetto:
– Papa, je vais au marché m’acheter une veste, un chapeau et des chaussures. Et quand je rentrerai, je serai tellement chic que vous me prendrez pour un grand monsieur.
Une fois dehors, il se mit à courir, tout content et joyeux quand, soudain, il entendit qu’on l’appelait par son nom. C’était une belle Limace qui sortait d’une haie:
– Tu ne me reconnais pas? – demanda la Limace.
– C’est à dire…
– Tu ne te rappelles pas la Limace qui servait de femme de chambre à la Fée aux cheveux bleu-nuit? De cette nuit où je suis descendue pour te donner de la lumière alors que tu avais un pied coincé dans la porte de sa maison?
– Oui, oui, je me rappelle tout – s’exclama Pinocchio – Réponds-moi vite, jolie Limace! Où as-tu laissée ma bonne Fée? Que fait-elle maintenant? M’a-t-elle pardonné? Ne m’a-t-elle pas oublié? Est-ce qu’elle m’aime toujours? Elle est loin d’ici? Je pourrais la retrouver?
A toutes ces questions formulées par la marionnette dans la plus grande précipitation et sans même reprendre souffle, la Limace répondit avec son flegme coutumier:
– Ah, mon pauvre Pinocchio! Ta bonne Fée gît sur un lit d’hôpital!
– Elle est à l’hôpital?
– Malheureusement! Elle a eu bien des malheurs! Maintenant, elle est gravement malade et n’a même plus de quoi s’acheter un morceau de pain.
– Oh, quelle peine tu me fais! Pauvre, pauvre Fée! Si j’avais un million, je volerais jusqu’à elle pour le lui donner. Mais je n’ai que ces quarante sous, juste de quoi m’acheter des vêtements. Prends-les, Limace, et porte-les immédiatement à ma bonne Fée.
– Mais tes vêtements?
– Que m’importe de nouveaux habits! Je vendrais les haillons que je porte si cela pouvait l’aider. Va, Limace! Dépêche-toi! Et d’ici deux jours, reviens à cet endroit! Peut-être pourrais-je te donner encore un peu d’argent. Jusqu’à présent, j’ai travaillé pour aider mon papa. Désormais, je travaillerai cinq heures de plus pour ma maman. Au revoir, Limace! A après-demain!
La Limace, contrairement à son habitude, fila comme un lézard sortant de son trou au plus fort de la canicule du mois d’août.
Quand Pinocchio fut revenu chez lui, Geppetto lui demanda:
– Et cette veste neuve?
– Impossible d’en trouver une qui m’aille! Ce n’est pas grave: je l’achèterai une autre fois.
Et ce soir-là, au lieu de veiller jusqu’à dix heures, Pinocchio travailla jusqu’à minuit tapant. Au lieu de huit paniers, il en fit seize.
A peine couché, il s’endormit. Mais dans son sommeil, il vit en songe la Fée, souriante et éblouissante de beauté, qui lui dit ceci après lui avoir donné un baiser:
– Bravo Pinocchio! Parce que tu as si bon cœur, je te pardonne pour toutes les bêtises que tu as faites jusqu’à aujourd’hui. Les enfants qui s’occupent tendrement de leurs parents quand ils sont dans la gène ou qu’ils sont malades méritent toujours louanges et affection. Même s’ils ne sont pas toujours des modèles d’obéissance et de bonne conduite. Si, à l’avenir, tu deviens raisonnable, tu trouveras le bonheur.
Le rêve s’achevait ainsi. Mais, à son réveil, Pinocchio ouvrit de grands yeux.

Car, figurez-vous qu’en se réveillant Pinocchio découvrit, émerveillé, qu’il n’était plus une marionnette en bois, qu’il ressemblait enfin à un enfant comme un autre! La pièce aux murs nus de la cabane en paille était devenue une jolie chambre meublée et décorée avec une élégante simplicité. Sautant du lit, il découvrit aussi un costume neuf, un nouveau chapeau et une paire de bottines en cuir qui lui allèrent parfaitement.
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