Luc Besson - Arthur et la vengeance de Maltazard

Здесь есть возможность читать онлайн «Luc Besson - Arthur et la vengeance de Maltazard» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Сказка, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Arthur et la vengeance de Maltazard: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Arthur et la vengeance de Maltazard»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

"Au secours!" Inscrit sur un grain de riz, ce cri d'alarme est remis à Arthur par une araignée. Les Minimoys sont en danger! Il n'y a pas une seconde à perdre. Imaginer Sélénia entre la vie et la mort lui est insupportable. Avec la complicité de son chien Alfred, Arthur échappe à la surveillance de ses parents et rejoint la maison de ses grands-parents. Bientôt minuit: heure fatidique où le rayon de lune frappera la longue-vue d'Archibald et déclenchera l'ouverture du passage vers le monde des Minimoys. Mais un nuage glisse de la nuit et s'apprête à cacher la lune...

Arthur et la vengeance de Maltazard — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Arthur et la vengeance de Maltazard», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mais la lame l'empêche d'émettre le moindre son de sa bouche pourtant ouverte.

- Quel plaisir de te revoir, jeune Arthur ! dit Maltazard de sa voix aussi agréable qu'une scie électrique sur une barre en fer. Rien qu'au son de sa voix, il a fait trembler le village entier et les gens sont tétanisés par cette vision d'horreur qui vient de les envahir.

Maltazard, que tout le monde croyait disparu dans les décombres de Nécropolis, est malheureusement bel et bien vivant et il marque son retour de la plus sanguinaire des façons. Mais cette prise d'otage est bien le minimum que l'on pouvait attendre d'un personnage aussi machiavélique.

- Tu as un joli collier ! ironise Maltazard en apercevant le coquillage qui pend au cou d'Arthur. Bienvenue dans le cercle de la nature, mon cher cousin ! ajoute-t-il en ricanant. Arthur serait ravi de lui montrer qu'il a maintenant tout du tigre en lui sautant dessus, mais Maltazard est plus rapide qu'un tigre et il fait pression avec son couteau sur la gorge de Sélénia. Arthur s'arrête aussitôt, coupé dans son élan. Il n'y a pas vraiment d'intérêt à récupérer une princesse à la gorge tranchée. Il faut réfléchir. Trouver une autre solution. Gagner du temps.

- Je sais maintenant comment Sélénia a perdu sa mère ! Miro m'a raconté l'histoire ! lui lance Arthur, pour capter son attention.

- Belle histoire, n'est-ce pas ? Mais je vais t'en écrire une nouvelle bien plus sympathique encore ! Tu auras de quoi passer de bonnes soirées d'hiver au coin du feu ! lui répond Maltazard d'un ton sarcastique.

L'odieux M pousse sa prisonnière et entre définitivement dans le village. Arthur recule devant eux, histoire de ralentir leur progression et de donner du temps aux Minimoys. Du temps pour réfléchir à quelque chose, n'importe quoi, du moment que ça puisse sauver Sélénia. Mais les Minimoys n'ont pas l'esprit guerrier ni tortueux et ils sont aussi démunis qu'une poule devant une bombe atomique.

- Pourquoi ne pas faire comme avec la reine ? Je suis prince, maintenant. Ça vaut bien une princesse. Prenez-moi en échange. Je vous donne ma vie contre la sienne ! lui suggère Arthur en l'obligeant à s'arrêter.

- Nooon ! hurle la princesse, et Maltazard a toutes les peines du monde à l'empêcher de gesticuler.

Il est obligé d'utiliser toute la force de son bras pour maintenir la jeune fille. La pression devient si forte que Sélénia ne peut plus bouger et elle commence à tourner de l'œil.

- C'est gentil de ta part, jeune Arthur. Il y a quelques années, effectivement, ce genre de troc m'amusait. Mais aujourd'hui, j'ai des ambitions bien plus grandes et ta misérable vie ne m'intéresse pas ! lance Maltazard, aussi méprisant qu'une bourgeoise devant un ticket de métro.

- Peut-on demander à Son Altesse, à Sa Grandeur Sérénissime, quel genre de projet elle a en tête ? demande Arthur, qui essaye la flatterie.

Il fait bien, ça marche toujours sur les dictateurs et les tordus de son espèce. Maltazard s'arrête et prend la pose, comme en interview.

- J'ai effectivement de grands projets et le premier est de quitter ces territoires minables qui ne sont pas à la hauteur de mes ambitions ! déclare Maltazard, comme s'il récitait du Molière. Je vais partir vers d'autres contrées, plus adaptées à ma taille et mon génie. J'ai décidé de voir... plus grand ! ajoute-t-il en pointant un doigt vers le ciel.

Arthur commence à comprendre.

- C'est vous qui avez envoyé le message sur le grain de riz ? demande-t-il, comme s'il avait déchiffré d'un coup toute l'énigme. Vous m'avez envoyé un message de détresse, car vous saviez que j'essaierais de faire quelque chose pour sauver mes amis et que je chercherais à les rejoindre, donc à utiliser le rayon pour ouvrir la porte qui mène aux Minimoys. Mais ce qui vous intéresse, ce n'est pas de « rétrécir », mais bien au contraire de « grandir ». En ouvrant le chemin des Minimoys, je vous ouvrais, par la même occasion, le chemin vers les humains.

Si les bras de Maltazard n'avaient pas été occupés à maintenir, Sélénia, celui-ci aurait volontiers applaudi Arthur.

- Bravo, jeune garçon, tu es décidément très perspicace ! avoue Son Altesse.

Maltazard avait eu un mal de chien à trouver un grain de riz et il avait dû monter toute une expédition pour en ramener un. Il trouva d'abord, au fond de la Sixième Terre, un passeur de niveau qui connaissait la maison des humains comme sa poche, et, quand M lui décrivit l'aliment recherché, le passeur lui indiqua immédiatement la cuisine. Maltazard avait longé les canalisations verticales pour monter jusqu'au rez-de-chaussée. Le premier humain qu'il rencontra était Marguerite. Elle s'affairait dans la cuisine, et Maltazard fut fasciné de voir la minutie avec laquelle la grand-mère préparait à manger. Fasciné aussi de voir tous ces instruments, ce four qui chauffe en tournant un bouton, cette eau qui coule rien qu'en ouvrant un robinet, ce mixeur qui mélange les fruits en quelques secondes et les transforme en purée. Tout l'émerveillait. Le moulin à poivre, le toaster qui faisait sauter le pain en l'air, le frigo qui gardait un morceau d'hiver en plein été, et surtout cet instrument tout tordu qui permettait de faire sauter les bouchons. L'ustensile qui le fascinait le plus était tout de même celui que Marguerite utilisait pour râper les légumes.

La grand-mère s'était fait avoir au supermarché par un vendeur à la criée qui lui avait revendu une série de râpes à découper les légumes de façon décorative. Elle pouvait donc transformer un radis en fleur, mettre de la dentelle autour d'un œuf dur et transformer une tranche de navet en étoile à cinq branches. Elle avait évidemment passé une heure dans la cuisine à essayer chacune des râpes sur tous les fruits et légumes qu'elle avait pu trouver dans le réfrigérateur. Cette démonstration avait subjugué Maltazard. Toute cette création, ce talent, simplement pour le plaisir d'agrémenter un repas. Il en avait les larmes aux yeux, ce qui lui arrivait très rarement. D'abord parce que ses larmes étaient acides et qu'il évitait donc de pleurer, puisque ça lui faisait extrêmement mal, ensuite parce que son esprit malade ne lui donnait pas accès à l'émotion.

Pourtant là, dans cette cuisine, devant cet acte de création absolue, cet art éphémère qui alliait volupté et géométrie, Son Altesse craquait littéralement. Il se sentait revivre, comme si son cœur, trop longtemps éteint, s'était enfin remis à battre. Il n'avait d'habitude dans sa tête qu'un long bruit de marteau-piqueur qui venait de s'arrêter pour faire place à du Mozart. La vie de Maltazard avait ici basculé. Cette vieille dame le fascinait et il venait tous les jours la voir en cuisine. Il avait même dormi plusieurs fois dans l'un des placards, mais un être horrible l'avait surpris en pleine nuit avec un jet de gaz toxique. Comme Maltazard était déjà tellement pourri de l'intérieur, il avait été insensible aux effets de cette bombe.

Il avait aussi fait connaissance avec la mère d'Arthur qu'il trouvait très drôle. Quand elle cherchait un verre, elle ouvrait tous les placards en râlant pour finalement décider de ne plus boire. Pourtant, même lui, en quelques jours, savait où se trouvaient les verres, les assiettes, les couverts et autres ustensiles.

Il savait même où se cachait la petite bouteille de whisky qu'Archibald venait caresser de temps en temps. Maltazard avait enfermé Archibald pendant plus de trois ans dans ses fameuses prisons de Nécropolis et il le regrettait aujourd'hui, car Archibald était un homme bon. Tous les jours il venait réparer un truc dans la cuisine à la demande de Marguerite. Tantôt l'évier qui se bouche, tantôt une porte de placard qui grince. Il aiguisait les couteaux, enlevait le calcaire des machines, réparait le ventilateur et autres modernités qui tombaient régulièrement en panne. Maltazard était fasciné de voir ce petit couple s'entraider de la sorte et cette complicité, qui les rendait joyeux, le bouleversait. Il n'avait jamais eu ce genre de rapport avec qui que ce soit, pas même avec ses parents, puisqu'ils l'avaient abandonné dès sa naissance. L'amour, la complicité, l'amitié, le partage. Tout ceci lui était totalement inconnu et il avait pris depuis longtemps l'habitude de ne rien partager. Il allait donc envahir ce nouveau monde qui le fascinait et en devenir le maître absolu, sans que cela lui pose un problème particulier.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Arthur et la vengeance de Maltazard»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Arthur et la vengeance de Maltazard» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Arthur et la vengeance de Maltazard»

Обсуждение, отзывы о книге «Arthur et la vengeance de Maltazard» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x