Les Mille Et Une Nuits Tome I
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«Le vizir fut promptement obéi; ses gens, armés de bâtons et conduits par l’eunuque noir, se rendirent en diligence chez Bedreddin Hassan, où ils mirent en pièces les plats, les chaudrons, les casseroles, les tables et tous les autres meubles et ustensiles qu’ils trouvèrent, et inondèrent sa boutique de sorbet, de crème et de confitures. À ce spectacle, Bedreddin: Hassan, fort étonné, leur dit d’un ton de voix pitoyable: «Hé! bonnes gens, pourquoi me traitez-vous de la sorte? De quoi s’agit-il? Qu’ai-je fait? – N’est-ce pas vous, dirent-ils, qui avez fait la tarte à la crème que vous avez vendue à l’eunuque que vous voyez? – Oui, c’est moi-même, répondit-il: qu’y trouve-t-on à dire? Je défie qui que ce soit d’en faire une meilleure.» Au lieu de lui repartir, ils continuèrent de briser tout, et le four même ne fut pas épargné.
«Cependant les voisins étant accourus au bruit, et fort surpris de voir cinquante hommes armés commettre un pareil désordre, demandaient le sujet d’une si grande violence, et Bedreddin, encore une fois, dit à ceux qui la lui faisaient: «Apprenez-moi, de grâce, quel crime je puis avoir commis, pour rompre et briser ainsi tout ce qu’il y a chez moi? – N’est-ce pas vous, répondirent-ils, qui avez fait la tarte à la crème que vous avez vendue à cet eunuque? – Oui, oui, c’est moi, repartit-il; je soutiens qu’elle est bonne, et je ne mérite pas ce traitement injuste que vous me faites. Ils se saisirent de sa personne sans l’écouter, et après lui avoir arraché la toile de son turban, ils s’en servirent pour lui lier les mains derrière le dos, puis, le tirant par force de sa boutique, ils commencèrent à l’emmener.
«La populace qui s’était assemblée là, touchée de compassion pour Bedreddin, prit son parti et voulut s’opposer au dessein des gens de Schemseddin Mohammed; mais il survint en ce moment des officiers du gouverneur de la ville, qui écartèrent le peuple et favorisèrent l’enlèvement de Bedreddin, parce que Schemseddin Mohammed était allé chez le gouverneur de Damas, pour l’informer de l’ordre qu’il avait donné et pour lui demander main forte, et ce gouverneur, qui commandait sur toute la Syrie au nom du sultan d’Égypte, n’avait eu garde de rien refuser au vizir de son maître. On entraînait donc Bedreddin malgré ses cris et ses larmes.»
Scheherazade n’en put dire davantage à cause du jour qu’elle vit paraître. Mais le lendemain elle reprit sa narration, et dit au sultan des Indes:
XCVI NUIT.
Sire, le vizir Giafar continuant de parler au calife: «Bedreddin Hassan, dit-il, avait beau demander en chemin, aux personnes qui l’emmenaient, ce que l’on avait trouvé dans sa tarte à la crème, on ne lui répondait rien. Enfin il arriva sous les tentes, où on le fit attendre jusqu’à ce que Schemseddin Mohammed fût revenu de chez le gouverneur de Damas.
«Le vizir, étant de retour, demanda des nouvelles du pâtissier. On le lui amena. «Seigneur, lui dit Bedreddin, les larmes aux yeux, faites-moi la grâce de me dire en quoi je vous ai offensé. – Ah! malheureux, répondit le vizir, n’est-ce pas toi qui as fait la tarte à la crème que tu m’as envoyée? – J’avoue que c’est moi, repartit Bedreddin: quel crime ai-je commis en cela? – Je te châtierai comme tu le mérites, répliqua Schemseddin Mohammed, et il t’en coûtera la vie pour avoir fait une si méchante tarte. – Hé! bon Dieu, s’écria Bedreddin, qu’est-ce que j’entends! Est-ce un crime digne de mort d’avoir fait une méchante tarte à la crème? – Oui, dit le vizir, et tu ne dois pas attendre de moi un autre traitement.»
«Pendant qu’ils s’entretenaient ainsi tous deux, les dames, qui s’étaient cachées, observaient avec attention Bedreddin, qu’elles n’eurent pas de peine à reconnaître malgré le long temps qu’elles ne l’avaient vu. La joie qu’elles en eurent fut telle qu’elles en tombèrent évanouies. Quand elles furent revenues de leur évanouissement elles voulaient s’aller jeter au cou de Bedreddin; mais la parole qu’elles avaient donnée au vizir de ne se point montrer l’emporta sur les plus tendres mouvements de la nature.
«Comme Schemseddin Mohammed avait résolu de partir cette même nuit, il fit plier les tentes et préparer les voitures pour se mettre en marche, et à l’égard de Bedreddin, il ordonna qu’on le mît dans une caisse bien fermée et qu’on le chargeât sur un chameau. D’abord que tout fut prêt pour le départ, le vizir et les gens de sa suite se mirent en chemin. Ils marchèrent le reste de la nuit et le jour suivant sans se reposer. Ils ne s’arrêtèrent qu’à l’entrée de la nuit. Alors on tira Bedreddin Hassan de la caisse pour lui faire prendre de la nourriture; mais on eut soin de le tenir éloigné de sa mère et de sa femme, et pendant vingt jours que dura le voyage, on le traita de la même manière.
«En arrivant au Caire, on campa aux environs de la ville par ordre du vizir Schemseddin Mohammed, qui se fit amener Bedreddin, devant lequel il dit à un charpentier qu’il avait fait venir: «Va chercher du bois et dresse promptement un poteau. – Hé! seigneur, dit Bedreddin, que prétendez-vous faire de ce poteau? – T’y attacher, repartit le vizir, et te faire ensuite promener par tous les quartiers de la ville, afin qu’on voie en ta personne un indigne pâtissier qui fait des tartes à la crème sans y mettre de poivre.» À ces mots, Bedreddin Hassan s’écria d’une manière si plaisante, que Schemseddin Mohammed eut bien de la peine à garder son sérieux: «Grand Dieu, c’est donc pour n’avoir pas mis de poivre dans une tarte à la crème qu’on veut me faire souffrir une mort aussi cruelle qu’ignominieuse!»
En achevant ces mots, Scheherazade, remarquant qu’il était jour, se tut, et Schahriar se leva en riant de tout son cœur de la frayeur de Bedreddin, et fort curieux d’entendre la suite de cette histoire, que la sultane reprit de cette sorte le lendemain, avant le jour:
XCVII NUIT.
Sire, le calife Haroun Alraschid, malgré sa gravité, ne put s’empêcher de rire quand le vizir Giafar lui dit que Schemseddin Mohammed menaçait de faire mourir Bedreddin pour n’avoir pas mis de poivre dans la tarte à la crème qu’il avait vendue à Schaban. «Hé quoi! disait Bedreddin, faut-il qu’on ait tout rompu et brisé dans ma maison, qu’on m’ait emprisonné dans une caisse, et qu’enfin on s’apprête à m’attacher à un poteau, et tout cela parce que je ne mets pas de poivre dans une tarte à la crème! Hé! grand Dieu, qui a jamais ouï parler d’une pareille chose? Sont-ce là des actions de musulmans, de personnes qui font profession de probité, de justice, et qui pratiquent toutes sortes de bonnes œuvres?» En disant cela il fondait en larmes; puis, recommençant ses plaintes: «Non, reprenait-il, jamais personne n’a été traité si injustement ni si rigoureusement. Est-il possible qu’on soit capable d’ôter la vie à un homme pour n’avoir pas mis de poivre dans une tarte à la crème? Que maudites soient toutes les tartes à la crème, aussi bien que l’heure où je suis né! Plût à Dieu que je fusse mort en ce moment!»
Le désolé Bedreddin ne cessa de se lamenter, et lorsqu’on apporta le poteau et les clous pour l’y clouer, il poussa de grands cris à ce spectacle terrible. «Ô ciel, dit-il, pouvez-vous souffrir que je meure d’un trépas infâme et douloureux! et cela pour quel crime? Ce n’est pas pour avoir volé ni pour avoir tué, ni pour avoir renié ma religion: c’est pour n’avoir pas mis de poivre dans une tarte à la crème.»
Comme la nuit était alors déjà assez avancée, le vizir Schemseddin Mohammed fit remettre Bedreddin dans sa caisse et lui dit: «Demeure là jusqu’à demain; le jour ne se passera pas que je ne te fasse mourir.» On emporta la caisse et l’on en chargea le chameau qui l’avait apportée depuis Damas. On chargea en même temps tous les autres chameaux, et le vizir étant remonté à cheval, fit marcher devant lui le chameau qui portait son neveu, et entra dans la ville, suivi de tout son équipage. Après avoir passé plusieurs rues où personne ne parut parce que tout le monde s’était retiré, il se rendit à son hôtel, où il fit décharger la caisse, avec défense de l’ouvrir que lorsqu’il l’ordonnerait.
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