Les Mille Et Une Nuits Tome III
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Les souhaits des trois sœurs, et particulièrement celui de la cadette, parurent si singuliers au sultan Khosrouschah, qu’il résolut de les contenter, et sans rien communiquer de ce dessein à son grand vizir, il le chargea de bien remarquer la maison pour venir les prendre le lendemain, et de les lui amener toutes trois.
Le grand vizir, en exécutant l’ordre du sultan le lendemain, ne donna aux trois sœurs que le temps de s’habiller promptement pour paraître en sa présence, sans leur dire autre chose, sinon que Sa Majesté voulait les voir. Il les amena au palais, et quand il les eut présentées au sultan, le sultan leur demanda: «Dites-moi, vous souvenez-vous des souhaits que vous faisiez hier au soir, que vous étiez de si bonne humeur? Ne dissimulez pas, je veux les savoir.»
À ces paroles du sultan, les trois sœurs, qui ne s’y attendaient pas, furent dans une grande confusion. Elles baissèrent les yeux, et le rouge qui leur monta au visage donna un agrément à la cadette, lequel acheva de gagner le cœur du sultan. Comme la pudeur et la crainte d’avoir offensé le sultan par leur entretien leur faisaient garder le silence, le sultan, qui s’en aperçut, leur dit pour les rassurer: «Ne craignez rien, je ne vous ai pas fait venir pour vous faire de la peine, et comme je vois que la demande que je vous ai faite vous en fait, contre mon intention, et que je sais quel est chacune votre souhait, je veux bien la faire cesser. Vous, ajouta-t-il, qui souhaitez de m’avoir pour époux, vous serez satisfaite aujourd’hui; et vous, continua-t-il en s’adressant de même à la première et à la seconde sœur, je fais aussi votre mariage avec le boulanger de ma bouche et avec le chef de ma cuisine.»
Dès que le sultan eut déclaré sa volonté, la cadette, en donnant l’exemple à ses aînées, se jeta aux pieds du sultan pour lui marquer sa reconnaissance: «Sire, dit-elle, mon souhait, puisqu’il est connu de Votre Majesté, n’a été que par manière d’entretien et de divertissement: je ne suis pas digne de l’honneur qu’elle me fait, et je lui demande pardon de ma hardiesse.» Les deux sœurs aînées voulurent s’excuser de même; mais le sultan, en les interrompant: «Non, non, dit-il, il n’en sera pas autre chose: le souhait de chacune sera accompli.»
Les noces furent célébrées le même jour de la manière que le sultan Khosrouschah l’avait résolu, mais avec une grande différence. Celles de la cadette furent accompagnées de la pompe et de toutes les marques de réjouissances qui convenaient à l’union conjugale d’un sultan et d’une sultane de Perse, pendant que celles des deux autres sœurs ne furent célébrées qu’avec l’éclat que l’on pouvait attendre de la qualité de leurs époux, c’est-à-dire du premier boulanger et du chef de cuisine du sultan.
Les deux sœurs aînées sentirent puissamment la disproportion infinie qu’il y avait entre leurs mariages et celui de leur cadette. Aussi cette considération fit que, loin d’être contentes du bonheur qui leur était arrivé, même selon chacune son souhait, quoique beaucoup au-delà de leurs espérances, elles se livrèrent à un excès de jalousie qui ne troubla pas seulement leur joie, mais même qui causa de grands malheurs, des humiliations et des afflictions les plus mortifiantes à la sultane leur cadette. Elles n’avaient pas eu le temps de se communiquer l’une à l’autre ce qu’elles avaient pensé d’abord de la préférence que le sultan lui avait donnée à leur préjudice, à ce qu’elles prétendaient: elles n’en avaient eu que pour se préparer à la célébration du mariage. Mais dès qu’elles purent se revoir quelques jours après dans un bain public où elles s’étaient donné rendez-vous: «Hé bien, ma sœur, dit l’aînée à l’autre sœur, que dites-vous de notre cadette? N’est-ce pas un beau sujet pour être sultane? – Je vous avoue, dit l’autre sœur, que je n’y comprends rien; je ne conçois pas quels attraits le sultan a trouvés en elle pour se laisser fasciner les yeux comme il a fait. Ce n’est qu’une marmotte, et vous savez en quel état nous l’avons vue vous et moi. Était-ce une raison au sultan pour ne pas jeter les yeux sur vous, qu’un air de jeunesse qu’elle a un peu plus que nous? Vous étiez digne de sa couche, et il devait vous faire la justice de vous préférer à elle.
«- Ma sœur, reprit la plus âgée, ne parlons pas de moi: je n’aurais rien à dire si le sultan vous eût choisie; mais qu’il ait choisi une malpropre, c’est ce qui me désole: je m’en vengerai ou je ne pourrai, et vous y êtes intéressée comme moi. C’est pour cela que je vous prie de vous joindre à moi, afin que nous agissions de concert dans une cause comme celle-ci, qui nous intéresse également, et de me communiquer les moyens que vous imaginerez propres à la mortifier, en vous promettant de vous faire part de ceux que l’envie que j’ai de la mortifier de mon côté me suggérera.»
Après ce complot pernicieux, les deux sœurs se virent souvent, et chaque fois elles ne s’entretenaient que des voies qu’elles pourraient prendre pour traverser et même détruire le bonheur de la sultane leur cadette. Elles s’en proposèrent plusieurs; mais en délibérant sur l’exécution, elles y trouvèrent des difficultés si grandes qu’elles n’osèrent hasarder de s’en servir. De temps en temps cependant elles lui rendaient visite ensemble, et, avec une dissimulation condamnable, elles lui donnaient toutes les marques d’amitié qu’elles pouvaient imaginer pour lui persuader combien elles étaient ravies d’avoir une sœur dans une si haute élévation. De son côté, la sultane les recevait toujours avec toutes les démonstrations d’estime et de considération qu’elles pouvaient attendre d’une sœur qui n’était pas entêtée de sa dignité, et qui ne cessait de les aimer avec la même cordialité qu’auparavant.
Quelques mois après son mariage, la sultane se trouva enceinte; le sultan en témoigna une grande joie, et cette joie, après s’être communiquée dans le palais et à la cour, se répandit encore dans tous les quartiers de la capitale de Perse. Les deux sœurs vinrent lui en faire leurs compliments, et dès lors, en la prévenant sur la sage-femme dont elle aurait besoin pour l’assister dans ses couches, elles la prièrent de n’en pas choisir d’autres qu’elles. La sultane leur dit obligeamment: «Mes sœurs, je ne demanderais pas mieux, comme vous pouvez le croire, si le choix dépendait de moi absolument; je vous suis cependant infiniment obligée de votre bonne volonté: je ne puis me dispenser de me soumettre à ce que le sultan en ordonnera. Ne laissez pas néanmoins de faire en sorte, chacune, que vos maris emploient leurs amis pour faire demander cette grâce au sultan, et si le sultan m’en parle, soyez persuadées que non-seulement je lui marquerai le plaisir qu’il m’aura fait, mais même que je le remercierai du choix qu’il aura fait de vous.»
Les deux maris, chacun de son côté, sollicitèrent les courtisans leurs protecteurs, et les supplièrent de leur faire la grâce d’employer leur crédit pour procurer à leurs femmes l’honneur auquel elles aspiraient, et ces protecteurs agirent si puissamment et si efficacement que le sultan leur promit d’y penser. Le sultan leur tint sa promesse, et dans un entretien avec la sultane, il lui dit qu’il lui paraissait que ses sœurs seraient plus propres à la secourir dans ses couches que toute autre sage-femme étrangère, mais qu’il ne voulait pas les nommer sans avoir auparavant son consentement. La sultane, sensible à la déférence dont le sultan lui donnait une marque si obligeante, lui dit: «Sire, j’étais disposée à ne faire que ce que Votre Majesté me commandera; mais puisqu’elle a eu la bonté de jeter les yeux sur mes sœurs, je la remercie de la considération qu’elle a pour l’amour de moi, et je ne dissimulerai pas que je les recevrai de sa part avec plus de plaisir que des étrangères.»
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