Les Mille Et Une Nuits Tome III
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Le lendemain, Schaïbar, informé de ce qu’il était à propos qu’il n’ignorât pas, partit de bonne heure, accompagné du prince Ahmed, qui devait le présenter au sultan. Ils arrivèrent à la capitale, et comme Schaïbar eut paru à la porte, tous ceux qui l’aperçurent, saisis de frayeur à la vue d’un objet si hideux, se cachèrent dans les boutiques ou dans les maisons, dont ils fermèrent les portes; et les autres, en prenant la fuite, communiquèrent la même frayeur à ceux qu’ils rencontrèrent, lesquels rebroussèrent chemin sans regarder derrière eux. De la sorte, à mesure que Schaïbar et le prince Ahmed avançaient à pas mesurés, ils trouvèrent une grande solitude dans toutes les rues et dans toutes les places publiques jusqu’au palais. Là, les portiers, au lieu de se mettre en état d’empêcher au moins que Schaïbar n’entrât, se sauvèrent, qui d’un côté, qui d’un autre, et laissèrent l’entrée de la porte libre. Le prince et Schaïbar avancèrent sans obstacle jusqu’à la salle du conseil, où le sultan, assis sur son trône, donnait des ordres; et comme les huissiers avaient abandonné leur poste dès qu’ils avaient vu paraître Schaïbar, ils entrèrent sans empêchement.
Schaïbar, la tête haute, s’approcha du trône fièrement, et sans attendre que le prince Ahmed le présentât, il apostropha le sultan des Indes en ces termes: «Tu m’as demandé, dit-il, me voici; que veux-tu de moi?»
Le sultan, au lieu de répondre, s’était mis les mains devant les yeux, et détournait la tête pour ne pas voir un objet si effroyable. Schaïbar, indigné de cet accueil incivil et offensant après lui avoir donné la peine de venir, leva sa barre de fer, et en lui disant: «Parle donc!» il la lui déchargea sur la tête et l’assomma. Et il eut plus tôt fait que le prince Ahmed n’eût pensé à lui demander grâce. Tout ce qu’il put faire fut d’empêcher qu’il n’assommât aussi le grand vizir, qui n’était pas loin de la droite du sultan, en lui représentant qu’il n’avait qu’à se louer des bons conseils qu’il avait donnés au sultan son père. «Ce sont donc ceux-ci, dit Schaïbar, qui lui en ont donné de mauvais?» Et en prononçant ces paroles, il assomma les autres vizirs, à droite et à gauche, tous favoris, flatteurs du sultan et ennemis du prince Ahmed. Autant de coups, autant de morts, et il n’en échappa que ceux dont l’épouvante ne s’était pas emparée assez fortement pour les rendre immobiles et les empêcher de se procurer la vie sauve par la fuite.
Cette exécution terrible achevée, Schaïbar sortit de la salle du conseil, et au milieu de la cour, la barre de fer sur l’épaule, en regardant le grand vizir, qui accompagnait le prince Ahmed, auquel il devait la vie: «Je sais, dit-il, qu’il y a ici une certaine magicienne, plus ennemie du prince mon beau-frère que les favoris indignes que je viens de châtier: je veux qu’on m’amène cette magicienne.» Le grand vizir l’envoya chercher: on l’amena, et Schaïbar, en l’assommant avec sa barre de fer: «Apprends, dit-il, à donner des conseils pernicieux et à faire la malade.» Et la magicienne demeura morte sur la place.
Alors: «Ce n’est pas assez, ajouta Schaïbar, je vais assommer de même toute la ville si dans le moment elle ne reconnaît le prince Ahmed, mon beau-frère, pour son sultan et pour sultan des Indes.» Aussitôt ceux qui étaient présents, et qui entendirent cet arrêt, firent retentir l’air en criant à haute voix: «Vive le sultan Ahmed!» et en peu de moments toute la ville retentit de la même acclamation et proclamation en même temps. Schaïbar le fit revêtir de l’habillement de sultan des Indes; l’installa sur le trône, et après lui avoir fait rendre l’hommage et le serment de fidélité qui lui étaient dus, il alla prendre sa sœur Pari-Banou, l’amena en grande pompe, et la fit reconnaître de même pour sultane des Indes.
Quant au prince Ali et à la princesse Nourounnihar, comme ils n’avaient pris aucune part dans la conspiration contre le prince Ahmed, qui venait d’être vengé, et dont même ils n’avaient pas eu connaissance, le prince Ahmed leur assigna pour apanage une province très-considérable, avec sa capitale, où ils allèrent passer le reste de leurs jours. Il envoya aussi un officier au prince Houssain, son frère aîné, pour lui annoncer le changement qui venait d’arriver, et pour lui offrir de choisir dans tout le royaume telle province qu’il lui plairait pour en jouir en propriété. Mais le prince Houssain se trouvait si heureux dans sa solitude, qu’il chargea l’officier de bien remercier le sultan son cadet, de sa part, de l’honnêteté qu’il avait bien voulu lui faire, de l’assurer de sa soumission, et de lui marquer que la seule grâce qu’il lui demandait était de permettre qu’il continuât de vivre dans la retraite qu’il avait choisie.
HISTOIRE DE DEUX SŒURS JALOUSES DE LEUR CADETTE.
La sultane Scheherazade, en continuant de tenir en suspens le sultan des Indes par le récit de ses contes, savoir s’il la ferait mourir ou s’il la laisserait vivre, lui en raconta un nouveau en ces termes:
Sire, dit-elle, il y avait un prince de Perse, nommé Khosrouschah, lequel, en commençant de prendre connaissance du monde, se plaisait fort aux aventures de nuit. Il se déguisait souvent accompagné d’un de ses officiers de confiance, déguisé comme lui, et en parcourant les quartiers de la ville, il lui en arrivait alors d’assez particulières, dont je n’entreprendrai pas d’entretenir aujourd’hui Votre Majesté; mais j’espère qu’elle écoutera avec plaisir celle qui lui arriva dès la première sortie qu’il fit peu de jours après qu’il eut monté sur le trône à la place du sultan son père, lequel, en mourant dans une grande vieillesse, lui avait laissé le royaume de Perse pour héritage.
Après les cérémonies accoutumées au sujet de son avènement à la couronne, et après celles des funérailles du sultan son père, le nouveau sultan Khosrouschah, autant par inclination que par devoir, pour prendre connaissance lui-même de ce qui se passait, sortit un soir de son palais, environ à deux heures de nuit, accompagné de son grand vizir, déguisé comme lui. Comme il se trouvait dans un quartier où il n’y avait que du menu peuple, en passant par une rue, il entendit qu’on parlait assez haut; il s’approcha de la maison d’où venait le bruit, et en regardant par une fente de la porte, il aperçut de la lumière et trois sœurs, assises sur un sofa, qui s’entretenaient après le souper. Par le discours de la plus âgée, il eut bientôt appris que les souhaits faisaient le sujet de leur entretien. «Puisque nous sommes sur les souhaits, disait-elle, le mien serait d’avoir le boulanger du sultan pour mari: je mangerais tout mon soûl de ce pain si délicat qu’on appelle pain du sultan par excellence. Voyons si votre goût est aussi bon que le mien. – Et moi, reprit la seconde sœur, mon souhait serait d’être femme du chef de cuisine du sultan: je mangerais d’excellents ragoûts, et comme je suis bien persuadée que le pain du sultan est commun dans le palais, je n’en manquerais pas. Vous voyez, ma sœur, ajouta-t-elle en s’adressant à son aînée, que mon goût vaut bien le vôtre.»
La sœur cadette, qui était d’une très-grande beauté et qui avait beaucoup plus d’agréments et plus d’esprit que ses aînées, parla à son tour. «Pour moi, mes sœurs, dit-elle, je ne borne pas mes désirs à si peu de chose, je prends un vol plus haut, et puisqu’il s’agit de souhaiter, je souhaiterais d’être épouse du sultan. Je lui donnerais un prince dont les cheveux seraient d’or d’un côté et d’argent de l’autre; quand il pleurerait, les larmes qui lui tomberaient des yeux seraient des perles, et autant de fois qu’il sourirait, ses lèvres vermeilles paraîtraient un bouton de rose quand il éclôt.»
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