Gilles Legardinier - Nous étions les hommes

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C’est l’une des plus fascinantes énigmes qui soit. Sur notre planète, il existe plus de 1800 espèces de bambous. Chaque fois que l’une d’elles fleurit, tous ses spécimens, où qu’ils se trouvent sur Terre, le font exactement au même moment. Ensuite, l’espèce meurt. Personne ne sait expliquer ce chant du cygne, ni l’empêcher. Aujourd’hui, l’homme va peut-être connaître le même sort. Arrivé lui aussi à son apogée, il risque de disparaître…
Dans le plus grand hôpital d’Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d’Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu’effrayantes. Si ce fléau l’emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. Nous redeviendrons des animaux.
C'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l’ultime course contre la montre a commencé…
Né à Paris en 1965, Gilles Legardinier a travaillé comme pyrotechnicien sur les plateaux de cinéma anglais et américains. Il s'oriente ensuite vers la production et réalise des films publicitaires ainsi que des bandes-annonces. Il se consacre aujourd'hui à la communication écrite pour le cinéma et la réécriture de scénarii. Parallèlement, il a publié plusieurs romans.
son premier roman publié au Fleuve Noir en 2009, a reçu le
du polar 2009. Il vit dans le Val d'Oise.
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— Parce que Feilgueiras dit que Sandman est sur le point de faire bien pire.

8

Scott laissa Maggie aux soins des infirmières. Il sortit de la chambre, referma la porte derrière lui et resta là, immobile, comme un boxeur sonné après un combat. Tout en elle avait changé. Son regard, ses gestes. Elle qui avait toujours fait preuve d’une remarquable dignité se repliait physiquement sur elle-même, attrapant tout ce qui passait à sa portée pour essayer de le mettre à la bouche. Elle ne prononçait plus un mot, seulement des sons, parfois des enchaînements de syllabes incompréhensibles. Même ses traits s’étaient altérés en l’espace de quelques heures.

Kinross se fit un devoir d’aller au bout de la dernière batterie de tests mais le verdict était sans appel. Il supportait mal de voir cette femme-là dans un tel état. Tout ce qui faisait son humanité, sa force, avait définitivement disparu. Presque le même corps. Plus du tout la même personne. Une fois encore, Scott avait été le témoin des ravages de ce mal qui ne prend que l’esprit et laisse le corps survivre, soumis à ses seuls instincts les plus primaires.

Dans le couloir, Scott commença à marcher. Il aurait aimé que Jenni soit là. Il aurait voulu qu’elle le raisonne, qu’elle le secoue, mais elle était déjà partie demander un rendez-vous urgent auprès des autorités pour préparer une alerte sanitaire.

Scott essayait de se souvenir des derniers mots de Maggie, lorsqu’elle était encore consciente. Quelles avaient été ses dernières paroles réfléchies ?

Il remonta machinalement vers son bureau. Il longeait le comptoir d’accueil lorsqu’une des infirmières l’interpella :

— Docteur Kinross ?

— Oui, Nancy.

— On a un nouveau patient chambre 17. Vous devriez aller le voir.

— Qui a fait l’admission ?

— Je l’ignore. Quand j’ai pris mon service, il était déjà là. J’ai juste une note vous demandant de passer le voir au plus vite.

— Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? grommela Scott.

Il prit la direction de la chambre 17. Il frappa et entra sans attendre la réponse. Un homme était allongé dans le lit. Il était éveillé et tenait son drap bien remonté jusqu’à son cou. La soixantaine, peut-être un peu plus, des yeux sombres, une bouche qui se résumait à un trait sur un visage anguleux, et des cheveux courts presque entièrement blancs.

— Bonjour monsieur.

— Bonjour docteur.

— Vous êtes arrivé ce matin ?

— Il y a deux heures.

— Vous avez froid ?

— Non, tout va bien.

Kinross commença à poser les questions de routine en cherchant le dossier médical qui n’était ni au pied du lit, ni sur la table.

— Pouvez-vous me donner votre nom et savez-vous quel jour nous sommes ?

— Je m’appelle William Greenholm, nous sommes mardi.

La voix était claire, la diction précise.

— Vous cherchez mon dossier ? reprit l’homme.

— En effet.

— Je n’en ai pas, docteur Kinross.

Cette seule phrase surprit Scott à double titre. Comment cet homme connaissait-il son nom, et pourquoi n’avait-il pas de dossier ? Kinross l’observa. À y regarder de plus près, le vieil homme ne se comportait pas comme un patient. Il n’en avait pas le regard.

— Nous nous connaissons ? demanda Scott.

— Moi je vous connais, ou plutôt je connais vos travaux. Je suis ici pour vous proposer un marché.

L’homme rejeta le drap. Il était en fait habillé d’un élégant complet sombre avec chemise et cravate de soie.

— Qu’est-ce que ça veut dire ? s’étonna Scott.

— Je vous l’ai dit, docteur, je suis venu pour vous parler.

— Vous n’êtes pas malade ?

— Non… enfin pas encore complètement.

Kinross se tendit.

— J’ignore qui vous êtes au juste, monsieur Greenholm, mais vos méthodes ne me plaisent pas. Si vous vouliez me parler, vous n’aviez qu’à prendre rendez-vous. Vous avez intérêt à dégager avant que j’appelle la sécurité…

— Docteur, écoutez-moi. J’ai essayé de prendre rendez-vous mais votre première date disponible est dans trois mois. J’ai une urgence.

— Vous êtes dans un hôpital. Il n’y a que des urgences, ici !

— C’est pourquoi j’ai un marché à vous proposer.

Kinross se balançait d’une jambe sur l’autre. Il était scandalisé.

— Je n’ai jamais vu ça ! Alors maintenant, les labos n’envoient plus de jeunes commerciaux aux dents longues, ils envoient des retraités ?

— Je sais sur quoi vous travaillez et je souhaite y être associé, mais mon intérêt n’est pas celui que vous supposez.

Face à Kinross de plus en plus énervé, l’homme restait calme et s’efforçait de continuer.

— Docteur, je ne représente pas un groupe pharmaceutique et je suis désolé si cette entrée en matière vous choque, mais je crois que ma proposition est honnête.

— Vous vous foutez de moi ? J’appelle la sécurité.

D’un pas volontaire, Scott se dirigea vers la sortie en fusillant Greenholm du regard, mais il heurta de plein fouet quelque chose de dur.

Ce n’était pas la porte, mais le torse d’un homme plus grand que lui d’une bonne tête et barrant le passage. Le médecin recula, surpris. Le grand type était assez jeune, impassible, vêtu d’un long manteau noir. Kinross ne put s’empêcher de penser un bref instant aux agents secrets tels qu’on les représente dans les films. Il n’en croyait pas ses yeux. Cette fois, il était furieux. Il se tourna vers le faux malade :

— Vous comptez me séquestrer ? Est-ce que vous réalisez ce que ça va vous coûter ?

— Je souhaite que vous m’écoutiez quelques instants, c’est tout. Nous perdons du temps.

Scott s’imagina sautant à la gorge du vieil imposteur. Comprenant que Kinross n’était pas décidé à se calmer, l’homme âgé soupira et fit signe à son accompagnateur.

— David, laisse passer le docteur.

Le grand baraqué s’écarta.

— Avant de sortir, docteur, écoutez ceci. Ce sont les termes du contrat que je vous propose. Je vous demande de soigner une personne, une seule. Faites tout ce que vous pouvez. En échange, je vous donne ma fortune pour vos recherches. Vous en ferez œuvre utile. C’est aussi simple que cela.

Kinross s’immobilisa le temps que Greenholm finisse sa phrase. Puis il sortit en disant :

— La prochaine fois, prenez rendez-vous. Vous serez alors soigné. Et comme pour chacun de mes patients, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir.

9

— Non mais tu peux le croire ? Quels abrutis !

Jenni ne décolérait pas. Elle arpentait son salon en faisant de grands gestes. Scott l’écoutait, installé dans le canapé. Paradoxalement, il aimait bien la voir dans tous ses états. Jenni avait alors un regard particulier, plus dur, plus bleu, et ses gestes d’habitude si harmonieux gagnaient en amplitude et en tension. La jeune femme tempêtait :

— Même pas un rendez-vous ! Et au téléphone, tu as l’impression de les déranger. Ce sont des incapables. Cette condescendance dans leur voix m’exaspère. On t’écoute parce qu’il le faut bien mais ils n’en ont rien à faire ! Selon cet attaché du ministère à la noix, il faudra une commission pour décider si l’avis de la sous-commission mérite que l’on crée un comité pour statuer sur l’intérêt de nos travaux ! Pas étonnant qu’il n’y ait plus de véritables recherches. À ce rythme-là, ils liront nos rapports dans deux ans et de toute façon, ils n’y comprendront rien puisqu’ils ne sont pas de la partie ! Saloperie de gestionnaires incultes !

Scott était content d’être chez Jenni. Il aimait bien son appartement. Pourtant, il n’avait pas souvent l’occasion d’y venir. Ici, tout était simple, à sa place, sans pour autant être banal. Il n’y avait ni le désordre, ni les souvenirs qui l’empêchaient de tourner la page chez lui. Même dans un moment pareil, l’endroit offrait de la quiétude, l’impression d’être chez soi. C’était encore plus vrai quand Nelson, le chat, rôdait dans les parages. Pour l’instant, le félin était invisible. Il était arrivé chez Jenni juste après sa rupture avec Mark. Scott trouvait qu’elle n’avait pas perdu au change. Nelson était plus doux, probablement plus intelligent et plus agréable à regarder manger. Il n’y avait que sur la moustache que Mark avait l’avantage.

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