Stuart Neville - Collusion

Здесь есть возможность читать онлайн «Stuart Neville - Collusion» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2012, ISBN: 2012, Издательство: Éditions Payot & Rivages, Жанр: Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Collusion: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Collusion»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Une collusion. Ils étaient de mèche. C’est ce qu’on racontait partout. La police, les Anglais et les Loyalistes s’entendaient par-derrière…
Jack Lennon, policier d’Ulster catholique et, à ce titre, ostracisé par sa communauté et par les protestants loyalistes, cherche à retrouver Ellen, sa fille de six ans que son ex-femme a cachée pour la protéger. Sa hiérarchie lui ordonne de laisser tomber, mais Jack n’obéit pas. Confronté à l’enchevêtrement des haines héritées de la guerre civile, Jack en vient à faire alliance avec Gerry Fegan, le tueur des
, qui est lui-même devenu la cible d’une irréductible vengeance.
Sur leur route, ils vont croiser un vieux truand malade et son glaçant homme de main.
Collusion Stuart Neville est originaire d’Armagh, en Irlande du Nord. Après des études de musique, il s’est consacré au design multimedia et à l’écriture. « Neville pourrait bien avoir le talent de rivaliser avec son héros Ellroy… » Daily Mail « Ce n’est pas possible d’être aussi doué que ce sacré Stuart Neville. Collusion est un roman magnifique. » Ken Bruen « Un thriller cérébral mais bourré d’action, aux personnages fouillés, qui donne à voir de l’intérieur le paysage fluctuant de la vie politique en Irlande du Nord. » Publishers Weekly

Collusion — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Collusion», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Personne pour l’instant. Mais il paraît que d’autres étudiants vont arriver la semaine prochaine. »

Lennon désigna la porte de l’appartement du rez-de-chaussée. « Et là ?

— Il n’y a personne non plus. Le propriétaire a dit que les locataires étaient partis en voyage. »

Lennon essaya de tourner la poignée. Verrouillée, bien sûr. « Est-ce qu’il y a parfois des gens qui passent ?

— Non, je n’ai jamais… Ah si ! » Le visage de Hutchence s’illumina comme s’il venait de remporter un prix. « Quelqu’un a pris le courrier la semaine dernière. Il y avait un gros tas, là-bas. » Il désigna une étagère un peu plus loin, au-dessus du radiateur. « On est sortis un soir, et quand on est rentrés, il n’y était plus. Vous voulez le téléphone du propriétaire ?

— Non. » Lennon avait contacté ce dernier peu de temps après la fermeture de l’appartement et n’en avait rien tiré. Il tendit une carte de visite au jeune. « Si quelqu’un vient, entre dans l’appartement pour prendre quelque chose, ou n’importe quoi, tu m’appelles. D’accord ? Et je ne dirai pas que j’ai senti une odeur bizarre chez toi. »

L’étudiant esquissa un timide sourire et hocha la tête.

« Pas la peine de me raccompagner », dit Lennon.

15

Il n’y avait aucun doute. Le grand blond aux larges épaules était un flic, ce qui ne plaisait pas du tout au Voyageur. Comme il ne l’avait pas vu arriver, il en déduisit qu’il surveillait aussi l’appartement. Bien sûr, on pouvait supposer qu’il venait voir le jeune étudiant qui avait ouvert la porte, mais le Voyageur savait que ce n’était pas le cas. Il le savait dans ses tripes.

Bon sang, quelle journée ! Après s’être enfui de l’hôpital, il se rendit directement à Portadown, sans cesser de surveiller le rétroviseur de son œil valide. Il envisagea de se débarrasser de la voiture, mais le danger qu’il courrait à en voler une autre était trop grand, bien supérieur au risque que sa plaque d’immatriculation ait été relevée par la vidéosurveillance du parking de l’hôpital.

Une fois à Portadown, il se gara dès qu’il trouva une place, fit quelques pas pour chercher une pharmacie et acheta un petit tube de pommade antibiotique et une bouteille d’eau saline. La préparatrice remarqua les traces du liquide orange que le médecin lui avait versé dans l’œil. Lorsqu’il tendit la main pour récupérer sa monnaie, elle posa l’argent sur le comptoir et recula.

Dans la voiture, il renversa la tête en arrière, souleva sa paupière et se rinça l’œil à grande eau en s’inondant aussi le visage. Apparemment, ça marchait. Il s’essuya avec sa manche, puis appliqua la pommade et demeura assis au volant, aveuglé, pendant une demi-heure avant de reprendre l’autoroute. Moins de quarante minutes plus tard, il atteignait Belfast, se glissait parmi la circulation de Lisburn Road et tournait dans Eglantine Avenue. Il avait choisi l’église au coin de la rue comme point de repère.

Dès qu’il fut garé, il se remit de la pommade dans l’œil avec l’espoir que le produit calmerait la brûlure. Mais contrairement à son attente, il fut pris de furieuses démangeaisons qu’il endura en clignant des paupières et en pestant. C’est sans doute à ce moment-là que le flic était arrivé. Le Voyageur fulminait. Tous deux avaient observé le même appartement aux volets fermés pendant au moins une heure. Le Voyageur se fiait toujours à son instinct, le reptile primaire enfoui dans son cerveau, et son instinct lui disait que ce flic allait être source d’embrouilles. Il sortit son portable de sa poche, entra le code secret, et appela le seul numéro enregistré dans l’appareil.

« Qu’est-ce qu’il y a ? répondit Orla O’Kane d’une voix dure.

— C’est qui, le flic ?

— Quel flic ?

— Celui qui vient d’entrer dans la maison de Marie McKenna. Il a fait le guet dans sa voiture pendant une heure.

— Bon sang, dit Orla O’Kane.

— Bon sang, quoi ?

— La petite fille. Son père est policier, mais je ne me souviens pas de son nom. Décrivez-le-moi.

— Un grand gaillard, en bonne forme physique. Cheveux blond foncé. Bien sapé, alors que les autres flics, on sait qu’ils n’ont pas trop les moyens, même en comptant la prime de risque qu’ils touchent ici. C’est peut-être un flic véreux.

— Je me renseigne. Au fait, j’ai appris à la télé ce qui était arrivé à notre ami à Monaghan. Dommage pour sa femme.

— Oui, dommage.

— J’imagine qu’on ne pouvait pas faire autrement.

— Exact.

— Alors, tant pis. Et Quigley ?

— Je l’appellerai peut-être pour le voir un peu plus tard.

— Parfait. Il faut que ça avance si vous voulez…

— Chhut ! souffla le Voyageur en l’interrompant. Le flic ressort. Je vais le suivre, à tout hasard.

— Ne prenez aucun risque, dit-elle sévèrement. Il ne nous intéresse pas. S’il pose un problème, réglez-le. Sinon, fichez-lui la paix. Compris ?

— Compris. Vous inquiétez pas, je jetterai juste un petit coup d’œil. Bon, allez. Salut, vieille branche.

— Je vous interd… »

Le Voyageur raccrocha et rangea le portable dans la poche de sa veste. Le flic traversa la chaussée une dizaine de mètres plus loin, puis disparut. Après avoir légèrement abaissé sa vitre, le Voyageur entendit une portière qui s’ouvrait et se refermait avec un bruit sourd. Côté bagnole, c’était du costaud. Sans doute une allemande ou une scandinave, ou peut-être une Ford dernier modèle. Un moteur démarra avec l’odieuse vibration caractéristique du diesel. Le Voyageur ouvrit complètement sa fenêtre pour passer la tête à l’extérieur. Une Audi A4 argentée s’écarta du trottoir et accéléra en direction de Malone Road.

« Sacrée belle caisse », murmura-t-il. Toute neuve ou presque. Trente-cinq mille euros, peut-être quarante mille, selon la puissance et les options. Il ignorait ce que ça représentait en livres sterling, mais de toute façon, c’était un luxe qu’un flic ne pouvait guère s’autoriser. Il mit le contact, et le moteur de la vieille Mercedes grinça, toussota, éructa, puis démarra enfin. Après avoir laissé passer une Citroën pour ne pas se trouver directement derrière l’Audi, il s’engagea sur la chaussée.

Le flic tourna à droite dans Malone Road, suivi par la Citroën, mais il vira brusquement sur la gauche et coupa vers Stranmillis en s’enfilant dans une série de rues bordées d’églises et de maisons anciennes. La Citroën resta sur Malone Road, de sorte qu’un écart se creusa entre l’Audi et la Mercedes. Prudence, se dit le Voyageur qui connaissait mal le quartier. Quand l’Audi déboucha sur Stranmillis Road, il reprit la filature en se maintenant à une distance raisonnable, deux voitures plus loin.

La rivière apparut alors qu’ils approchaient du rond-point au bas de Stranmillis. Le flic n’habitait quand même pas ici ? Un médecin, un avocat pouvait se payer un loyer ou prendre un emprunt dans cette partie de la ville, mais sûrement pas un policier.

« Ben dis donc », fit le Voyageur quand le flic entra dans le parking d’une résidence moderne. Impossible de le suivre. Il continua donc sa route. Était-ce vraiment chez lui ? Ou chez sa copine ? Peut-être qu’il baisait une avocate, ou une femme d’affaires qui aimait le genre brutal.

« Sale petit vicelard », dit le Voyageur. Il repartit vers Lisburn Road, en espérant que tous ces nouveaux restaurants à la mode présenteraient des photos sur leurs menus.

16

Assis à sa table de style mexicain, Lennon mangeait un plat d’agneau Rogan josh chauffé au micro-ondes. Le bord des chaises — de style assorti — lui cisaillait les cuisses. L’ensemble frôlait les cinq cents livres sterling, mais il l’avait acheté à crédit. Bien que le taux d’intérêt fût sûrement exorbitant, il avait signé sans même regarder le formulaire que le vendeur posait devant lui. La table et les chaises furent livrées quelques jours plus tard, et il ne s’y était jamais senti à son aise.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Collusion»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Collusion» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Collusion»

Обсуждение, отзывы о книге «Collusion» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x