Stephen King - Fin de ronde

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Dans la chambre 217 de l’hôpital Kiner Memorial, Brady Hartsfield, alias Mr Mercedes, gît dans un état végétatif depuis sept ans, soumis aux expérimentations du docteur Babineau.
Mais derrière son rictus douloureux et son regard fixe, Brady est bien vivant. Et capable de commettre un nouveau carnage sans même quitter son lit. Sa première pensée est pour Bill Hodges, son plus vieil ennemi…
STEPHEN KING
« Après
et
les fans de Stephen King trouveront dans ce mélange de suspense et d’horreur la conclusion parfaite à la trilogie de l’inspecteur Hodges. »
Publishers Weekly

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— Pas dans la maison. Dans le garage. »

Il lui raconte. Elle ne l’interrompt pas. Et ne dit toujours rien quand il a fini. Holly oublie parfois qu’elle est au téléphone, alors il la relance :

« Qu’est-ce que t’en penses ?

— Je sais pas. Je sais vraiment pas. C’est juste… complètement bizarre, tout ça. Tu trouves pas ? Ou je me trompe ? Peut-être que je dramatise. Ça m’arrive des fois. »

Sans blague, pense Hodges, mais il ne pense pas que ce soit le cas cette fois, et le lui dit.

Elle répond :

« Tu m’as dit que tu doutais que Janice Ellerton ait pu accepter quoi que ce soit d’un homme en parka rapiécée et pantalon d’ouvrier.

— En effet.

— Alors ça veut dire… »

Maintenant c’est lui qui reste silencieux.

« Ça veut dire qu’ils étaient deux. Deux . Un pour lui donner le Zappit et le questionnaire bidon pendant qu’elle faisait les courses, l’autre pour espionner sa maison. Et avec des jumelles ! Des jumelles coûteuses ! Il est possible que ces deux hommes ne travaillaient peut-être pas ensemble mais… »

Il attend. Un petit sourire aux lèvres. Quand Holly fait travailler ses méninges à fond, il peut presque entendre les rouages s’engrener derrière son front.

« Bill, tu es toujours là ?

— Ouaip. J’attends juste que tu craches le morceau.

— Eh bien, je pense que si justement, ils travaillaient ensemble. En tout cas, c’est mon avis. Et qu’ils ont peut-être quelque chose à voir avec la mort de ces deux femmes. Voilà, t’es content ?

— Oui, Holly. Je suis content. J’ai rendez-vous chez le docteur demain à neuf heures trente…

— Les résultats de tes examens sont arrivés ?

— Ouaip. J’aimerais organiser une entrevue avec Pete et Isabelle avant. Est-ce que huit heures trente c’est bon pour toi ?

— Bien sûr.

— On va tout leur dire. Alderson, la console de jeux que t’as trouvée au 1588. Voir ce qu’ils en pensent. Ça te va ?

— Oui, mais elle , elle en pensera rien.

— Tu as peut-être tort.

— Peut-être. Et demain le ciel peut virer au vert avec des pois rouges. Va te préparer quelque chose à manger maintenant. »

C’est ce qu’il va faire, lui dit Hodges, et il se réchauffe une soupe de poulet aux vermicelles pendant qu’il regarde les infos. Il mange presque tout, espaçant bien chaque cuillerée, s’auto-encourageant : Tu peux le faire, tu peux le faire.

Alors qu’il rince son bol, sa douleur au côté gauche revient, accompagnée de ces mêmes tentacules s’enroulant autour de ses reins. Elle semble plonger et remonter avec chaque battement de cœur. Son estomac se contracte. Il veut courir aux toilettes mais c’est trop tard. Alors il se penche au-dessus de l’évier et vomit, les yeux fermés. Il les garde ainsi pendant qu’il cherche à tâtons le robinet et le tourne au maximum pour rincer le carnage. Il ne veut pas voir ce qu’il vient d’expulser parce qu’il sent un filet de sang dans sa bouche et dans sa gorge.

Aïe, se dit-il. Là c’est grave.

C’est très grave.

14

Vingt heures.

Quand la sonnette retentit, Ruth Scapelli est en train de regarder une émission de télé-réalité idiote qui sert en fait de prétexte à montrer de jeunes hommes et femmes se baladant en petite tenue. Au lieu d’aller directement à la porte, elle traîne ses pantoufles jusqu’à la cuisine et allume l’écran de la caméra de surveillance installée sous le porche. Elle habite dans un quartier tranquille mais à quoi bon prendre des risques ? Comme aimait à le dire sa défunte mère : La vermine voyage.

C’est avec surprise et malaise qu’elle reconnaît l’homme à l’entrée. Il porte un pardessus en tweed, manifestement coûteux, et un trilby en feutre avec une plume coincée dans le ruban. Sous le chapeau, sa parfaite chevelure argentée confiée aux mains d’un grand coiffeur flotte théâtralement autour de ses tempes. Il a une fine mallette à la main. C’est le D r Felix Babineau, responsable du Service de Neurologie et big boss de la Clinique des Traumatisés du Cerveau de la Région des Grands Lacs.

La sonnette retentit à nouveau et elle se dépêche d’aller lui ouvrir, pensant : Il ne peut pas savoir ce que j’ai fait cet après-midi, la porte était fermée et personne ne m’a vue entrer. Détends-toi. Ça doit être autre chose. Peut-être une question syndicale.

Mais bien qu’elle soit membre de l’Union Infirmière depuis cinq ans, le D r Babineau n’a jamais discuté de questions syndicales avec elle avant. Il ne la reconnaîtrait même pas s’il la croisait dans la rue, à moins qu’elle porte son uniforme. Ce qui lui rappelle ce qu’elle porte en ce moment : une vieille robe de chambre et des pantoufles encore plus vieilles (avec des têtes de lapin dessus !), mais il est trop tard pour se changer à présent. Au moins, elle n’a pas de bigoudis dans les cheveux.

Il aurait dû téléphoner avant, se dit-elle, mais la pensée qui suit est troublante : Peut-être qu’il voulait me prendre par surprise.

« Bonsoir, docteur Babineau. Entrez, ne restez pas dans ce froid. Excusez-moi de vous accueillir en robe de chambre mais je ne m’attendais pas à votre visite. »

Il entre et reste planté dans le vestibule. Elle doit le contourner pour refermer la porte. Vu de plus près, elle se dit qu’il est peut-être aussi peu présentable qu’elle. Elle est en robe de chambre et pantoufles, certes, mais lui a les joues hérissées d’une barbe de trois jours grisonnante. D r Babineau (il ne viendrait à l’idée de personne de l’appeler D r Felix) a beau être du genre gravure de mode — en témoigne l’écharpe en cachemire bouffante enroulée autour de son cou —, ce soir, il aurait bien besoin d’un petit coup de rasoir. De plus, il a des valises violettes sous les yeux.

« Laissez-moi prendre votre manteau », dit-elle.

Il pose sa mallette entre ses chaussures, déboutonne son pardessus et le lui tend, ainsi que sa luxueuse écharpe. Il n’a toujours pas dit un mot. Les lasagnes qu’elle a mangées au dîner, délicieuses sur le moment, semblent sombrer et entraîner son estomac par le fond.

« Aimeriez-vous…

— Suivez-moi au salon », dit-il, et il la dépasse comme si c’était lui le propriétaire des lieux.

Ruth Scapelli lui emboîte le pas au trot.

Babineau prend la télécommande sur l’accoudoir du fauteuil, la pointe en direction de la télévision et coupe le son. Les jeunes hommes et femmes continuent de s’affairer dans tous les sens mais sans le baratin insipide du présentateur. Scapelli n’est plus seulement mal à l’aise ; elle a peur. Peur pour son boulot, oui, pour le poste qu’elle a obtenu au prix d’un travail si dur, mais aussi pour elle-même. Il a dans les yeux un regard qui n’est pas du tout un regard mais seulement une espèce de vide.

« Voulez-vous boire quelque chose ? Un soda ou une tasse de…

– Écoutez-moi, infirmière Scapelli. Et très attentivement, si vous voulez garder votre poste.

— Je… Je…

— Et ça ne s’arrêterait pas à la perte de votre emploi. »

Babineau pose sa mallette sur l’assise du fauteuil et soulève les astucieux petits fermoirs en or. Ils émettent des claquements sourds en s’ouvrant.

« Vous avez commis un acte d’agression sur un patient mentalement déficient, un acte qui pourrait recevoir la qualification d’agression sexuelle , et vous l’avez ensuite accompagné de ce que la loi appelle une menace criminelle.

— Je… Je n’ai jamais… »

Elle s’entend à peine. Elle se dit qu’elle risque de s’évanouir si elle ne s’assoit pas, mais il a posé sa mallette sur son fauteuil préféré. Elle traverse le salon pour aller jusqu’au canapé, se cognant en chemin le tibia contre la table basse, presque assez fort pour la renverser. Elle sent un mince filet de sang couler jusqu’à sa cheville mais ne regarde pas. Si elle regarde, c’est sûr, elle va s’évanouir.

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