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Pierre Lemaitre: Robe de marié

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Pierre Lemaitre Robe de marié
  • Название:
    Robe de marié
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Le Livre de Poche
  • Жанр:
  • Год:
    2009
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2253120605
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Robe de marié: краткое содержание, описание и аннотация

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Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite, elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape… L’ombre de Hitchcock et de Brian de Palma plane sur ce thriller diabolique. Avec dont on comprendra le titre dans les dernières pages, Pierre Lemaitre livre un polar parfaitement orchestré où le mal n’épargne personne. Allan Kaval, Marianne. Une fable cruelle et amorale sur le harcèlement et la vengeance. Philippe Lemaire

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Le type a dit :

— On va où ?

Elle ne sait pas. Elle hésite un instant.

— Gare de Lyon.

Lorsque le taxi démarre, elle regarde par la vitre arrière. Rien de particulier, quelques véhicules, des passants. Elle respire. Elle doit avoir une tête de folle. Dans le rétroviseur, le chauffeur la regarde avec méfiance.

4

Dans les situations d’urgence, c’est drôle comme les idées s’enchaînent presque malgré soi. Elle a crié :

— Arrêtez !

Surpris par le commandement, le taxi a pilé. Ils n’ont même pas fait cent mètres. Le chauffeur n’a que le temps de se retourner, elle est déjà sortie.

— Je reviens tout de suite. Vous m’attendez !

— Bah, ça m’arrange pas trop, moi…, dit le chauffeur.

Il regarde la valise qu’elle a jetée sur la banquette arrière. Ni la valise ni la cliente ne lui inspirent une confiance démesurée. Elle hésite. Elle a besoin de lui, et tout est maintenant si compliqué… Elle ouvre son sac, en sort un billet de cinquante euros et le lui tend.

— Ça va comme ça ?

Le chauffeur regarde le billet mais il ne le prend pas.

— Bon, ça va, allez-y, dit-il, mais faites vite…

Elle traverse la rue et se précipite dans les locaux de l’agence. Les lieux sont presque vides. Derrière le comptoir, un visage qu’elle ne connaît pas, une femme, mais elle y vient si peu souvent… Elle sort son carnet de chèques et le pose devant elle.

— Je voudrais la situation de mon compte, s’il vous plaît…

L’employée regarde ostensiblement l’horloge murale, ramasse le carnet de chèques, tapote sur son clavier et détaille ses ongles pendant que l’imprimante crépite. Ses ongles et sa montre. L’imprimante donne l’impression de réaliser un travail extraordinairement difficile et demande près d’une minute pour cracher dix lignes de texte et de chiffres. Le seul chiffre qui intéresse Sophie est à la fin.

— Et sur mon livret…

L’employée soupire.

— Vous avez le numéro ?

— Non, je ne m’en souviens pas, désolée…

Elle a l’air franchement désolée. Elle l’est. L’horloge marque 11 h 56. Elle est maintenant la seule cliente. L’autre employé de comptoir, un type très grand, s’est levé, a traversé l’agence et commence à baisser les stores. Une lumière totalement artificielle, clinique, remplace progressivement la lumière du jour. Avec cette lumière tamisée, moite, s’installe un silence vibrant, ouaté. Sophie ne se sent pas bien. Pas bien du tout. L’imprimante a crépité de nouveau. Elle regarde les deux chiffres.

— Je vais prendre six cents sur le compte courant et… disons… cinq mille sur le livret…?

Elle a terminé sa phrase comme une question, comme une demande d’autorisation. Faire attention à ça. De l’assurance.

De l’autre côté du comptoir, un petit souffle de panique.

— Vous désirez clôturer vos comptes ? demande l’employée.

— Oh non… (Faire attention, tu es cliente, c’est toi qui décides.) Non, j’ai seulement besoin de liquidités. (C’est bien, ça, le coup des « liquidités », ça fait sérieux, adulte.)

— C’est que…

L’employée regarde, dans l’ordre, Sophie, le carnet de chèques qu’elle tient entre ses mains, l’horloge murale qui poursuit sa course vers midi, le collègue qui s’est accroupi devant les portes vitrées pour les fermer à clé, qui tire le dernier store et les regarde maintenant avec une impatience mal contenue. Elle hésite sur la conduite à adopter.

La chose semble maintenant beaucoup plus compliquée que prévu. L’agence fermée, il est midi, le taxi a dû voir les stores descendre…

Elle dit, en esquissant un sourire :

— C’est que, moi aussi, je suis pressée…

— Un instant, je vais voir…

Pas le temps de la retenir, elle a déjà poussé le petit portillon du comptoir et frappe à la porte du bureau d’en face. Dans son dos, Sophie sent le regard du collègue préposé à la porte qui préférerait manifestement être préposé à la table du déjeuner. C’est désagréable de sentir quelqu’un, comme ça, dans son dos. Mais tout est désagréable dans cette situation, surtout le type qui arrive, escortant l’employée du guichet.

Lui, elle le connaît, elle ne se souvient plus de son nom, mais c’est lui qui l’a reçue le jour où elle a ouvert son compte. La trentaine épaisse, un visage un peu brutal, le genre à prendre ses vacances en famille, à jouer à la pétanque en disant des conneries, à porter des chaussettes de ville avec ses nu-pieds, à prendre vingt kilos dans les cinq prochaines années, des maîtresses pour l’heure du déjeuner, à mettre ses collègues au courant, le genre cadre dragueur d’agence BNP, avec la chemise jaune, le « Mademoiselle » bien appuyé. Le genre con.

Le con est là, devant elle. À ses côtés, l’employée semble plus petite. C’est l’effet de l’autorité. Sophie comprend bien ce que doit être ce type. Elle sent sa transpiration un peu partout. Elle s’est fichue dans une vraie souricière.

— On me dit que vous souhaitez retirer… (là, le type se penche vers l’écran de l’ordinateur comme s’il prenait connaissance de l’information pour la première fois) la quasi-totalité de vos liquidités.

— C’est interdit ?

À l’instant même, elle comprend qu’elle n’a pas choisi la bonne solution. La solution frontale avec ce genre de con, c’est directement la guerre.

— Non, non, ce n’est pas interdit, c’est que…

Il se retourne, adresse un regard paternel à l’employée, postée près du portemanteau :

— Vous pouvez y aller, Juliette, je fermerai, ne vous en faites pas.

La mal-nommée Juliette ne se le fait pas dire deux fois.

— Vous n’êtes peut-être pas satisfaite des services de notre agence, madame Duguet ?

Les portes claquent dans le fond de l’agence, le silence est plus pesant encore que tout à l’heure. Elle réfléchit le plus vite possible…

— Oh non… C’est seulement que… je pars en voyage, voilà. J’ai besoin de liquidités.

Le mot « liquidités » ne sonne plus aussi juste que tout à l’heure, il a maintenant une tonalité plus pressée, précipitée, louche, vaguement combinarde.

— Besoin de liquidités…, répète le type. C’est que, normalement, pour des sommes aussi importantes, nous préférons prendre rendez-vous avec nos clients. Aux heures ouvrables… Des questions de sécurité, vous comprenez.

Le sous-entendu est si évident, si ressemblant au personnage, qu’elle le giflerait. Elle s’accroche à l’idée qu’elle a besoin, absolument besoin de cet argent, que son taxi ne va pas attendre toute la journée, qu’elle doit sortir, qu’elle doit s’en sortir.

— Mon départ s’est décidé brutalement. Très brutalement. Je dois absolument partir. Je dois absolument disposer de cette somme.

Elle regarde le type et, en elle, quelque chose cède, un peu de dignité, elle soupire, elle va faire ce qu’il faut, elle se dégoûte un peu mais vaguement.

— Je comprends tout à fait votre embarras, monsieur Musain. (Le nom du type lui est revenu comme ça, comme un petit signe de confiance retrouvée.) Si j’avais eu le temps de vous appeler, de vous prévenir, je l’aurais fait. Si j’avais pu choisir l’heure de mon départ, je ne serais pas venue à l’heure de la fermeture. Si je n’avais pas besoin d’argent, je ne vous dérangerais pas. Mais j’en ai besoin. J’ai besoin de tout ça. Tout de suite.

Musain lui adresse un bon sourire suffisant. Elle sent que la partie est maintenant mieux engagée.

— La question est aussi de savoir si nous disposons de cette somme en espèces…

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