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Fred Vargas: Un peu plus loin sur la droite

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Fred Vargas Un peu plus loin sur la droite
  • Название:
    Un peu plus loin sur la droite
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Viviane Hamy
  • Жанр:
  • Год:
    1996
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2878580754
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Un peu plus loin sur la droite: краткое содержание, описание и аннотация

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Embusqué sur le banc 102, celui de la Contrescarpe, alors qu'il sur-veille la fenêtre d'un fils de député bien peu sympathique, Kehlweiler, « l'Allemand », avise une drôle de « bricole » blanchâtre égarée sur une grille d'arbre… Ce petit bout d'os humain — car il s'agit de cela — l'obsède jusqu'à ce qu'il abandonne ses filatures parisiennes pour rallier Port-Nicolas, un village perdu au bout de la Bretagne. Et l'attente reprend au Café de la Halle. Depuis la salle enfumée du vieux bar, il écoute et surveille, de bière en bière, de visage en visage, et fait courir sans trêve, par les routes humides et les grèves désertes, son jeune assistant, Marc Vandoosler, le médiéviste de . Qui tue ? Un peu plus loin sur la droite Debout les morts

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— Kehlweiler, répondit-il, Louis Kehlweiler, voici mes papiers.

Lanquetot hocha la tête. Il connaissait.

— Qu’est-ce que vous lui voulez, à Paquelin ?

— J’espère sa retraite anticipée. Je veux lui offrir une affaire qu’il refusera. S’il l’accepte, tant pis pour moi. S’il la refuse, ce sur quoi je compte, je me débrouillerai seul. Et si cette affaire me mène quelque part, je le mettrai en difficulté pour négligence.

Lanquetot hésitait toujours.

— Pas question de vous mouiller, dit Louis. Je vous demande seulement de m’amener jusqu’à lui et de jouer l’imbécile. Si vous pouviez assister à notre entretien, cela ferait un témoignage, si besoin.

— Ça, c’est facile. Il suffit de vouloir s’en aller pour que Paquelin vous ordonne de rester. Cette affaire, c’est quoi ?

— Il s’agit d’un petit rien inusité, cafouilleux et très intéressant. Je pense que Paquelin me jettera dehors avant d’en avoir saisi toute l’importance. Paquelin n’entend rien aux cafouillis.

Lanquetot décrocha son téléphone.

— Commissaire ? Oui, je sais, beaucoup de boulot. Mais j’ai là dans le couloir un gars un peu spécial qui insiste pour vous voir… Non, ce serait plus avisé de le recevoir… il a de la monnaie d’échange… assez louche… oui, la cage… il en a parlé… Possible qu’il cherche des poux, possible qu’il crâne, mais je préfère que vous le testiez vous-même. Ça devrait aller, il n’a même pas ses papiers. C’est entendu, je vous le monte.

Lanquetot ramassa les papiers de Kehlweiler et les fourra dans sa poche.

— On y va. Je vais vous malmener un peu en vous poussant dans son bureau, pour le réalisme.

— Je vous en prie.

Lanquetot jeta plus qu’il n’amena Kehlweiler dans le bureau du commissaire. Louis fit une grimace, le réalisme lui faisait mal à la jambe.

— Voilà le gars, monsieur le commissaire. Pas de papiers. Il change de nom toutes les deux minutes. Granville, Gravilliers, au choix. Je vous le laisse.

— Où allez-vous, Lanquetot ? demanda le commissaire.

Il avait une voix rauque, les yeux très vifs, le visage maigre et bien foutu, avec cette bouche détestable dont Louis se souvenait bien. Louis avait repris son sandwich et les miettes tombaient par terre.

— Je vais prendre un café, monsieur le commissaire, avec votre permission. Je suis éreinté.

— Vous restez ici, Lanquetot.

— Bien, monsieur le commissaire.

Le commissaire Paquelin examina Kehlweiler sans lui proposer de s’asseoir. Louis posa Bufo sur la chaise vide. Le commissaire observa la scène et ne dit pas un mot. Il était malin, Paquelin, on n’allait pas le faire exploser avec un crapaud sur une chaise.

— Alors, l’ami ? On fout son petit bordel dans la boîte ?

— C’est possible.

— Nom, prénom, nationalité, profession ?

— Granville, Louis, français, plus.

— Quoi, plus ?

— Profession : je n’en ai plus.

— C’est quoi la combine ?

— Je ne combine pas. Je suis là parce que c’est le commissariat principal, c’est tout.

— Et après ?

— Vous serez juge. Il s’agit d’une bricole qui m’embarrasse. J’ai pensé plus raisonnable de vous en informer. Ne cherchez pas plus loin.

— Je cherche où ça me plaît. Pourquoi ne pas avoir déposé auprès d’un de mes hommes ?

— Ils n’auraient pas pris la chose en considération.

— Quelle chose ?

Louis posa son sandwich à même la table du commissaire et fouilla lentement ses poches. Il en sortit une boule de papier journal qu’il déplia doucement sous son nez.

— Attention, dit-il, ça pue.

Paquelin se pencha avec réticence sur l’objet.

— C’est quoi, cette saleté ?

— C’est justement ce que je me suis demandé quand je l’ai trouvée.

— Vous avez l’habitude de ramasser tous les déchets de la terre pour les poser dans les commissariats ?

— Je fais mon devoir, Paquelin. De citoyen.

— On m’appelle monsieur le commissaire et vous le savez. Vos provocations sont dérisoires et elles font peine à voir. Alors, cette saleté ?

— Vous voyez aussi bien que moi. C’est un os. Paquelin se pencha de plus près sur le paquet. Le petit déchet était rongé, corrodé, percé de dizaines de trous d’épingle, et de couleur un peu rousse. Des os, il en avait vu, mais ça, non, ce gars se payait un canular.

— Ce n’est pas un os. À quoi jouez-vous ?

— C’est sérieux, commissaire. Moi, je pense que c’est un os, et un os humain encore. Je reconnais qu’on n’y voit plus très clair et que ce n’est pas bien gros, mais moi, je me suis dit, c’est un os. Donc, je suis venu me renseigner, savoir si c’était du boulot pour vous, si on avait signalé une disparition dans le quartier. Il vient de la place de la Contrescarpe. Parce que, voyez-vous, il a pu y avoir crime, puisque j’ai l’os.

— Mon ami, j’en ai vu des os dans ma carrière, dit Paquelin d’une voix qui grimpait. Des carbonisés, des broyés, des rissolés. Et cela, ce n’est pas de l’os humain, je vous le dis.

Paquelin prit la petite bricole dans sa grande main et l’approcha de Kehlweiler.

— Vous n’avez qu’à soupeser… C’est creux, c’est vide, c’est du vent. De l’os, ça pèse plus lourd que ça. Vous pouvez remballer.

— Je sais, j’ai soupesé. Mais il serait prudent de vérifier. Une petite analyse… un rapport…

Paquelin se balança, passa une main dans ses cheveux clairs ; c’est vrai qu’il aurait été vraiment beau type sans cette bouche détestable, saturée.

— Je vois… dit-il. Vous cherchez à me coincer, Granville, ou qui que vous soyez. On me force la main sur une enquête bidon, on me ridiculise, on s’offre un article dans la presse, on se farcit un flic… C’est mal fait, mon ami. La provocation stupide, le crapaud, le petit mystère, la grosse farce, le grotesque, le vaudeville. Trouvez une autre astuce. Vous n’êtes pas le premier ni le dernier qui tente de me piéger. Et je suis toujours aux commandes. Vu ?

— J’insiste, commissaire. Je souhaite savoir s’il y a eu une disparition dans le quartier. Récemment, hier, la semaine dernière, le mois dernier. Je miserais plutôt pour hier ou avant-hier.

— Dommage pour vous, tout est calme.

— Peut-être une disparition non encore signalée ? Les gens tardent, parfois. Faudrait que je repasse la semaine prochaine pour savoir.

— Et puis quoi encore ? Vous voulez nos listings ?

— Pourquoi pas ? dit Kehlweiler en haussant les épaules.

Il referma la boule de papier journal et l’enfonça dans sa poche.

— Alors, décidément, c’est non ? Ça ne vous intéresse pas ? Tout de même, Paquelin, je vous trouve bien négligent.

— Ça suffit ! dit Paquelin en se levant.

Kehlweiler sourit. Enfin, le commissaire déraillait.

— Lanquetot, fous-moi ça à la cage ! murmura Paquelin. Et fais-lui cracher son identité.

— Ah non, dit Kehlweiler, pas la cage. C’est impossible, je suis pris ce soir, j’ai un dîner.

— La cage, répéta Paquelin avec un geste bref à l’adresse de Lanquetot.

Lanquetot s’était levé.

— Vous permettez ? demanda Kehlweiler. Je téléphone à ma femme pour la prévenir. Si, Paquelin, c’est mon droit.

Sans attendre, Kehlweiler avait attrapé le téléphone et composé le numéro.

— Poste 229, je vous prie, oui, personnel et urgent. De la part de Ludwig.

Assis d’une fesse sur le bureau de Paquelin, Louis regardait le commissaire qui, debout lui aussi, avait posé ses deux poings sur la table. De belles mains, dommage cette bouche, vraiment.

— Ma femme est très occupée, lui précisa Louis. Ça va demander un moment. Ah non, la voilà… Jean-Jacques ? C’est Ludwig. Dis-moi, j’ai là un petit différend avec le commissaire Paquelin du 5 e, oui, lui-même. Il souhaite me foutre au trou parce que je m’informais sur une éventuelle disparition dans le quartier… C’est cela, je t’expliquerai. Arrange-moi ça, tu serais gentil. C’est entendu ! je te le passe…

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