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Fred Vargas: Sans feu ni lieu

Здесь есть возможность читать онлайн «Fred Vargas: Sans feu ni lieu» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2878580938, издательство: Éditions Viviane Hamy, категория: Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Fred Vargas Sans feu ni lieu
  • Название:
    Sans feu ni lieu
  • Автор:
  • Издательство:
    Éditions Viviane Hamy
  • Жанр:
  • Год:
    2011
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2878580938
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Sans feu ni lieu: краткое содержание, описание и аннотация

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Pourquoi Louis Kehlweiler dit l’Allemand, Marc, Lucien et Mathias — retranchés dans leur baraque pourrie de la rue Chasle à Paris —, s’intéressent-ils à un simplet à tête d’imbécile pas franchement sympathique, dont la culpabilité ne fait de doute pour personne, pas même pour eux ? Pourquoi tiennent-ils à sauver ce Clément Vauquer, un détraqué recherché par toutes les polices de Nevers et de Paris pour les assassinats effroyables d’au moins deux jeunes femmes ? Avec un humour et une légèreté virtuoses, Fred Vargas fait rebondir les situations, réinvente la manière de parler de ses personnages, cisèle leur portrait, et fait pouffer de rire le lecteur qui n’en peut mais… « Un coupable idéal doucement timbré, quatre justiciers branquignols et des osselets. , comme les quatre précédents romans policiers de Fred Vargas, mise sur le décalage et l'absurde. » F.-M. Santucci, Libération

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— Avec ça, tu la retrouveras. Passe-lui le bonjour de Gisèle de la rue Delambre. Et pas de bêtises. Je te fais confiance, hein ?

Clément fit oui. Il empocha rapidement l’enveloppe et souleva son accordéon.

— Tiens, dit Gisèle, joue-moi un air, que je voie si c’est pas du flan. Je serai plus rassurée, je m’excuse.

Clément accrocha son instrument et déplia consciencieusement le soufflet, en tirant un peu la langue. Et puis il joua, le visage penché vers le sol.

Comme quoi, se dit Gisèle en l’écoutant, faut pas se fier aux abrutis. Celui-ci était un vrai musicien. Un vrai abruti-musicien.

3

Clément remercia longuement et repartit vers Montparnasse. Il était presque sept heures du soir et Gisèle avait dit de faire vite s’il voulait attraper la vieille Marthe avant qu’elle ne replie la boutique. Il dut demander son chemin plusieurs fois en montrant son papier. Enfin, la rue de Nevers, le quai, et les boîtes en bois vert bourrées de livres. Il scruta les éventaires, il ne repérait rien de familier, il fallait encore réfléchir. Gisèle avait dit soixante-dix ans. Marthe était devenue une vieille femme, il ne devait pas chercher la dame aux cheveux bruns qu’il avait en mémoire.

De dos, une femme âgée aux cheveux teints, aux vêtements de couleur vive, repliait une petite chaise de toile. Elle se retourna et Clément mit ses doigts sur sa bouche. C’était sa Marthe. En vieux, d’accord, mais c’était sa Marthe, celle qui lui passait la main sur les cheveux sans le traiter de crétin. Il essuya son nez et traversa au vert en criant son nom.

La vieille Marthe examina l’homme qui l’appelait. Ce gars-là avait l’air de la connaître. Un homme en sueur, petit et maigre, avec un accordéon bleu sous le bras qu’il portait comme un pot de fleurs. Il avait un grand nez, des yeux vides, la peau blanche, des cheveux clairs. Clément s’était planté devant elle, il souriait, il reconnaissait tout, il était sauf.

— Oui ? demanda Marthe.

Clément n’avait pas imaginé que Marthe ne le reconnaîtrait pas, et l’affolement le reprit. Et si Marthe l’avait oublié ? Et si Marthe avait tout oublié ? Et si elle avait perdu la tête ?

L’esprit vidé, il n’eut même pas l’idée de dire son nom. Il posa son accordéon et chercha fiévreusement son portefeuille. Il en sortit avec précaution sa carte d’identité et la tendit à Marthe, d’un geste inquiet. Il aimait énormément sa carte d’identité.

Marthe haussa les épaules et regarda la carte usée. Clément Didier Jean Vauquer, vingt-neuf ans. Bon, ça ne lui disait rien du tout. Elle regarda l’homme aux yeux flous et secoua la tête, un peu désolée. Puis à nouveau la carte, puis l’homme, qui respirait bruyamment. Elle sentit qu’elle devait faire un effort, que le type attendait désespérément quelque chose. Mais ce visage maigre, teigneux et peureux, elle ne l’avait jamais vu. Pourtant, ces yeux presque au bord des larmes, et cette attente anxieuse, ça lui disait quelque chose. Les yeux vides, les petites oreilles. Un ancien client ? Impossible, trop jeune.

L’homme s’essuya le nez avec le dos de sa main, de ce geste rapide de l’enfant sans mouchoir.

— Clément… ? murmura Marthe. Le petit Clément… ?

Le petit Clément, bon sang ! Marthe replia rapidement les volets de bois de l’éventaire, donna un tour de clef, attrapa sa chaise pliante, son journal, deux sacs en plastique, et tira rapidement le jeune homme par le bras.

— Viens, dit-elle.

Comment avait-elle pu oublier son nom de famille ? Il faut dire qu’elle ne s’en servait jamais. Elle l’appelait Clément, c’est tout. Elle l’entraîna cinq cents mètres plus loin sur le parking de l’Institut, où elle redéposa son barda entre deux voitures.

— Là, on est plus tranquille, expliqua-t-elle.

Soulagé, Clément se laissait faire.

— Tu vois bien, reprit Marthe, je te disais que plus tard tu me dépasserais d’une tête et tu ne voulais pas me croire. Qui c’est qu’avait raison ? Tu penses si c’est loin… T’avais quoi ? Dix ans. Et puis un beau jour, envolé, le petit bonhomme. T’aurais dû me donner des nouvelles. Je ne veux pas te reprocher, mais t’aurais dû.

Clément serra la vieille Marthe contre lui et Marthe lui tapota le dos. Évidemment, il sentait la sueur, mais c’était son petit Clément et puis Marthe n’était pas délicate. Elle était heureuse de le retrouver, ce petit garçon perdu auquel elle avait essayé d’apprendre à lire et à parler proprement, pendant cinq années. Quand elle l’avait connu, sur le trottoir, toujours laissé à la rue par son fumier de père, il ne disait pas un mot, il ne faisait que bougonner « J’m’en fous, de toute façon, j’irai en enfer ».

Marthe le regarda, inquiète. Il avait l’air totalement déglingué.

— Toi, ça ne va pas, déclara-t-elle.

Clément s’était assis sur une voiture, les bras tombants. Il fixait le journal que Marthe avait posé sur ses sacs en plastique.

— T’as lu le journal ? articula-t-il.

— J’en suis aux mots croisés.

— La femme assassinée, tu as vu ?

— Tu penses si j’ai vu. Tout le monde a vu. Un sauvage pareil.

— Ils me cherchent, Marthe. Il faut que tu m’aides.

— Qui c’est qui te cherche, mon bonhomme ?

Clément fit un grand geste circulaire.

— La femme assassinée, répéta-t-il. Ils me cherchent. Ils m’ont mis dans le journal.

Marthe déplia brutalement sa chaise en toile et s’assit. Le cœur lui battait dans les tempes. Ce n’étaient plus les images du petit garçon studieux qui lui revenaient en tête, c’étaient toutes les conneries qu’avait accumulées Clément entre neuf et douze ans. Les vols, les bagarres, sitôt qu’on le traitait d’imbécile, les voitures rayées, les bâtons de craie dans les réservoirs à essence, les vitrines cassées, les poubelles brûlées. Il ronchonnait, tout maigre, « de toute façon, j’irai en enfer, c’est papa qui le dit, alors j’m’en fous, de toute façon ». Combien de fois Marthe avait-elle été le repêcher chez les flics ? Heureusement, à cause de la profession, elle connaissait à fond les commissariats et ceux qui étaient dedans. Vers treize ans, Clément s’était presque calmé.

— C’est pas Dieu possible, dit-elle à voix basse après quelques minutes. C’est pas Dieu possible que c’est toi qu’ils cherchent.

— C’est moi. Ils vont me prendre, Marthe.

Marthe eut une boule dans la gorge. Elle entendait une cavalcade dans les escaliers, et la voix du petit qui criait « Ils vont me prendre, Marthe, ils vont me prendre ! », en tambourinant derrière la porte. Marthe ouvrait, le petit se jetait contre elle en sanglotant. Elle le mettait en boule sur le lit, l’édredon rouge par-dessus, et elle lui caressait les cheveux jusqu’à ce qu’il s’endorme. Il n’était pas bien malin, le petit Clément. Elle le savait, mais elle se serait fait couper en morceaux plutôt que d’en convenir. Ils étaient assez nombreux comme ça à lui cracher dessus. C’était pas de sa faute, à ce gosse, il se calmerait, et il apprendrait. Et on verrait ce qu’on verrait.

Eh bien on avait vu, aurait dit Simon, la vieille crapule qui tenait l’épicerie en bas, dans le temps. Toujours le premier pour dézinguer les autres. Il appelait Clément « la mauvaise graine ». De repenser à ce vieux salaud réveilla l’énergie de Marthe. Elle savait ce qu’elle avait à faire.

Elle se releva, replia sa chaise et ramassa ses sacs.

— Viens, dit-elle. On reste pas là.

4

Marthe habitait à présent une pièce au rez-de-chaussée près de la Bastille, dans une petite impasse.

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