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Bernard Minier: Glacé

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Bernard Minier Glacé
  • Название:
    Glacé
  • Автор:
  • Издательство:
    XO Éditions
  • Жанр:
  • Год:
    2011
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-284563502-9
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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Glacé: краткое содержание, описание и аннотация

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Prix du meilleur roman francophone au Festival Polar de Cognac 2011 Prix de l’Embouchure 2012 Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ? Une atmosphère oppressante, une intrigue tendue à l’extrême, une plongée implacable dans nos peurs les plus secrètes, ce premier roman est une révélation !

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Dans le fond, Saint-Martin-de-Comminges, 20 863 habitants — à en croire l’écriteau peint de couleurs vives. Au-dessus de la ville, des nuages gris noyaient les cimes, troués çà et là par des lueurs qui sculptaient l’arête d’un sommet ou le profil d’un col comme le pinceau d’un phare. Au premier rond-point, Diane délaissa la direction « centre-ville » et emprunta une petite rue sur la droite, derrière un immeuble dont la grande vitrine clamait en lettres de néon : Sport & Nature. Pas mal de piétons dans les rues et de nombreux véhicules en stationnement. « Ce n’est pas un endroit très réjouissant pour une jeune femme. » Les paroles de Spitzner lui revinrent en mémoire alors qu’elle glissait le long des rues dans le tête-à-tête familier et rassurant de ses essuie-glaces.

La route s’éleva. Elle aperçut brièvement les toits serrés au bas de la pente. Au sol, la neige se changeait en une boue noirâtre qui giflait le plancher de la voiture. « Tu es sûre de vouloir aller là-bas, Diane ? Ça n’a pas grand-chose à voir avec Champ-Dollon. » Champ-Dollon était le nom de la prison suisse où elle avait effectué des missions d’expertise légale et de prise en charge de délinquants sexuels après sa licence de psychologie. Elle y avait rencontré des violeurs en série, des pédophiles, des cas de maltraitance sexuelle intrafamiliale — un euphémisme administratif pour les viols incestueux. Elle avait aussi été amenée à pratiquer des expertises de crédibilité, en tant que coexpert, sur des mineurs qui se prétendaient victimes d’abus sexuels — et elle avait découvert avec effroi combien ce genre d’exercice pouvait être biaisé par les présupposes idéologiques et moraux de l’expert, souvent au détriment de l’objectivité.

— On raconte de drôles de choses sur l’Institut Wargnier, avait dit Spitzner.

— J’ai eu le Dr Wargnier au téléphone. Il m’a fait un très bon effet.

— Wargnier est très bon, avait admis Spitzner.

Elle savait cependant que ce ne serait pas lui qui l’accueillerait, mais son successeur à la tête de l’Institut : le Dr Xavier, un Québécois qui venait de l’Institut Pinel de Montréal. Wargnier avait pris sa retraite six mois plus tôt. C’était lui qui avait examiné sa candidature et qui l’avait accueillie favorablement avant de quitter ses fonctions, lui aussi qui l’avait mise en garde contre les difficultés de sa tâche au cours de leurs nombreux entretiens téléphoniques.

— Ce n’est pas un endroit facile pour une jeune femme, docteur Berg. Je ne parle pas seulement de l’Institut, je parle des environs. Cette vallée… Saint-Martin… Ce sont les Pyrénées, le Comminges. Les hivers sont longs, les distractions sont rares. Sauf si vous aimez les sports d’hiver, bien entendu.

— Je suis suisse, ne l’oubliez pas, avait-elle répondu avec humour.

— Dans ce cas, si j’ai un conseil à vous donner, c’est de ne pas trop vous laisser absorber par votre travail, de vous ménager des plages de liberté — et de passer votre temps libre à l’extérieur. C’est un lieu qui peut devenir… perturbant … à la longue.

— J’essaierai de m’en souvenir.

— Autre chose : je n’aurai pas le plaisir de vous accueillir. C’est mon successeur, le Dr Xavier, de Montréal, qui s’en chargera. Un praticien qui a très bonne réputation. Il doit arriver ici la semaine prochaine. Il est très enthousiaste. Comme vous le savez, ils ont là-bas une certaine avance sur nous dans la prise en charge des patients agressifs. Je pense qu’il sera intéressant pour vous de confronter vos points de vue.

— Je le pense aussi.

— Il fallait depuis longtemps un adjoint au chef de cet établissement, de toute façon. Je n’ai pas assez délégué.

De nouveau, Diane roulait sous le couvert des arbres. La route n’avait cessé de s’élever pour s’enfoncer finalement dans une vallée étroite et boisée qui semblait calfeutrée dans une intimité délétère. Diane avait entrouvert sa vitre et un parfum pénétrant de feuilles, de mousse, d’aiguilles et de neige mouillée chatouillait ses narines. Le bruit du torrent tout proche couvrait presque celui du moteur.

— Un endroit solitaire, commenta-t-elle à voix haute pour se donner du courage.

Dans la grisaille de cette matinée d’hiver, elle conduisait prudemment. Ses phares écorchaient les troncs des sapins et des hêtres. Une ligne électrique suivait la route ; des branches s’appuyaient dessus comme si elles n’avaient plus la force de se soutenir elles-mêmes. Parfois, la forêt s’écartait devant des granges aux toits d’ardoise couverts de mousse — fermées, abandonnées.

Elle aperçut des bâtiments un peu plus loin, au-delà d’un virage. Ils réapparurent après le tournant. Plusieurs édifices de béton et de bois adossés à la forêt, percés de grandes baies vitrées au rez-de-chaussée. Un chemin partait de la route, franchissait le torrent sur un pont métallique et traversait une prairie enneigée jusqu’à eux. Visiblement déserts, aspect délabré. Sans qu’elle sache pourquoi, ces bâtiments vides, perdus au loi ici de cette vallée, la firent frissonner.

« COLONIE DE VACANCES DES ISARDS »

Le panneau rouillait à l’entrée du chemin. Toujours aucune trace de l’Institut. Et pas le moindre écriteau. De toute évidence, l’Institut Wargnier ne recherchait pas la publicité. Diane commença à se demander si elle ne s’était pas trompée. La carte de l’IGN au 1/25 000 était dépliée sur le siège passager à côté d’elle. Un kilomètre et une dizaine de virages plus loin, elle avisa une aire de stationnement bordée par un parapet de pierre. Elle ralentit et donna un coup de volant. La Lancia cahota sur les trous d’eau en soulevant de nouvelles gerbes de boue. Elle s’empara de la carte IGN et descendit. L’humidité l’enveloppa aussitôt comme un drap moite et glacé.

Elle déplia sa carte malgré les flocons. Les bâtiments de la colonie qu’elle venait de dépasser étaient indiqués par trois petits rectangles. Son regard parcourut la distance approximative qu’elle avait couverte, en suivant le tracé sinueux de la départementale. Deux autres rectangles étaient représentés un peu plus loin ; ils se rejoignaient en forme de T et — bien qu’il n’y eût aucune indication sur la nature des bâtiments — il ne pouvait guère s’agir d’autre chose, car la route s’arrêtait là et il n’y avait aucun autre symbole sur sa carte.

Elle était tout près

Elle se retourna, marcha jusqu’au muret — et les vit.

En amont du cours d’eau, sur l’autre rive, plus haut sur la pente : deux longs bâtiments en pierre de taille. Malgré la distance, elle devina leurs dimensions. Une architecture de géants. Cette même architecture cyclopéenne qu’on retrouvait un peu partout dans la montagne, dans les centrales comme dans les barrages et les hôtels du siècle dernier. C’était bien ça : l’antre du cyclope. Sauf qu’il n’y avait pas un Polyphème au fond de cette caverne — mais plusieurs.

Diane n’était pas du genre à se laisser impressionner, elle avait voyagé dans des endroits déconseillés aux touristes, elle pratiquait depuis l’adolescence des sports qui comportaient une part de risque : enfant comme adulte, elle n’avait jamais eu froid aux yeux. Mais quelque chose dans cette vision provoqua un trou d’air dans son ventre. Ce n’était pas une question de risque physique, non. C’était autre chose… Le saut dans l’inconnu…

Elle sortit son téléphone portable et composa un numéro. Elle ignorait s’il y avait une antenne dans le coin pour relayer son appel mais, au bout de trois sonneries, une voix familière lui répondit.

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