Jeff Lindsay - Ce cher Dexter

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Ce cher Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est lui-même serial-killer quand il ne s’emploie pas à les traquer. Lui, c’est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps. Un jour, il est appelé sur les lieux d’un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui. Impossible.

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Je baissai les yeux vers mon pantalon. LaGuerta me pétrissait la cuisse comme elle l’aurait fait avec de la pâte à pain. Je levai les yeux vers elle. Elle soutint mon regard.

« Ils ont trouvé le corps, dit-elle. Vous savez… Celui qui va avec la tête. »

Je me levai d’un bond.

« Où ça ? »

Le regard qu’elle me lança était celui qu’un flic adresse à un homme qui trouve des têtes décapitées dans la rue. Mais elle finit par me répondre.

« Au palais des Sports de Sunrise.

— Là où jouent les Panthers ? » demandai-je. Et une petite décharge glaciale me parcourut. « Sur la glace ? »

LaGuerta fit oui de la tête, les yeux toujours rivés aux miens.

« L’équipe de hockey ? dit-elle. C’est eux les Panthers ?

— Je crois bien que c’est leur nom », répondis-je.

Elle pinça les lèvres.

« Ils l’ont trouvé dans le filet du goal.

— Dans quel camp ? »

Elle cligna des yeux.

« C’est important ? »

Je secouai la tête.

« Juste une blague, inspecteur.

— Parce que je ne sais pas les différencier. Il faudrait que je fasse venir quelqu’un qui s’y connaît en hockey, dit-elle, son regard m’abandonnant enfin pour aller balayer la foule, à la recherche hypothétique de quelqu’un qui serait muni d’un palet. Je suis contente que vous puissiez en plaisanter, ajouta-t-elle. Qu’est-ce qu’une… » elle fronça les sourcils, faisant un effort de mémoire « … une samboli ?

— Une quoi ? »

Elle haussa les épaules.

« Une espèce de machine. C’est pour la glace.

— Une Zamboni ?

— Si vous le dites… Le gars qui l’utilise, il l’a sortie ce matin pour préparer la glace avant l’entraînement. Il y a quelques joueurs qui aiment arriver tôt, et ils aiment la glace bien fraîche, donc ce gars, le… » elle hésita légèrement « … l’opérateur de la zamboli, il commence tôt les jours d’entraînement. Et le voilà qui sort ce truc sur la patinoire. Et il aperçoit des paquets empilés. Au fond dans le filet du goal. Alors il s’approche pour y jeter un œil. » Elle haussa encore les épaules. « Doakes est sur place. Il dit que personne n’arrive à calmer suffisamment le type pour lui en faire dire un peu plus.

— Je m’y connais un peu en hockey », lançai-je.

Elle m’adressa à nouveau un regard quelque peu appuyé.

« Encore une chose que vous m’aviez cachée, Dexter. Vous jouez au hockey ?

— Non, je n’y ai jamais joué, dis-je avec modestie. J’ai assisté à quelques matchs. »

Elle ne répondit rien et il fallut que je me morde la lèvre afin de ne pas parler à tort et à travers. En réalité, Rita avait un abonnement pour tous les matchs des Panthers de Floride, et je m’étais aperçu à mon plus grand étonnement que j’aimais beaucoup le hockey. Ce n’était pas seulement le côté homicide de cette joyeuse boucherie organisée. Je trouvais cela très reposant d’être assis dans cet immense hall frais, et je n’aurais vu aucun inconvénient à m’y rendre aussi pour des tournois de golf. Mais, à vrai dire, j’aurais inventé n’importe quoi pour que LaGuerta me laisse l’accompagner à la patinoire. Je voulais à tout prix y aller. J’aurais tout donné pour voir ce corps empilé sur la glace, pour défaire l’emballage soigné et admirer la chair propre et sèche. Je voulais tellement y aller que j’avais l’impression d’être comme ces chiens figés à l’arrêt dans les vignettes de BD ; je voulais tellement y être que je me sentais possessif à l’égard du corps, me sentais presque des droits sur lui.

« D’accord », finit par dire LaGuerta, alors que j’étais sur le point d’exploser. Elle ébaucha un petit sourire étrange qui relevait à la fois du cadre professionnel et de… quoi donc ? D’une sphère très différente, humaine, malheureusement, ce qui me la rendait incompréhensible. « Ce sera l’occasion de parler un peu.

— Avec grand plaisir », répondis-je, exsudant le charme par tous mes pores.

LaGuerta n’eut aucune réaction. Peut-être n’avait-elle pas entendu ; ça ne changeait rien, d’ailleurs. Elle était absolument hermétique à toute forme de sarcasme en ce qui concernait son image de soi. On pouvait lui lancer à la figure la flatterie la plus horrible, elle l’accueillait comme la chose la plus naturelle au monde. Je ne prenais pas particulièrement plaisir à la flatter. Il n’y a pas de piquant sans un peu de difficulté. Mais rien d’autre ne me vint à l’esprit. De quoi voulait-elle donc qu’on parle ? Elle m’avait déjà très longuement cuisiné dès son arrivée sur les lieux.

Nous étions restés debout près de ma pauvre voiture cabossée tandis que le soleil se levait. Elle s’était tournée vers la voie surélevée et m’avait demandé sept fois si j’avais vu le conducteur du camion, chaque fois avec une inflexion légèrement différente, et en fronçant les sourcils entre chaque question. Elle m’avait demandé seulement cinq fois si j’étais bien certain qu’il s’agissait d’un camion frigorifique, mais je suis sûr qu’elle faisait preuve par là d’une grande subtilité : elle aurait voulu poser cette question maintes et maintes fois encore, mais elle se retenait pour ne pas trop montrer son jeu. Elle avait même eu un moment d’absence et m’avait posé la question en espagnol. Je lui avais dit que j’étais seguro , et elle m’avait regardé puis avait touché mon bras, mais n’avait plus réitéré sa question.

Par trois fois elle avait levé les yeux vers le pont mobile, avait secoué la tête puis lâché « ¡ Puta ! » entre ses dents. De toute évidence, c’était une allusion à l’agent Puta, ma chère sœur Deborah. L’existence avérée d’un camion frigorifique, conformément à la prédiction de Deborah, allait requérir un certain nombre de manœuvres savantes, et je voyais bien à la façon qu’avait LaGuerta de se mordiller les lèvres qu’elle se penchait déjà sur la question. J’étais à peu près certain qu’elle saurait trouver le moyen de rabaisser ma sœur – elle excellait à ce jeu-là –, mais en attendant j’osais espérer que la cote de Deborah aurait légèrement remonté. Pas auprès de LaGuerta, bien sûr, mais on pouvait penser que d’autres auraient là l’occasion de reconnaître son excellente initiative dans le travail de l’enquête.

Aussi curieux que cela puisse paraître, LaGuerta ne m’avait pas demandé ce que je faisais à errer ainsi au volant de ma voiture en pleine nuit. Certes, je ne suis pas inspecteur, mais cette question m’avait paru aller de soi. Peut-être est-ce pure méchanceté de ma part, mais il me semble que cette omission était typique du personnage. En tout cas, voilà : elle n’avait pas demandé.

Et pourtant, apparemment, on avait encore plein de choses à se dire. Je la suivis donc jusqu’à sa voiture, une grosse Chevrolet bleu clair vieille de deux ans qu’elle conduisait pendant le service. En dehors du travail, elle avait aussi une petite BMW dont personne n’était censé connaître l’existence.

« Montez », dit-elle.

Je pris place sur le joli siège bleu du passager.

LaGuerta conduisait vite, se faufilant entre les voitures, et à peine quelques minutes plus tard nous étions déjà de l’autre côté du pont, dans Miami, nous avions traversé Biscayne Boulevard et nous nous trouvions à moins d’un kilomètre de l’I-95. Elle s’engagea sur l’autoroute et prit la direction du nord, progressant dans la circulation à une allure qui, même selon les critères de Miami, me sembla un peu excessive. Mais très vite elle obliqua vers la sortie qui rejoignait Sunrise. Elle me regarda du coin de l’œil, par trois fois, avant de se décider à parler.

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