Jeff Lindsay - Les démons de Dexter

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Les démons de Dexter: краткое содержание, описание и аннотация

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Le jour, Dexter Morgan est expert judiciaire à la police de Miami; la nuit, il se transforme en tueur en série. Pas n’importe lequel, notez bien: un serial-killer justicier qui ne tue que ceux qui le méritent. Un double meurtre particulièrement sordide laisse pourtant notre cher Dexter fort perplexe: serait-il confronté à plus fort que lui?

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— Ici, la terre. Dexter, vous nous entendez ? s’amusa Astor, et je m’aperçus que j’étais toujours planté devant eux dans ma pose invraisemblable, la bouche ouverte, tel un zombi.

— Oui, répondis-je sottement. J’étais juste en train de réfléchir.

— Et ça fait mal ? demanda-t-elle.

Je refermai la bouche et la regardai. Elle me dévisageait avec son expression de petite fille dégoûtée par la bêtise des adultes, et cette fois je la comprenais. J’avais toujours considéré le Passager noir comme allant de soi, si bien que je ne m’étais jamais demandé d’où il venait, ni pourquoi il existait. Je m’étais montré arrogant. Pourquoi n’avais-je jamais pensé à tout cela auparavant ? Et pourquoi fallait-il que je choisisse cet instant précis pour prendre le temps de réfléchir au problème ? Ce n’était ni le lieu ni le moment appropriés.

— Désolé, dis-je. Allons voir le planétarium.

— Mais tu allais nous expliquer pourquoi les lions sont importants, protesta-t-elle.

En fait, je ne me rappelais plus pourquoi ils l’étaient. Et heureusement pour mon image de marque, mon téléphone mobile se mit à sonner avant que j’aie à le leur avouer.

— Une seconde, dis-je en extrayant l’appareil de son étui.

Je jetai un coup d’œil à l’écran et vis que c’était Deborah. Et comme la famille, c’est la famille, je répondis.

— On a trouvé les têtes, m’annonça-t-elle.

Il me fallut quelques secondes pour saisir de quoi elle parlait, mais elle ne cessait de siffler dans mon oreille ; alors je m’avisai qu’il était sage de lui répondre quelque chose.

— Les têtes ? Celles des deux corps de l’université ? demandai-je.

Deborah émit un autre sifflement exaspéré avant de s’écrier :

— Bon sang, Dex, il n’y a pas des tonnes de têtes qui manquent en ville !

— Oh, il y a toutes celles des employés de la mairie.

— Ramène ton cul, Dexter. J’ai besoin de toi.

— Mais, Deborah, on est samedi, et je suis en pleine…

— Tout de suite ! ordonna-t-elle avant de raccrocher.

Je considérai Cody et Astor, confronté à un dilemme. Si je les ramenais à la maison, il me faudrait au moins une heure pour rejoindre Deb, et de plus nous ne profiterions pas de cette journée destinée à nous ménager de précieux moments ensemble. D’un autre côté, je me rendais bien compte qu’amener des enfants sur un lieu de crime était un tantinet excentrique.

Mais c’était instructif aussi. Il fallait qu’ils prennent conscience de la minutie du travail de police lorsque des corps étaient retrouvés, et c’était plutôt une bonne occasion, en somme. Tout bien considéré, même en supposant que ma chère sœur disjoncte en nous voyant arriver, je décidai qu’il valait mieux les embarquer dans la voiture et les conduire à leur première enquête criminelle.

— Bon, on doit y aller maintenant, déclarai-je tout en glissant mon téléphone dans son étui.

— Où ça ? voulut savoir Cody.

— Aider ma sœur. Vous vous souviendrez de ce qu’on a appris aujourd’hui ?

— Oui, mais c’est juste un musée, répondit Astor. C’est pas ce qu’on veut apprendre.

— Si, répliquai-je. Vous devez avoir confiance en moi, sinon je ne vous apprendrai rien.

Je me penchai de façon à pouvoir les regarder tous les deux dans les yeux.

— Dex-terrr, fît Astor en fronçant les sourcils.

— Je suis sérieux. C’est moi qui décide.

Une fois encore, les deux enfants se fixèrent intensément du regard. Après un moment, Cody hocha la tête et Astor se tourna vers moi.

— D’accord, on promet, dit-elle.

— On attendra, renchérit Cody.

— On comprend, ajouta Astor. Quand est-ce qu’on peut commencer les trucs cool ?

— Lorsque je vous le dirai. De toute façon, maintenant on y va.

Elle reprit aussitôt son ton cassant de petite fille :

— Où ça ?

— Il faut que j’aille travailler, expliquai-je. Et je vous emmène avec moi.

— Voir un cadavre ? demanda-t-elle avec espoir.

— Juste la tête.

Elle jeta un regard à Cody et eut un geste de réprobation.

— Ça plaira pas à maman, dit-elle.

— Tu pourras attendre dans la voiture si tu veux, proposai-je.

— Allons-y ! lança Cody.

Chapitre 17

Deborah attendait devant une modeste demeure de deux millions de dollars dans une impasse privée de Coconut Grove. Celle-ci était barrée depuis la guérite du gardien jusqu’à la maison elle-même, située au milieu sur la gauche. Depuis leurs pelouses impeccables, des résidents indignés fulminaient contre les prolétaires de la police qui avaient envahi leur petit paradis. Deborah donnait des instructions à un vidéographe sur ce qu’il convenait de filmer et sous quel angle. Je m’empressai de la rejoindre, Cody et Astor sur les talons.

— Mais qu’est-ce que c’est que ça ? s’écria Deborah avec un regard furieux dans leur direction.

— Cela s’appelle des enfants, répondis-je. Ils sont souvent la conséquence du mariage, ce qui pourrait expliquer pourquoi tu ne les connais pas.

— Tu es complètement siphonné pour les amener ici, putain !

— Tu n’as pas le droit de dire ce mot, intervint Astor sèchement. Tu me dois cinquante cents.

Deborah ouvrit la bouche puis, devenant cramoisie, la referma aussitôt.

— Il faut qu’ils sortent d’ici, finit-elle par dire. Ils ne doivent pas voir ça.

— On veut voir, rétorqua Astor.

— Chut ! fis-je. Tous les deux.

— Bon sang, Dexter… reprit Deborah.

— Tu m’as dit de venir aussitôt. Je suis là.

— H est hors de question que je joue les nounous.

— Ce ne sera pas nécessaire. Ils vont être sages.

Deborah dévisagea les deux enfants. Personne ne cilla, et l’espace d’un instant je crus que ma chère sœur allait se mordre la lèvre. Puis elle se ressaisit.

— Et puis merde ! Je n’ai pas le temps pour ces histoires. Vous n’avez qu’à attendre là-bas tous les deux.

Elle indiqua de la main sa voiture, garée en travers de la rue, avant de m’attraper par le bras. Elle m’entraîna vers la maison où toute l’activité était concentrée.

— Regarde, ajouta-t-elle avec un geste en direction de la façade.

Au téléphone, Deborah m’avait dit qu’ils avaient trouvé les têtes, mais, à vrai dire, il aurait fallu faire un effort surhumain pour ne pas les voir. La courte allée, qui débouchait sur une petite cour agrémentée d’une fontaine, était encadrée par deux piliers constitués de blocs de corail. Chacun d’eux était surmonté d’une lampe très ornée. En dessous, sur l’allée, une inscription avait été tracée à la craie : je crus distinguer les lettres « MLK » sauf qu’il s’agissait d’une écriture étrange. Et pour s’assurer que personne ne passerait trop de temps à décrypter le message, on avait placé en haut de chaque pilier…

Eh bien, je dois admettre que même si l’installation possédait une certaine vigueur primitive et créait un effet spectaculaire, c’était trop cru à mon goût. Les têtes, semblait-il, avaient été soigneusement nettoyées, mais les paupières manquaient, et les bouches se tordaient en un drôle de rictus du fait de la chaleur : pas plaisant du tout. Évidemment, personne ne me demandait mon opinion, mais j’ai toujours pensé qu’il ne devrait y avoir aucun reste. C’est une marque de négligence qui dénote un grand manque de professionnalisme. Et là, les restes étaient exhibés avec ostentation ; c’était de l’étalage pur et simple, révélant une absence totale de raffinement. Ma foi, des goûts et des couleurs on ne discute pas… J’accepte volontiers qu’il existe d’autres techniques que la mienne. Cela me paraissait juste un peu inélégant, voire grossier. Et comme toujours sur de telles questions d’esthétique, j’attendis un murmure d’approbation en provenance du Passager noir, mais bien sûr rien ne vint.

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