Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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Mais je sais aussi, après toutes ces années, que cette phrase n’existe pas dans les langues que je connais. Dexter est ce que Dexter doit être, pour toujours et à jamais, point final. Et si Harry a vu cela lors de ses derniers instants, et éprouvé un dernier sursaut d’horreur et de culpabilité, eh bien, je suis vraiment navré, mais qu’y puis-je ? La vulnérabilité et la faiblesse qui accompagnent l’approche de la mort vous font douloureusement entrevoir certaines choses – qui ne sont pas toujours des vérités. C’est juste la fin imminente qui amène les gens à se convaincre qu’ils reçoivent une sorte de révélation. Croyez-moi, en ce qui concerne les réactions des mourants, je suis tout à fait expert. Si je devais dresser le catalogue de toutes les bizarres déclarations qu’ont faites mes Amis particuliers alors que je les aidais à basculer de l’autre côté, cela constituerait un ouvrage très intéressant.

J’ai eu de la peine pour Harry. Mais, jeune monstre encore gauche, je n’ai pas su quoi dire pour lui faciliter ses derniers pas.

Toutes ces années plus tard, en voyant le même regard chez Deborah, j’éprouve la même pénible impuissance. Je ne peux que rester les bras ballants tandis qu’elle fixe la fenêtre.

— Bon Dieu ! fait-elle sans se retourner, arrête de me regarder.

Chutsky se laisse tomber dans un fauteuil à côté d’elle.

— Elle est un peu à cran ces derniers temps, observe-t-il.

— Va te faire foutre, dit-elle sans grande conviction, en inclinant un peu la tête pour continuer de fixer la fenêtre malgré la présence de Chutsky.

— Écoute, Deborah, dit-il. Dexter sait où se trouve le mec qui t’a blessée. (Elle ne bouge pas et se contente de cligner des paupières.) Euh… Il se disait qu’on pourrait le pincer, lui et moi, en fait. Et on voulait t’en parler. Que tu nous dises ce que tu en penses.

— Ce que j’en pense, répète-t-elle froidement. (Elle se tourne vers nous et il y a dans son regard une telle douleur que même moi je parviens à la ressentir.) Vous voulez savoir ce que j’en pense vraiment, ce que j’éprouve ?

— Hé, du calme, fait Chutsky.

— Les médecins m’ont dit que j’étais morte quand je suis arrivée au bloc. J’ai encore l’impression de l’être. De ne pas savoir qui je suis, pourquoi et tout ça et je… (Une larme roule sur sa joue, et là encore c’est très troublant.) J’ai l’impression qu’il a arraché de moi tout ce qui compte et je ne sais pas si ça reviendra. (Elle se détourne vers la fenêtre.) J’ai envie de pleurer tout le temps, et ça ne me ressemble pas. Je ne pleure pas, tu le sais, Dex. Je ne pleure jamais, répète-t-elle alors qu’une autre larme rejoint la première.

— Ça va aller, dit Chutsky, alors qu’il est clair que ça ne va pas du tout.

— J’ai l’impression que tout ce en quoi je croyais est faux, continue-t-elle, et je me demande si je peux redevenir flic si je me mets à penser comme ça.

— Tu vas te remettre, affirme Chutsky. Ça prend du temps.

— Allez vous occuper de lui, dit-elle en me jetant un regard où je retrouve un peu de sa bonne vieille hargne. Occupe-toi de lui, Dexter. Et fais-en ce que tu veux. (Elle me regarde droit dans les yeux, puis elle se retourne vers la fenêtre.) Papa avait raison.

30

Et c’est ainsi que le lendemain matin, à la première heure, je me retrouve devant un petit bâtiment aux abords de l’aéroport international de Miami, avec un passeport au nom de David Marcey, vêtu d’une tenue décontractée, verte, avec une ceinture jaune et des chaussures assorties. Je suis accompagné de mon directeur associé à la Mission internationale de la fraternité baptiste, le révérend Campbell Freeney, tout aussi hideusement accoutré, dont le grand sourire transfigure le visage et parvient même à dissimuler bon nombre de ses balafres.

Je ne suis pas véritablement un amateur de vêtements, mais je possède tout de même quelques critères de base concernant l’habillement – et ce que nous portons les remet en cause et les roule dans la fange. J’ai protesté, évidemment, mais le révérend Kyle m’a dit que je n’avais pas le choix.

— Faut être dans le personnage, mon pote, dit-il en rectifiant le pli de son blouson rouge. C’est comme ça que s’habillent les missionnaires baptistes.

— On n’aurait pas pu être presbytériens ? demandé-je, plein d’espoir, mais il secoue la tête.

— C’est la seule couverture que j’ai et c’est comme ça qu’on va s’y prendre. Sauf si tu parles hongrois.

— Eva Gabor ? fais-je.

— Et essaie pas de parler de Jésus tout le temps, ils font pas ça. Contente-toi de sourire à tout bout de champ, d’être gentil avec tout le monde, et tout ira bien. Tiens, dit-il en me tendant un papier, ça, c’est la lettre du Trésor qui te permet de te rendre à Cuba comme missionnaire. La perds pas.

Il s’est révélé une source intarissable de renseignements durant les quelques heures entre sa décision de m’emmener à La Havane et notre arrivée à l’aube à l’aéroport ; il s’est même souvenu de m’avertir de ne pas boire l’eau du robinet, ce que j’ai trouvé très attentionné.

J’ai à peine eu le temps de trouver un prétexte à peu près plausible pour Rita – j’ai prétendu une urgence, qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète et que le policier posté devant la porte resterait jusqu’à mon retour. Et, bien qu’elle soit assez intelligente pour être intriguée par le concept d’expertise judiciaire urgente, elle s’en est accommodée, rassurée à la vue de la voiture de patrouille garée devant chez nous. Chutsky a bien joué son rôle en lui tapotant l’épaule et en disant : « Vous inquiétez pas, on va s’en occuper pour vous. » Évidemment, cela l’a rendue encore plus perplexe, étant donné qu’elle n’a jamais réclamé d’analyse de traces de sang et que, quand bien même, Chutsky n’aurait rien eu à voir là-dedans. Mais, au final, ça a semblé lui donner l’impression que des mesures capitales allaient être prises pour sa sûreté et que tout reprendrait son cours normal, et j’ai eu droit à des adieux avec le minimum de larmes possible, puis Chutsky m’a emmené à la voiture.

C’est ainsi que nous nous retrouvons dans le petit bâtiment de l’aéroport en attendant le vol pour La Havane. Peu après, nous sortons sur le tarmac, avec nos faux papiers et nos vrais billets, et nous filons vers l’appareil avec le reste des passagers, dans une grande débauche de coups de coude.

L’engin est un vieil avion dont les sièges sont usés et pas aussi propres qu’ils le devraient. Chutsky – pardon, le révérend Freeney – s’assoit du côté de l’allée, mais il est tellement costaud qu’il réussit quand même à m’écraser contre le hublot. Je vais être serré pendant ce vol, tellement, d’ailleurs, que je devrai attendre qu’il aille aux toilettes pour pouvoir respirer. Malgré tout, c’est peu cher payé pour apporter la Parole du Seigneur à ces communistes mécréants. Et c’est seulement après quelques minutes que l’avion s’ébranle en cahotant puis s’élève dans les airs.

Le vol ne dure pas assez longtemps pour que je souffre trop de ma privation d’oxygène, surtout que Chutsky passe beaucoup de temps penché dans l’allée à parler à l’hôtesse ; une demi-heure plus tard, nous virons de bord au-dessus des vertes prairies cubaines puis atterrissons lourdement sur une piste qui doit avoir été goudronnée par la même entreprise que l’aéroport international de Miami. Malgré tout, les roues tiennent bon et nous mènent vers un joli terminal moderne – que nous dépassons pour nous arrêter finalement devant un vieux bâtiment sinistre qui ressemble à une gare routière à destination d’un camp de détention.

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