Jeff Lindsay - Dexter dans de beaux draps

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Dexter dans de beaux draps: краткое содержание, описание и аннотация

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Il ne fait pas bon être un touriste à Miami. Un tueur particulièrement inspiré s’est mis en tête de transformer les saisonniers en paniers garnis, prenant bien soin de mettre les tripes de côté. Excellente remise en jambe pour Dexter. Les choses se corsent lorsque Deborah apprend le péché mignon de son frère avant d’être poignardée et qu’une vidéo sur You Tube menace de révéler la véritable nature de Dexter…

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Je passe par la droite, courant presque, pour le prendre par-derrière. Sans un bruit, prudemment, sentant les ailes noires se déployer tout autour de moi, je fais le tour de la camionnette et m’arrête en voyant la silhouette agenouillée devant le grillage.

L’homme regarde par-dessus son épaule et m’aperçoit.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demande-t-il.

Il a la cinquantaine, il est noir, et ce n’est pas du tout Weiss.

— Oh, réponds-je avec ma finesse habituelle, bonjour !

— Ces satanés mômes ont mis de la superglu dans le cadenas, explique-t-il, en reprenant sa tâche.

— Mais qu’est-ce qu’ils ont dans le crâne ? dis-je poliment.

Je n’ai pas le temps de le deviner, car de l’autre côté du terrain de jeux, dans la rue à l’entrée de l’école, j’entends des coups de klaxon suivis d’un fracas métallique. Et tout près de moi, dans ma tête, en fait, j’entends une voix qui siffle : Crétin ! Sans prendre le temps de me demander comment je sais que c’est Weiss qui a embouti Rita, j’escalade d’un bond le grillage et traverse le terrain en courant.

— Hé ! crie l’homme derrière moi.

Mais pour une fois j’oublie les bonnes manières et je n’attends pas ce qu’il a à me dire.

Évidemment que Weiss n’allait pas fracturer le cadenas. Il n’en avait pas besoin. Évidemment qu’il n’avait pas besoin d’entrer dans l’école, d’essayer de duper ou de vaincre des hordes d’enseignants circonspects et d’enfants déchaînés. Il lui suffisait de se poster dans le flot de la circulation, comme un requin aux abords du récif qui attend que Nemo pointe son nez. Évidemment.

Je cours à perdre haleine. Le terrain est un peu inégal, mais l’herbe est tondue et je garde l’allure. Je suis en train de me féliciter de mon excellente forme et de ma rapidité quand je lève un instant le nez pour voir ce qui se passe. Ce n’est pas une bonne idée : je me prends aussitôt le pied dans une racine et je m’étale à une vitesse remarquable. Je me roule en boule, fais une sorte de saut périlleux et demi et j’atterris sur le dos sur un truc volumineux. Je me relève et reprends ma course, boitillant légèrement à cause de l’entorse que je viens de me faire, avec la vague image d’un nid de fourmis de feu que j’ai proprement aplati.

Je me rapproche. Des éclats de voix alarmées, la panique dans la rue, puis un cri de douleur. Je ne vois rien de plus qu’un fouillis de voitures et de gens attroupés qui se dévissent le cou pour regarder au milieu de la chaussée. Je passe la grille, gagne le trottoir et arrive devant l’école. Je suis obligé de ralentir pour traverser la foule d’écoliers, d’enseignants et de parents rassemblés devant l’entrée, mais j’atteins enfin la rue. Je reprends ma course pour couvrir les derniers mètres et gagner l’endroit où la circulation s’est arrêtée et agglutinée autour de deux voitures qui se sont emboîtées. L’une d’elles est la Honda couleur bronze de Weiss. L’autre, celle de Rita.

Weiss ne se trouve nulle part. Mais Rita est appuyée contre le pare-chocs de sa voiture, l’air hébétée, Cody pendu à une main et Astor à l’autre. En les voyant ensemble, sains et saufs, je ralentis. Elle lève les yeux vers moi, sans changer d’expression.

— Dexter… Mais qu’est-ce que tu fais là ?

— J’étais juste dans le quartier. Hou là. (Et ce hou là n’est pas un effet de style : dans mon dos, des dizaines de fourmis de feu que j’ai dû ramasser décident de me piquer toutes en même temps.) Tout le monde va bien ? demandé-je en me débattant pour arracher ma chemise.

Ils me regardent faire d’un air un peu atterré.

— Toi, tu vas bien ? demande Astor. Je demande ça, parce que tu es en train d’enlever ta chemise au milieu de la rue.

— J’ai des fourmis de feu partout dans le dos, dis-je en me fouettant avec la chemise, ce qui ne sert à rien du tout.

— Un type nous est rentré dedans avec sa voiture et a essayé de prendre les enfants, m’informe Rita.

— Oui, je sais, dis-je en faisant des contorsions qu’un bretzel m’envierait.

— Comment ça, tu sais ?

— Il s’est enfui, dit une voix derrière nous, à toute vitesse. (Je m’interromps dans ma chasse aux fourmis pour voir un flic en tenue encore hors d’haleine d’avoir couru après Weiss. Il est assez jeune, l’air sportif, et son badge annonce LEAR. Il s’arrête et me regarde.) Les vêtements ne sont pas facultatifs, ici, mon vieux.

— Fourmis de feu, réponds-je. Rita, tu peux me donner un coup de main, s’il te plaît ?

— Vous connaissez ce type ? lui demande le flic.

— C’est mon mari, répond-elle.

Elle lâche les enfants, un peu à contrecœur, et entreprend de me claquer le dos.

— Bon, dit Lear. Quoi qu’il en soit, le type s’est enfui. Il a foncé vers la voie express et les galeries marchandes. J’ai appelé le central, ils sont en alerte, mais… Je dois dire qu’il courait bien vite pour quelqu’un qui avait un crayon enfoncé dans la jambe.

— Mon crayon, précise Cody, avec un petit sourire que je ne lui ai jamais vu.

— Et moi, je lui ai donné un grand coup de poing entre les cuisses, dit Astor.

Je les regarde. Ils ont l’air si contents d’eux ; et, en toute franchise, je le suis aussi. Weiss a fait le pire – et ils ont juste renchéri. Mes petits prédateurs. C’est tout juste si je n’en oublie pas la douleur fulgurante des piqûres. Mais tout juste, étant donné que les tapes de Rita n’arrangent rien du tout.

— Vous avez là de vrais petits scouts, dit Lear en regardant les enfants d’un air à la fois approbateur et légèrement inquiet.

— C’est que Cody, répond Astor. Et il a fait qu’une réunion. Lear ouvre la bouche, se rend compte qu’il n’a rien à lui répondre, et la referme.

— Le remorqueur va être là dans quelques minutes, m’annonce-t-il. L’équipe médicale voudra vérifier que tout le monde va bien.

— On va bien, dit Astor.

— Bon, alors, si vous voulez bien rester avec votre famille, je vais peut-être aller faire la circulation ?

— Oui, on peut se débrouiller, affirmé-je. Lear interroge Rita du regard.

— Oui, pas de problème, dit-elle.

— Parfait. Les fédéraux voudront sûrement vous voir, à cause de la tentative d’enlèvement.

— Oh, mon Dieu ! s’exclame Rita, comme si entendre le mot rendait l’acte encore plus réel.

— Je pense que c’était un malade mental, suggéré-je, plein d’espoir.

C’est vrai, j’ai assez de problèmes comme ça sans que le FBI vienne fourrer son nez dans mes histoires de famille.

Lear ne se laisse pas impressionner et me regarde sévèrement.

— C’est une tentative d’enlèvement d’enfants. Les vôtres. (Il me fixe longuement pour s’assurer que je comprends, puis il se tourne vers Rita.) Et, surtout, laissez-vous tous examiner par les secouristes. Et vous, me demande-t-il, vous pourriez peut-être vous rhabiller ?

Sur ce, il gagne la rue et commence à s’agiter dans l’espoir de faire circuler tout le monde.

— Je crois que je les ai toutes eues, dit Rita avec une dernière claque. Donne-moi ta chemise. (Elle la prend, la secoue et me la rend.) Vooilà, tu ferais mieux de la remettre.

Et, bien que j’aie du mal à imaginer pourquoi tout Miami s’obstine soudain à combattre la nudité partielle, je remets ma chemise après l’avoir examinée soigneusement au cas où elle abriterait encore des fourmis.

Entre-temps, Rita a déjà repris les enfants par la main.

— Dexter… Tu as dit… comment tu pouvais… je veux dire… Comment se fait-il que tu sois là ?

Je ne sais pas trop quelle réponse satisfaisante lui fournir, et malheureusement, cette fois, je ne peux pas me prendre la tête dans les mains en gémissant, puisque j’ai déjà utilisé le truc la veille. Cela risque de ne pas bien passer si je déclare que le Passager noir et moi étions sûrs que Weiss viendrait ici tenter d’enlever les enfants parce que nous aurions nous-mêmes agi ainsi. J’opte donc pour une version un peu diluée de la vérité.

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