Fred Vargas - L’homme à l’envers

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L’homme à l’envers: краткое содержание, описание и аннотация

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Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage: ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou… Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose.

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Il eut Hermel en ligne vers cinq heures.

– Vous avez vu les dossiers, mon vieux? interrogea Hermel. Pas très palpitant, non? Et pas une passerelle entre les deux hommes. Ils n'ont jamais habité le même quartier. J'ai vérifié toutes les listes d'adhérents des associations sportives grenobloises sur trente ans. Rien, mon vieux. Ils ne fréquentaient pas les mêmes cercles. Les ongles, maintenant. Ceux qu'on a récupérés dans la piaule de Massart et ceux de la feuillure. Cinq sur cinq. Les rainurages concordent au quart de poil. Qu'est-ce que vous dites de ça? L'adjudant de Puygiron s'obstine encore à chercher des ongles dans le cabinet de toilette. Quand il a une idée, ça pousse comme une locomotive. Stupide et fumeux, si voua voulez mon avis, mon vieux. Il n'en trouvera pas. Massart se bouffait les ongles au lit, c'est ce que j'avais dit. J'ai dit à l'adjudant de laisser tomber, puisqu'on a des échantillons, mais il veut avoir raison. A mon avis, il va fouiller dans ce cabinet de toilette jusqu'à sa retraite, on est tranquille. Je lui ai rappelé qu'on attendait des renseignements sur Massart, mais je n'ai pas l'impression qu'il va s'activer. Ce type ne cause qu'aux militaires. Pour la photo du gars, je m'adresse directement à son employeur, ça gagnera du temps. Ensuite, on fera comme on a dit, on diffusera dans les commissariats.

La chaleur avait monté au cours de la journée. Adamsberg dîna seul à la terrasse du même café, puis traîna dans les rues noires. Il se décida vers onze heures à rejoindre la vie collective.

Soliman et Camille fumaient une cigarette sur les marches. On distinguait dans l'obscurité la silhouette du Veilleux, installé dans le champ de pruniers. La moto n'était pas là.

Soliman se leva d'un bond à l'approche d'Adamsberg.

– Rien de neuf, lui dit Adamsberg en lui faisant signe de se rasseoir. De la paperasserie. Si, tout de même, ajouta-t-il après réflexion, les ongles trouvés à l'hôtel appartiennent bien à Massart.

Adamsberg regarda autour de lui.

– Laurence n'est pas là? demanda-t-il.

– Il est reparti dans le sud, dit Camille. Il a des problèmes de visa. Il va revenir.

– Il paraît que son vieux loup est mort, dit Adamsberg.

– Oui, répondit Camille, étonnée. Il s'appelait Augustus. Il ne pouvait plus chasser et Lawrence lui piégeait des lapins. Mais il ne s'est plus alimenté et il est mort. Un des gardes du Parc a dit "Quand on peut plus, on peut plus”, et cela a énervé Lawrence.

– Je comprends ça, dit Adamsberg.

Adamsberg alla boire un verre avec le Veilleux sous le prunier pendant que Soliman et Camille se couchaient. Il remonta au camion vers une heure du matin, le front un peu alourdi par le vin piégeux. Avec la chaleur revenue, l'odeur de suint s'était intensifiée. Adamsberg écarta la bâche sans bruit. Camille dormait, couchée sur le ventre, le drap repoussé jusqu'au milieu du dos. Il s'assit sur son lit et la regarda un long moment, en essayant de réfléchir. Il n'avait jamais abandonné cette ambition secrète de parvenir un jour à réfléchir à la manière dont Danglard le faisait, c'est-à-dire en obtenant des résultats. Après quelques minutes d'efforts, sa pensée lâcha prise à son insu et s'immergea dans les songes. Il sursauta après un quart d'heure, au bord du sommeil. Il étendit le bras, posa sa main à plat sur le dos de Camille. “ Tu ne m'aimes plus? ” demanda-t-il tranquillement.

Camille ouvrit les yeux, le regarda dans l'obscurité, puis se rendormit.

Au milieu de la nuit, un nouvel orage, plus violent que celui de la nuit précédente, éclata sur Belcourt. La pluie martelait le toit de la bétaillère. Camille se leva, enfila ses bottes sur ses pieds nus, alla fixer les bâches des claires-voies qui battaient avec le vent et laissaient passer l'eau. Elle se rallongea sans faire de bruit, guettant la respiration d'Adamsberg, comme on surveille l'ennemi qui dort. Adamsberg allongea le bras et lui prit la main. Camille s'immobilisa, comme si un seul mouvement d'elle eût pu subitement aggraver la situation, comme on dit qu'un geste inconsidéré déclenche une avalanche. Il lui semblait qu'au début de la luit, Adamsberg lui avait dit quelque chose. Oui, elle s'en souvenait maintenant Plus déconcertée qu'hostile, elle échafaudait une manœuvre pour sortir sa main de là sans faire d'histoire, sans faire de peine à personne. Mais sa main restait là où elle était, coincée dans les doigts d'Adamsberg. Elle n'était pas plus mal ici qu'ailleurs. Camille, irrésolue, la laissa là.

Elle dormit mal, dans ce qui-vive qu'elle connaissait bien, et qui lui signalait que quelque chose était en train de dérailler. Au matin, Adamsberg lâcha sa main, attrapa ses habits et descendit du camion. A ce moment seulement, eiïe s'endormit pour deux longues heures.

Adamsberg démarra à neuf heures pour rejoindre le timide Aimont et revint moins d'une demi-heure plus tard.

– Neuf brebis égorgées au Champ des Meules, annonça-t-il.

Soliman se dressa d'un bond, courut au camion pour chercher la carte.

– Pas la peine, lui dit calmement Adamsberg. C'est tout près de Vaucouleurs, plein nord. Il est carrément sorti de sa route.

Soliman regarda Adamsberg, interdit.

– Tu t'es trompé, dit-il d'un ton plein d'étonnement et de déception.

Adamsberg se servit un café, sans rien dire.

– Tu avais tort, insista Soliman. Il a changé de route. Il va fuir. Il va nous échapper.

Le Veilleux se leva, tout droit.

– On lui colle au cul, dit-il. Route ou pas route. On lève le camp. Va prévenir Camille, Sol.

– Non, dit Adamsberg.

– Quoi? dit le Veilleux.

– On ne lève pas le camp. On reste ici. On ne bouge pas.

– Massart est à Vaucouleurs, dit Soliman en élevant la voix. Et nous, on va où va passait. A Vaucouleurs.

– On n'ira pas à Vaucouleurs, dit Adamsberg, parce que c'est ce qu'il souhaite. Massart n'a pas quitté sa route.

– Ah non? dit Soliman.

– Non. Il veut seulement qu'on quitte Belcourt.

– Et pour quoi faire?

– Pour être tranquille. Il a quelqu'un à tuer à Belcourt.

– Pas d'accord, dit Soliman en secouant violemment la tète. Plus on stagne ici , plus il s'éloigne de nous.

– Il ne s'éloigne pas. Il nous surveille. Va à Vaucouleurs si tu veux, Soliman. Vas-y si ça t'amuse. Tu as la mobylette, tu peux partir. Vas-y aussi si tu veux, le Veilleux, demande à Camille. C'est elle qui conduit. Moi je reste ici.

– Qu'est-ce qui nous prouve que t'as raison, mon gars? demanda le Veilleux, ébranlé.

Adamsberg haussa les épaules.

– Tu as la réponse, dit-il.

– Le coude sur la route?

– Entre autres.

– C'est une petite chose.

– Mais qui ne s'explique pas. II y en a d'autres.

Partagé entre révolte et dévouement, Soliman, arpentant le flanc du camion – son territoire -, mit une heure à arrêter son choix. Finalement, il sortit le linge et la bassine bleue, signe qu'il avait posé les armes.

Adamsberg regagna sa voiture. On l'attendait à la gendarmerie pour l'enquête à Vaucouleurs. Avant d'ouvrir la portière, il sortit son pistolet et vérifia son chargeur.

– Tu t'armes? demanda le Veilleux.

– Mon nom est dans le journal de ce matin, dit Adamsberg avec une grimace. Quelqu'un a parlé. Je ne sais pas qui. Mais à présent, si elle me cherche, elle me trouve.

– La tueuse?

Adamsberg hocha la tète.

– Elle te tirerait dessus?

– Oui. Une bonne petite balte dans le bide. Veille, le Veilleux, veille sur moi. Une grande fille rousse, efflanquée des cernes sous ses yeux enfoncés, des cheveux longs qui bouclent, un petit nez, la peau blême. Eventuellement deux filles derrière elle, des gamines toutes maigres. Tiens, regarde, dit-il en sortant une photo de sa poche.

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