Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
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- Название:La panthère d'Hollywood
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1969
- Город:Paris
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— Que puis-je faire pour vous aider ? insista-t-il, avantageusement cambré, la main posée sur la crosse de son colt 45, image de la loi et de la virilité.
« Darling » Jill faillit tout lui avouer, pour ne plus avoir à réfléchir. Puis, elle pensa à Sun. Ce qui lui donna une inspiration de génie.
— Ce tapis, expliqua-t-elle, je, je n’arrive pas à le mettre dans la voiture.
Jeff Parker gonfla ses biceps. Après tout, si elle voulait déménager à trois heures du matin, c’était son affaire.
— Ce n’est rien du tout, affirma-t-il. Je vais vous le charger.
La jeune femme se leva. Heureusement que l’odeur des orangers en fleur étouffait celle du sang et des excréments.
Effectivement, le patrolman souleva sans difficulté un des bouts du tapis contenant le Navajo et l’enfourna dans la Cadillac. Il fit une première tentative pour faire basculer l’autre extrémité à l’intérieur mais ne put le décoller de plus de vingt centimètres. Furieux et vexé, il grommela :
— Mais qu’est-ce qu’il y a donc, dans ce foutu truc ? Sentant le danger, « Darling » Jill vola à la rescousse.
À eux deux, ils le firent basculer à l’intérieur où il tomba avec un bruit sourd.
— Fichtrement lourd, remarqua le patrolman. C’est du tapis de luxe, ça !
— Oh ! ce sont de vieilles choses… protesta « Darling » Jill.
Une seconde, ils restèrent face à face. Les yeux du policier se posèrent sur le chandail de Jill qui moulait sa petite poitrine.
Elle saisit son expression et recula vers la porte. En d’autres circonstances, elle n’aurait pas hésité à récompenser Jeff Parker comme il en avait envie, mais ce n’était vraiment pas le moment.
Elle n’avait plus qu’un désir : qu’il parte. Mais lui s’incrustait, appuyant un peu trop son regard sur le léger vêtement, bombant le torse. « Darling » Jill sentit venir les complications et rentra dans la maison, avec une brève excuse. Elle ressortit, un billet de cent dollars [3] 50 000 anciens francs.
plié dans la main. Elle s’approcha du policier, glissa le billet dans la poche de sa chemise, et recula immédiatement, adorable, et inaccessible.
— Merci pour votre aide !
Jeff se confondit en remerciements, quand même un peu déçu. Les dollars, cela ne remplace pas le sentiment.
Il salua respectueusement « Darling » Jill et s’éloigna en se dandinant. La jeune femme referma la porte et s’y appuya. La tête lui tournait.
Une heure plus tard, « Darling » Jill Rickbell roulait au volant de la Cadillac sur le San Diego Freeway, vers la frontière mexicaine et Ensenada. Le « Cruisometer » bloqué à soixante-cinq miles, elle tenait sagement la file du milieu. L’énorme raffinerie de Long Beach éclairait le Freeway presque comme en plein jour. Des milliers d’autres Californiens suivaient la même route. Avec les premiers beaux jours, les week-ends au Mexique étaient courants.
Il n’y avait aucun contrôle à la frontière dans le sens USA-Mexique. À Tijuana, la ville frontière, l’étincelant Freeway se transformait en une étroite route défoncée.
Personne n’inspecterait la Cadillac. Elle abandonnerait le Navajo dans le désert, au sud de Ensenada.
Ainsi, rien ne menacerait son Cheetah. Peut-être que les Mexicains ne signaleraient même pas le mort aux Américains. « Qui se soucie d’un Navajo de plus ou de moins ? » pensait « Darling » Jill en écoutant la voix chaude de Sinatra à la radio de bord.
Si elle avait su le nombre de gens qui s’en souciaient, elle lui aurait creusé une tombe de six pieds avec ses propres mains…
À peu près au même moment, Gene Shirak roulait vers Palm Springs où il avait décidé d’aller passer le week-end. Il voulait s’accorder un peu de répit avant les ennuis et les problèmes qui n’allaient pas tarder à surgir. Déjà, il faudrait répondre à la police, lundi.
Il serait immanquablement interrogé sur les circonstances de l’enlèvement du Navajo par la jeune femme. Il espérait seulement tomber sur un flic pas trop curieux.
Chapitre III
Deux gamins mexicains, tout de blanc vêtus, la tête abritée sous des chapeaux de paille tressés à la main, attendaient, accroupis sur leurs talons, en face de la chose innommable. Leur grand frère était allé chercher la policia. Deux heures plus tôt, en cherchant des serpents à sonnette dans le désert, ils avaient découvert l’étrange colis, au bout d’une sente pierrailleuse se raccordant à la route goudronnée. Curieux, ils avaient coupé les cordes liant le tapis, libérant l’odeur abominable.
Le macabre colis n’était même pas dissimulé, simplement jeté au bord de la route. Les traits enflés du visage verdâtre le rendaient méconnaissable. Il avait bien dû rester là deux jours. Ensenada n’était qu’à deux milles, mais c’était déjà le désert. En partant, Manuelo avait emporté le tapis pour le déposer chez un ami. Nettoyé, il vaudrait bien mille pesos. Cinquante serpents à sonnette. Cela valait le coup.
Les deux gosses levèrent la tête. On entendait un bruit de moteur. Un vieux pick-up Dodge apparut, laissant un nuage de poussière derrière lui. Il stoppa et un gros homme en uniforme kaki sauta lourdement à terre, accompagné de Manuelo.
Blasé, le policier mexicain, le colt automatique directement passé dans la ceinture, écarta les deux gosses et se pencha sur le cadavre, avec une mimique dégoûtée.
Encore un règlement de compte ! Des paperasses et du travail en perspective.
Le soleil était déjà haut et le policier sentait la sueur glisser entre sa chemise et sa peau. Il se redressa et regarda le désert autour de lui. Si ces idiots de gosses n’étaient pas passés par là, le soleil et les coyotes en auraient rapidement fait un joli squelette, rebelle à toute enquête.
— Vous avez déjà vu ce type ? demanda « El Capitano » aux trois gosses.
Ils détournèrent prudemment la tête. Personne n’aimait parler à la police. Surtout pour une histoire pareille. Le policier n’insista pas. Difficilement, il s’agenouilla près du cadavre et tâta les poches du blue-jean. Il en sortit un objet brillant et quelques papiers, dont une carte plastifiée. Le Mexicain reconnut immédiatement une carte de Sécurité sociale américaine. À mi-voix, il jura. Un Américain ! Cela signifiait une autopsie, l’intervention automatique du FBI et une enquête à n’en plus finir. Sincèrement, il maudit le mort. Le « gringo [4] Américain du nord, en argot mexicain.
» n’avait pas pu aller se faire assassiner plus loin… Puis il se tourna vers Manuelo.
— Aide-moi à le mettre à l’arrière.
Il prit une vieille toile dans le pick-up et ils roulèrent le cadavre dedans, puis le déposèrent à l’arrière du véhicule : les deux gosses regardaient en se bouchant le nez, curieux et excités.
Il ne restait dans le désert qu’une petite tache d’humidité qui serait vite dissipée par le soleil brûlant. Le policier mexicain se hissa sur son siège, à l’avance accablé.
— Faudra venir me voir à la Policia avant ce soir, dit-il à Manuelo, pour les papiers.
Ils débarquèrent à midi le lendemain, d’une Ford blanche et poussiéreuse. Le bureau du capitaine de la police d’Ensenada était au premier étage d’une bâtisse en bois, au bout de la ville. Un vrai paysage de western. Le grand ventilateur tournait lentement, brassant un air brûlant et sec. Un colt nickelé était accroché au dossier d’une chaise et le mur couvert d’avis officiels et de filles découpées dans des magazines bon marché.
Le plus grand des deux hommes tendit la main au policier mexicain, sourit et se présenta :
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