Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood

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Ce n’est que pure coïncidence si le juge Allen avait acquis quelques mois plus tard pour deux cent trente-cinq mille dollars une des plus belles maisons de Newport Beach et fait valoir ses droits à la retraite. Après trente ans au service de la Justice, il avait droit au repos. Et Arnold Rickbell aux quelques trente millions de dollars de l’héritage.

Jill, qui n’aimait particulièrement ni son grand-père ni son père, avait suivi les événements de très loin. Elle n’avait pas non plus versé toutes les larmes de son corps lorsque son frère Arnold, au retour d’un week-end à Palm Springs avait percuté avec sa Cadillac toute neuve la pile d’un pont à quatre-vingt-dix miles à l’heure, répandant sa cervelle sur cinquante mètres.

Il restait encore 26 millions de dollars. Judicieusement placés, ces dollars permettaient à Jill depuis huit ans de faire à peu près ce qu’elle voulait, sauf tuer le président et jeter des papiers par terre, les deux crimes les plus sévèrement punis aux USA. Grâce à l’aide compréhensive d’amis comme Gene Shirak, elle explorait consciencieusement les divers plaisirs que peuvent procurer la drogue et les formes les plus perverties de l’amour physique.

Totalement amorale, dotée d’une insensibilité affective totale, elle ne vivait plus que pour quelques sensations ; comme le Cheetah.

« Darling » Jill se releva d’un bond : après son étreinte avec Sun, elle s’était endormie sur la moquette. Un violent frisson la secoua lorsqu’elle vit le cadavre du Navajo, à moins d’un mètre d’elle.

Le Cheetah dormait devant les flammes de la cheminée. Les débris du boléro et du pantalon de soie verte gisaient sur le canapé noir. La jeune femme eut une nausée : l’odeur aigre de ce qu’elle avait vomi se mêlait à la senteur âcre montant du corps du Navajo. Les sphincters relâchés par la mort, il s’était vidé sur le beau tapis recouvrant la moquette à l’endroit où il était tombé…

La musique s’était arrêtée. « Darling » Jill tituba jusqu’à la salle de bains, sans oser regarder le cadavre du Navajo et se jeta sous la douche.

Ce n’est que recoiffée et propre, aspergée de parfum pour ne pas sentir l’abominable odeur, qu’elle recommença à penser. Un frisson la reprit devant le cadavre. Le sang avait largement coulé sur le tapis qui recouvrait la moquette mais s’était tari. Jill regarda le réveil doré : deux heures du matin. La party était sûrement terminée. Il fallait qu’elle prévienne Gene Shirak coûte que coûte. Elle en avait des sueurs froides. Pour une fois que Gene lui demandait un service ! Qu’allait-elle devenir s’il cessait de la ravitailler en hachish ou de lui présenter des filles compréhensives lorsqu’elle était fatiguée de Sun et des hommes. Devant les détails de la vie pratique, Jill était sans défense.

Le cœur serré, elle prit Sun par le cou et le mena dans la pièce qui lui servait de chambre. Elle avait envie de pleurer.

— Sun, dit-elle à mi-voix. Sun, je t’aime. Tu es à moi. Elle avait totalement oublié le Navajo. Ce n’était plus qu’un objet encombrant dont il fallait se débarrasser.

Elle referma doucement la porte et décrocha le téléphone. La sonnerie tinta longtemps avant que quelqu’un ne décroche.

— Gene ? demanda-t-elle.

La voix furieuse du producteur claqua désagréablement à ses oreilles.

— Qu’est-ce que tu veux ? Je t’avais dit de ne pas m’appeler avant demain. Fous-moi la paix.

Visiblement il la croyait sur la route.

« Darling » Jill ravala sa colère devant la grossièreté :

— Viens immédiatement chez moi, fit-elle.

Elle crut que l’appareil allait éclater, tellement il hurla :

— Chez toi ! Mais nom de Dieu, qu’est-ce que tu fous chez toi ?

Il y avait tant de rage et de peur dans sa voix qu’elle faillit raccrocher. Elle se força pour ajouter, suppliante :

— Gene, c’est sérieux ! Il est arrivé quelque chose de terrible. Viens. Je ne peux pas te dire.

Il répondit par un flot d’obscénités. Jill en avait mal au cœur. Elle put enfin placer un mot :

— Il faut que tu viennes tout de suite. Je t’en prie.

À l’intonation de sa voix, Gene Shirak comprit que ce n’était pas un caprice d’ivrogne. Un affreux pressentiment l’envahit.

— Je viens, dit-il.

Dès qu’il eut raccroché, « Darling » Jill alluma une cigarette et commença à trembler. Elle avait une peur physique de Gene Shirak. Elle ignorait pourquoi il lui avait demandé d’emmener Zuni à Ensenada et de le laisser là-bas, selon les détails prévus. Mais elle sentait confusément que c’était dangereux et important. Il allait être d’autant plus fou de rage.

Chapitre II

» Darling » Jill entendit le ronronnement soyeux de la Rolls avant que la sonnette ne retentisse. Elle se précipita. Maintenant l’odeur fade du sang répandu sur le tapis lui donnait mal au cœur. Elle ouvrit.

La Rolls-Royce gris métallisé de Gene Shirak était garée derrière sa Cadillac. Le producteur se tenait dans l’encadrement de porte, mâchonnant un petit cigare Sherman’s, l’air furieux et inquiet. Il la bouscula presque pour entrer. Ses yeux trop bleus fixèrent « Darling » Jill qui baissa la tête.

— Alors ? demanda-t-il de sa voix râpeuse.

Sans mot dire, elle referma la porte derrière lui. Les mots restaient dans sa gorge. Un peu étonné, Gene Shirak regarda autour de lui. Sun avait été enfermé dans sa chambre et la pièce était en ordre. À un détail près. L’abominable odeur.

Ce n’est qu’arrivé au milieu de la pièce que Gene Shirak aperçut le cadavre du Navajo, jusque-là caché par le divan.

La peur coupa sa rage, et il se tourna lentement vers Jill.

— Bon Dieu ! Il est mort ?

Question de pure forme étant donné l’état du corps. Jill croisa les mains nerveusement.

— Je crois, souffla-t-elle.

Gene se tourna vers elle, dégrisé, le visage déformé par la rage. La verrue de son nez sembla énorme à Jill.

— C’est toi qui l’as tué, pauvre cinglée ! siffla-t-il. Triste conne, va…

Des larmes jaillirent des yeux de Jill.

— Ce n’est pas moi, cria-t-elle. C’est, c’est Sun ! Le producteur la regarda, incrédule :

— Sun ! Mais il ne ferait pas de mal à une mouche ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

Jill lui expliqua. À mesure qu’elle parlait le sang se retirait du visage de Gene Shirak. Il se rua en avant et la gifla à toute volée.

— Idiote, cinglée ! gronda-t-il. Toi et ton Cheetah ! Comme si tu ne te faisais pas assez baiser !

— Mais je ne savais pas ! sanglota « Darling » Jill. Je ne pouvais plus attendre. Après nous aurions été au Mexique…

Il la gifla de nouveau, ivre de rage, n’arrivant pas à réunir deux idées.

— Imbécile, si tu savais le pétrin dans lequel tu me mets !

— Mais ce n’est qu’un domestique, protesta Jill. Après tout, tu t’en fous. Ta combine, tu la feras avec quelqu’un d’autre.

— Un domestique, s’exclama Gene Shirak avec dérision.

Les yeux injectés de sang, il fixait le cadavre du Navajo, par-dessus l’épaule de Jill.

Il l’aurait tuée ! Si cette idiote savait ce qu’elle venait de détruire ! Malheureusement, il n’était pas question de le lui dire. Ç’allait déjà être assez ennuyeux comme cela.

Les mains tremblantes, il se versa un verre de White Label, l’avala d’un trait et se pencha sur le Navajo avec une mimique dégoûtée.

— Où as-tu mis l’autre ? demanda-t-il.

— Là-bas.

Elle désigna une porte fermée.

— Tu as prévenu la police ? demanda-t-il. Elle ouvrit de grands yeux.

— La police ! Mais… Il la foudroya du regard :

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