Gérard de Villiers - La panthère d'Hollywood
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- Название:La panthère d'Hollywood
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1969
- Город:Paris
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Il y eut un craquement horrible de vertèbres broyées. Entraînant avec lui le corps du Navajo, le Cheetah roula par terre. Nue, hystérique de terreur, « Darling » Jill bondit sur ses pieds, enjamba la masse indistincte de l’homme et de l’animal et se rua vers sa chambre. Ses mains tremblaient tellement qu’elle mit plusieurs secondes à trouver son « électrocuteur », la meilleure arme contre Sun et ses caprices. Long de deux pieds, gros comme un barreau de chaise, l’appareil déchargeait un violent courant électrique sur une simple pression du pouce. Beaucoup plus efficace qu’une cravache.
« Darling » Jill revint dans le living-room et alluma le lustre de cristal.
— Sun !
Il y avait autant d’amour que d’horreur dans son cri. Le Cheetah était accroupi près de l’homme qu’il venait de tuer, les babines encore dégouttantes de sang, rigoureusement immobile. Il tourna ses prunelles jaunes vers sa maîtresse et elle eut peur.
« Darling » Jill avança, l’électrocuteur pointé vers le mufle du fauve et le Cheetah recula lentement, en feulant, la croupe agitée d’ondulations, prêt à bondir. Arrivé au juke-box, il s’arrêta et feula plus fort. Jill, un œil sur le Cheetah, se pencha sur le corps du Navajo étendu face contre terre et le retourna à grand-peine d’une seule main.
— Sun !
Elle avait murmuré le nom du Cheetah. Le regard mort de Zuni fixait le plafond. Il avait été tué sur le coup. « Darling » Jill détourna la tête et vomit sur la belle moquette. Elle n’avait jamais vu un mort de si près. Sa peau se couvrit de chair de poule. La pièce lui sembla soudain glaciale.
Sun l’observait. Il avança lentement vers elle. La tête baissée et les oreilles rabattues, il vint se frotter à ses jambes comme un chat. « Darling » Jill s’agenouilla. La tête de la jeune femme et celle du fauve se rapprochèrent. Sun eut un feulement très doux et sa langue râpeuse balaya le buste de sa maîtresse. « Darling » Jill frémit et oublia tout à coup l’Indien. Le pelage du Cheetah la réchauffait. Elle prit la tête du fauve à pleines mains et la frotta contre la sienne.
— Tu étais jaloux, Sun, n’est-ce pas ? Tu es fou de moi ? murmura-t-elle.
Le Cheetah gronda, joyeux, et, appuyant les pattes de devant sur les épaules de sa maîtresse, la renversa sur la moquette, à côté du Navajo mort. Puis il se coucha sur elle.
Lorsque « Darling » Jill sentit le poids du Cheetah elle renversa la tête en arrière.
— Oh ! Sun, gémit-elle, Sun, tu n’aurais pas dû. Ils vont te tuer !
De toutes ses forces, elle le serrait contre lui.
Feulant doucement, Sun commença à remuer ses pattes de derrière agrippées dans la moquette, entre les longues jambes de « Darling » Jill.
À son tour, elle ondula contre lui. Le pelage de son ventre était doux et chaud. C’est la première fois qu’elle était contre lui, totalement nue. Les deux mains accrochées au cou de Sun, elle passa soudain ses jambes autour du corps de l’animal, se soulevant presque du sol.
La musique qui jouait toujours ne couvrit ni son gémissement, ni le grondement de plaisir du fauve. Les yeux révulsés de « Darling » Jill fixaient les murs dorés sans les voir. Elle achevait l’étreinte commencée avec le Navajo.
Rien d’autre ne comptait en cette minute.
Elle se laissa ensuite aller sur le dos, les yeux fermés, tandis que le félin s’éloignait.
« Darling » Jill resta ainsi un long moment. Seuls, le chuintement du gaz de la fausse cheminée et la douce musique d’ambiance meublaient le silence. Elle avait honte de se sentir si bien, si détendue.
Elle était pourtant depuis longtemps doublement la maîtresse de Sun, le Cheetah étant le seul mammifère à l’ouest des Montagnes-Rocheuses, dont elle ne se lassât pas.
Un de ses amants le lui avait offert alors qu’il n’avait qu’un mois. Jill l’avait nourri au biberon, soigné, élevé, s’attachant de plus en plus à lui. Sun était doux… comme un agneau, timide et affectueux. Leurs rapports seraient restés normaux si, un jour où Jill jouait avec lui, le Cheetah ne s’était brusquement excité…, mimant contre elle le rythme de l’amour.
Cette fois-là « Darling » Jill avait allègrement sauté plusieurs degrés dans l’échelle du vice. Sur-le-champ, elle avait congédié son amant du moment, professeur de ski nautique à Acapulco, pourtant réputé sur les plages mexicaines.
D’étranges liens s’étaient noués entre le Cheetah et « Darling » Jill. Le fauve était devenu d’une jalousie féroce. Lorsqu’elle revenait à la villa avec un homme, il grondait, menaçait de se jeter sur lui. Aussi « Darling » Jill l’enfermait-elle soigneusement chaque fois qu’elle désirait faire l’amour. Même alors, il griffait furieusement la porte de la pièce où il se trouvait, rugissait et pleurait. Un matin où elle avait été le nourrir sans avoir pris sa douche il avait senti sur elle l’odeur d’un mâle. Aussitôt il l’avait cruellement mordue au bras et l’aurait déchiquetée s’il n’avait pas été attaché…
C’était sa femelle. Il n’en avait jamais connu d’autre.
Elle se livrait souvent à lui. Jamais alors il ne la griffait, jamais il ne la mordait. Au début, elle ne lâchait pas l’électrocuteur, craignant que, dans son plaisir, il oublie la fragilité de sa partenaire. Mais, n’ayant jamais eu à s’en servir, elle se contentait depuis de le poser près d’elle.
Blasée de tout, ayant épuisé toutes les sensations, « Darling » Jill avait enfin trouvé une sorte de stabilité dans l’abjection. Même ses amis les plus intimes, comme Gene Shirak, ignoraient son penchant secret. Moitié par pudeur, moitié par jalousie.
C’était bien son seul jardin secret. « Darling » Jill Rickbell, vingt-six ans, grande, des jambes interminables, aurait fait passer Messaline pour une dame patronnesse.
Lorsqu’elle posait ses grands yeux noisette candides et clairs sur sa proie en l’appelant « Darling », le mâle élu n’avait plus qu’à recommander son âme à Dieu et son corps au diable. Comme la police montée canadienne, « Darling » Jill ne ratait jamais son homme. À condition d’avoir été présentée, car elle avait reçu une excellente éducation.
Sa voracité sexuelle n’avait pas de limite connue. Afin de se simplifier la vie, elle avait décidé une bonne fois pour toutes de ne jamais porter de dessous. Détail, qui, publié dans quelques journaux locaux, avait fait mettre à prix la tête de « Darling » Jill par les principales ligues de vertu de la Californie du Sud.
Jill Rickbell avait des excuses. Élevée dans une atmosphère délirante de luxe, d’amoralité et de violence, sa jeunesse avait été marquée par une succession de drames. Son grand-père possédait la moitié du comté. Hélas ! il s’était noyé en excursion dans moins de trente centimètres d’eau. Le meilleur ami du père de Jill, George Allen, un juge réputé intègre, avait conclu au suicide.
Le père de Jill avait commencé à jouir de cette fortune honnêtement acquise en entretenant un véritable harem après avoir rapidement divorcé. Il avait eu, hélas, la mauvaise idée de ne donner que cinq mille dollars par mois d’argent de poche au frère de Jill, Arnold. Jill, encore au collège, se contentait alors de modestes orgies estudiantines animées à la marijuana.
Deux ans après la mort du grand-père, la famille Rickbell avait été endeuillée par un nouveau drame : on avait découvert le père de Jill mort sur ses terres, deux balles de fusil dans le dos et une balle de 38 dans la tête.
Seules les plus mauvaises langues du comté avaient trouvé étrange que le juge Allen délivrât un permis d’inhumer et conclût au suicide. Après tout, l’Amérique était le pays de la liberté et un homme avait parfaitement le droit de se suicider en trois fois.
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