Gérard de Villiers - L'ordre règne à Santiago
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- Название:L'ordre règne à Santiago
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1975
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00060-6
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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Malko se laissa tomber sur une chaise, contemplant le corps. Tout semblait faire croire à un suicide. C’était pourtant une coïncidence bien curieuse. La veille, le vieillard paraissait très gai, très heureux. Que s’était-il passé ? Malko inspecta rapidement toute la maison, sans rien trouver de suspect. C’était l’intérieur d’un vieux garçon maniaque et aisé. Le réfrigérateur était bien rempli. Sur la table, il aperçut une bouteille de cognac Gaston de Lagrange et s’en versa une rasade. Pour effacer l’odeur du gaz.
L’alcool lui fit du bien.
Surmontant sa répugnance, il fouilla les poches du mort sans rien trouver. Le corps était à peine raide, ce qui signifiait que Chalo Goulart était mort depuis moins de six heures.
Pourquoi ?
Il y avait quelque chose de troublant, un élément qui lui échappait. Au moment où il allait sortir de la pièce, le téléphone se mit à sonner dans une pièce voisine. Malko se précipita puis resta quelques secondes en arrêt devant l’appareil.
Enfin, il décrocha.
— Chalo ?
C’était une voix de femme. Rauque, énervée, inquiète.
— Ce n’est pas Chalo, dit Malko.
Il n’eut pas le temps de continuer. L’inconnue avait raccroché. Sans qu’il ait aucune preuve de cela, il fut immédiatement persuadé qu’il s’agissait de la personne mystérieuse qui devait le conduire à Carlos Geranios. Sa réaction prouvait qu’elle avait peur.
De qui ou de quoi ?
Il s’approcha des tableaux, chercha la signature. Elle était très lisible : Tania. Était-ce avec elle que Chalo Goulart devait dîner la veille ?
Était-ce elle, la voix au téléphone ?
Brutalement l’atmosphère de cette maison de la mort lui fut insupportable. Il retraversa le rez-de-chaussée et fila par la porte de derrière. La Datsun n’avait pas bougé. Il remonta dedans et démarra aussitôt.
Tout en conduisant, il cherchait comment retrouver cette Tania. La seule personne susceptible de l’aider semblait être John Villavera. Il pensa aussi à Oliveira, mais repoussa cette idée : la jeune femme était trop impliquée dans le système. Entre son père et son fiancé, cela risquait d’être dangereux… Se souvenant des consignes de sécurité de l’homme de la C. I. A., il se dirigea vers le triste Sheraton-Carrera. Décidé à ne plus sortir sans son pistolet extra-plat.
Il avait hâte d’être au lendemain pour interroger John Villavera.
Chapitre IV
L’entrée de l’ambassade U. S. ne payait pas de mine. Seul le drapeau étoilé flottant sur la façade du building gris dans l’étroite calle Augustinas signalait son existence. Les quatre derniers étages du 6 eau 9 eétaient séparés par une grille de cuivre et gardés par deux marines. John Villavera vint chercher Malko au pool des secrétaires, l’air important, émergeant de la salle de projection qui se trouvait à droite de l’entrée.
— Je fais une conférence, expliqua-t-il. Il y a quelque chose d’important ?
— Oui, fit laconiquement Malko.
Le C. O. S. de la C. I. A. l’emmena aussitôt dans son bureau, et l’écouta attentivement, jouant avec un crayon, sa lourde mâchoire parcourue de frémissements imperceptibles.
— C’est étrange, soupira-t-il. Vraiment étrange. Malko venait de lui relater le « suicide » de Chalo Goulart.
John Villavera ôta ses lunettes, visiblement très affecté. Il avait des yeux gris de myope, doux et un peu flous.
— Nous n’avons plus de pistes, dans ce cas.
— Non, avoua Malko.
Il pensa soudain aux tableaux.
— Lors de ma visite, Chalo Goulart m’a parlé d’une personne très proche de lui, avec qui nous devions dîner. C’est peut-être la même.
— Je peux essayer de me renseigner, proposa l’Américain.
— Cela risque d’être dangereux, objecta Malko, vous m’avez dit que la D. I. N. A. est sur les dents et efficace.
— C’est vrai, reconnut Villavera, mais j’ai aussi des amis sûrs qui connaissent tout le monde à Santiago et n’appartiennent pas à la D. I. N. A.
— Ce suicide est vraiment fâcheux, soupira John Villavera.
— Surtout pour Chalo Goulart, remarqua Malko.
Il voulait aller voir Federico O’Higgins. Ne pas donner au chef de la D. I. N. A. l’impression qu’il le fuyait.
L’énorme Edificio Diego Portales se composait d’une tour de 23 étages ultramoderne se dressant au-dessus d’un large bâtiment occupant tout un bloc d’immeubles. Il avait été prévu pour des congrès, mais la Junte s’y était installée après le coup d’État. La piste d’hélicoptères du toit permettait de se déplacer facilement et cela donnait une image moderne du gouvernement…
Le bas était entouré de barbelés et toutes les issues en avaient été condamnées à l’exception de celle donnant sur une petite rue derrière l’avenue Alameda. Dans les halls déserts, dans les jardins, sur les escaliers extérieurs des bâtiments, des soldats montaient la garde, impeccables avec leurs hautes bottes noires, mitraillettes Beretta en bandoulière. Malko leva la tête vers la tour qui abritait le gouvernement chilien. On lui avait pris – échangé – son passeport contre un laissez-passer et, durant le parcours du poste de garde à l’entrée de la tour, il avait été contrôlé trois fois… L’immeuble grouillait de militaires et de civils portant tous un badge au revers du veston. Cela avait un vague air de national-socialisme, à cause des mines farouches et des uniformes.
Il s’engouffra dans un des quatre ascenseurs ultramodernes et appuya sur le bouton du 17 e. L’étage du colonel Federico O’Higgins. Les quatre généraux constituant la Junte s’étaient réservé les deux derniers étages et la piste pour hélicoptères sur le toit, bordée d’une large bande rouge, qui était la particularité du building. Ils ne se déplaçaient jamais en voiture. Trop dangereux… Malko sortit sur le palier du 17 eet fut aussitôt happé par un policier en civil qui lui prit son laissez-passer et le mena dans une antichambre. Plusieurs soldats armés gardaient chaque étage. Sans badge, on ne faisait pas trois mètres…
Des secrétaires élégantes et décolletées tapaient comme des fourmis dans tous les coins. On se serait cru dans une grande société multinationale, s’il n’y avait pas eu les portraits omniprésents des quatre généraux, accrochés dans chaque bureau.
Alors que Malko attendait, une secrétaire sortit d’une des toilettes et Malko aperçut le portrait du général Pinochet suspendu au-dessus des sièges des W.C. Le colonel O’Higgins surgit d’un bureau, en civil, serrant sa petite bouillotte dans son gant de laine noire. Malko le suivit dans son bureau également ultramoderne. Un immense portrait du général Pinochet ornait le mur. Les parois vitrées descendaient jusqu’au sol. Chaleureusement, le colonel fit asseoir Malko sur un canapé et prit place à côté de lui.
— Alors, comment trouvez-vous Santiago ? interrogea-t-il aussitôt.
Malko se perdit en quelques banalités de bon aloi, observé par l’œil inquisiteur du Chilien, se demandant pourquoi il avait tellement tenu à le voir. Comme s’il avait deviné ses pensées, Federico O’Higgins dit soudain.
— Voilà la terrible D. I. N. A. ! Regardez autour de vous. Est-ce qu’il y a des taches de sang, des cris de gens torturés ?
Les yeux saillants avaient pris une expression indignée et douloureuse. Devant le silence de Malko, O’Higgins hocha tristement la tête.
— On nous a beaucoup calomniés… Encore récemment des miristes ont assassiné un agent double, une femme, et on fait croire qu’il s’agissait de nous. Comme si nous avions le temps de nous livrer à des excès pareils ! Le général Pinochet nous a demandé d’être fermes, certes, mais humains, avant tout très humains. Comme lui.
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