Gérard de Villiers - L'ordre règne à Santiago

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Malko continua dépassant la résidence de l’ambassadeur américain, poursuivi par la sirène et une rafale de balles qui s’écrasaient contre la carrosserie avec un bruit de grêlons. Il éprouvait le sentiment grisant d’être invulnérable… Au passage, il aperçut la grille de la résidence, les carabiniers, plusieurs voitures, des policiers qui couraient, alertés par la « 404 » qui le poursuivait.

Deux cents mètres plus loin, il freina brutalement, vira sec à gauche pour revenir le long de la contre-allée. Voyant sa manœuvre, la « 404 » stoppa derrière lui et trois hommes en jaillirent, mitraillette au poing. Ils traversèrent le terre-plein et l’attendirent. Il accéléra légèrement au moment où ils ouvraient le feu sur la Lincoln ! Malgré son sang-froid, il baissa instinctivement la tête quand les balles de 38 s’écrasèrent contre le pare-brise épais de cinq centimètres… réussissant tout juste à l’étoiler.

Il y eut une série de chocs sourds sur la carrosserie, la glace de gauche devint opaque et ce fut tout.

La grille n’était plus qu’à trente mètres. Il passa en « low », donnant toute la puissance des 8 litres de cylindrée et écrasa l’accélérateur. Le « tank » fit un bond en avant. Plusieurs carabiniers s’écartèrent en hurlant, une grêle de balles l’encadra à nouveau, la grille grandit, il y eut un choc terrifiant, un froissement de tôles et il se retrouva dans le jardin de la résidence, traînant derrière lui des morceaux de grille. Il tourna derrière le bâtiment, bondit hors de la voiture et se précipita vers le perron. Collant le canon de la M. A. C. contre la serrure, puis le verrou, il tira deux longues rafales. Les esquilles jaillirent, les deux pênes explosèrent et la porte s’ouvrit.

Malko grimpa quatre à quatre un escalier superbe, plongea dans un bureau au premier, dont il ferma la porte à clef.

Celui de l’Ambassadeur.

Alors, seulement, il se détendit un peu.

Le jour était levé. L’ambassadeur serait là dans quelques heures. Il s’assit et écouta le brouhaha furieux qui montait de la rue. Sans la voiture blindée du chef de la C. I. A., il ne serait parvenu là que mort. Il pensa soudain à la sacoche de documents de Carlos Geranios. Qu’était-elle devenue ?

Ce n’était plus son problème. On se mit à frapper des coups violents à la porte du bureau. Des voix américaines demandant ce qui se passait. Le dialogue s’engagea à travers le battant. C’étaient les deux « marines » chargés de garder la résidence qui avaient été réveillés par les coups de feu.

Rassuré, Malko ouvrit, se trouva nez à nez avec deux géants en maillot de corps, colt .45 au poing. Il leur montra son passeport du State Department et leur expliqua rapidement qu’il avait dû se réfugier là pour des raisons de force majeure. Il s’en expliquerait avec l’ambassadeur… Les « marines » n’avaient aucune tendresse particulière pour les Chiliens. L’un d’eux, un sergent, salua et dit :

— All right, Sir. Reposez-vous. Nous allons nous habiller et descendre. Et je peux vous jurer qu’aucun de ces foutus flics ne mettra un pied ici.

Malko remercia. Il referma, s’étendit sur le divan et s’endormit aussitôt.

Chapitre XIX

La longue Limousine noire arborant le fanion américain sur l’aile droite avançait lentement dans Alameda, en dépit de la voiture de police censée lui ouvrir la route. Sur la banquette arrière, l’ambassadeur des États unis et Malko ne s’étaient pratiquement pas adressé la parole depuis leur départ de la résidence. En excellents termes avec tous les membres de la Junte, il avait vivement déploré l’opération « Geranios » et ses conséquences. Il avait fallu un télégramme officiel du State Department enjoignant au diplomate d’accompagner lui-même Malko jusque dans l’avion de la Braniff et d’attendre que l’appareil ait décollé, pour qu’il se décide à faire sortir Malko du pays. Il n’avait pas du tout apprécié son intrusion dans sa résidence, ni les désordres qui l’avaient accompagné.

Les protestations du gouvernement chilien s’amoncelaient sur son bureau. Accompagnés d’une accusation d’homicide volontaire sur la personne de John Villavera, conseiller culturel de l’ambassade…

Malko avait eu une longue conversation privée avec Michael Burrough, responsable du Western Hemisphere à la Division « clandestine ». Délicate et parfois violente. Il ne saurait jamais la vérité sur Carlos Geranios. Mais il emportait à Washington un numéro du Rebelle en la clandestinitad qui reproduisait la lettre ultra-compromettante d’un ancien C. O. S. de la C. I. A. à Santiago au colonel O’Higgins, qui n’était alors que capitaine. Avec quelques photocopies de chèques. La feuille polycopiée lui avait été adressée anonymement, à son nom, à la résidence de l’ambassadeur. Carlos Geranios était mort, mais sa vengeance commençait.

La Cadillac freina soudain et stoppa. L’avenue était barrée par un attroupement. Malko regarda à travers la glace blindée, soudain inquiet. O’Higgins était capable de tout… Mais ce n’était pas pour lui. Il vit d’abord une haie de carabinieros, mitraillette au poing. Comme pour un mariage… Un policier en civil sortit d’un porche tenant un étrange objet à la main… Une statue de plâtre représentant un pied humain enfermé dans une cage. Le policier le tenait comme une cage à oiseau, par un anneau sur le sommet. Derrière lui, il y en avait un autre, portant une cage similaire où, cette fois, il y avait une main humaine, également dans une cage, puis un autre encore, avec une cage plus petite qui contenait un poing fermé coupé au poignet.

Enfin, derrière, un homme en chair et en os. Barbu, vêtu d’une chemise et d’un pantalon bleu. Les mains menottées derrière le dos, le visage grave. Poussé, bousculé, houspillé par deux policiers.

Malko tourna la tête vers l’ambassadeur américain, figé devant ce spectacle insolite.

— Monsieur l’ambassadeur, dit-il calmement, vous choisissez bien mal vos amis.

Le diplomate resta coi. La scène était tellement symbolique qu’elle en paraissait irréelle. Soigneusement, les policiers disposèrent dans un fourgon de la D. I. N. A. les cages coupables d’offenser le général Pinochet, puis y firent monter le sculpteur. Le fourgon démarra et la Cadillac put reprendre son chemin.

Ils roulèrent près d’une demi-heure jusqu’à l’aéroport. Malko quittait le Chili sans regret. Un titre énorme dans le Mercurio avait annoncé la mort de Carlos Geranios au cours d’une bataille féroce avec les carabinieros. L’éditorial concluait que, désormais, l’ordre régnait à Santiago et que le couvre-feu allait être enfin levé…

Pas un mot sur la mort d’Oliveira. On la trouvait à la rubrique des accidents de la route. Attribuée à un chauffard non identifié. Quant au meurtre de John Villavera, c’était l’œuvre d’assassins non identifiés, probablement des extrémistes de gauche.

La voiture pénétra sur l’aire d’envol, précédée par la voiture de police, et roula jusqu’au DC 8 peinturluré en jaune de la Braniff. Il partait dix minutes plus tard, tous les passagers étaient déjà à bord. Lima et Miami. De là, Malko volerait vers l’Europe.

Il eut un choc quand la voiture stoppa. Le colonel O’Higgins était là, avec quelques policiers. L’ambassadeur le rassura de mauvaise grâce.

— Ne craignez rien, il m’avait prévenu. Il est là pour que tout se passe bien.

Malko descendit le premier et marcha vers la coupée. Federico O’Higgins ne bougea pas, un sourire incertain sur son visage rond de pierrot blafard. Comme si de rien n’était.

Malko, pris d’une subite inspiration, s’avança vers lui. Souriant, la main tendue.

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