Gérard de Villiers - L'ordre règne à Santiago
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- Название:L'ordre règne à Santiago
- Автор:
- Издательство:Plon
- Жанр:
- Год:1975
- Город:Paris
- ISBN:2-259-00060-6
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
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— Je veux rester avec toi, gémit-elle.
Malko ne répondit pas. Cela devenait trop dangereux… Cinq cents mètres plus loin, un voyant rouge s’alluma au tableau de bord. La température était à cent. Le choc avait crevé le radiateur. La limousine était de plus en plus poussive. Un jet de vapeur commença à filtrer des interstices du capot… le moteur hoquetait. Il cala, Malko le remit en marche. Cent mètres plus loin, il cala de nouveau, et un jet de vapeur fusa du capot ! Malko sauta de la Chevrolet, entraînant Oliveira. Ils devenaient un peu trop repérables.
— Marchons, dit-il.
Il leur restait un kilomètre à parcourir pour atteindre la maison de Jorge Cortez.
Jorge, toujours homme du monde, avait fait préparer des « vainas ». Mis au courant de leur odyssée, le diplomate dominicain n’avait fait aucun commentaire, seulement proposé :
— Il vaut mieux que vous restiez ici jusqu’à demain. Je vous conduirai dans ma voiture à l’ambassade américaine.
Malko secoua la tête :
— Trop dangereux pour vous. Ils sont déchaînés. Ils me veulent.
— Mais Villavera ?
— Il marche avec eux.
Il y eut un lourd silence. Oliveira, qui était partie dans la salle de bains, revint le visage défait et s’assit près de Malko.
— Je crois qu’il n’y a rien à craindre tout de suite, tant qu’il fait jour, dit celui-ci. Mais pendant le couvre-feu, ils feront n’importe quoi. N’oubliez pas que O’Higgins sait que nous sommes amis. C’est le premier endroit où il va venir.
— Que voulez-vous faire, alors ?
— J’ai besoin de votre voiture, dit Malko. Je la laisserai quelque part. Je préfère ne rien vous dire, pour que vous ne sachiez rien.
— Elle est dans le garage, fit le diplomate. Vous êtes sûr que vous ne voulez pas dormir ici ?
— Certain, affirma Malko. Vous nous avez rendu assez de services.
Ils burent leurs « vainas », puis le diplomate les conduisit dans son garage, leur donna les clefs de sa Buick Riviera. Il les regarda partir, agita la main. Malko se mit à rouler doucement, un peu plus tranquille. La nuit allait tomber dans moins d’une heure, et cette voiture-là n’était pas encore connue de la D. I. N. A. mais, très vite, le problème de la nuit allait se poser. Ils ne pouvaient pas dormir dans la voiture, c’était trop dangereux dans une ville aussi quadrillée par la police que Santiago.
La jeune Chilienne ne disait rien, enfoncée dans le siège profond. Elle mit une cassette de Jim Croce et ferma les yeux. Malko conduisait automatiquement, tournant dans les allées calmes du Barrio Alto. Il sentait le regard d’Oliveira posé sur lui. Les routes sortant de Santiago étaient sûrement surveillées par la D. I. N. A. ; l’aéroport, il n’en était pas question. Carlos Geranios n’était pas joignable.
— Où allons-nous ? demanda Oliveira.
— C’est la question que je me posais, soupira Malko. Le mieux serait d’essayer de se réfugier dans une ambassade…
— Ce n’est pas facile, observa Oliveira, elles sont très bien gardées. Les carabinieros ont ordre de tirer à vue.
Encore une porte qui se fermait. Malko commençait à avoir très faim aussi. Mais tous les restaurants étaient dangereux. Il jura à voix basse, maudissant la C. I. A. et particulièrement John Villavera. Il continua sur Providencia, ralentit en passant devant la résidence de l’ambassadeur américain, de l’autre côté du terre-plein.
Une « 404 » avec quatre hommes à bord était arrêtée le long du trottoir, un fourgon blanc et noir Chevrolet bloquait la grille.
Il tourna à droite un peu plus loin, dans Vicuria McKenna, large avenue qui filait vers le sud.
Il s’arrêta au feu rouge, partagé entre la rage et le découragement. Le filet de la D. I. N. A. se resserrait d’heure en heure. Ce n’était pas facile de lutter contre une police toute-puissante, dans une ville où il ne connaissait pratiquement personne, où ses ennemis avaient les pleins pouvoirs.
Peut-être que Carlos Geranios avait été repris… Il allait être obligé de se débarrasser d’Oliveira, de rester seul. Il n’en pouvait plus de manque de sommeil, de faim, de fatigue.
Sans trop savoir où il allait, il enfila Vicuria McKenna. La Buick ronronnait sans problème. Tout à coup, Oliveira se dressa sur son siège.
— Je connais un endroit où personne ne viendra nous chercher, s’écria-t-elle.
Malko faillit emboutir un tacot qui arrivait en face.
— Où ?
Pour la première fois depuis le début de leur équipée, Oliveira avait une lueur joyeuse dans ses yeux bleus.
— Au Valdivia, dit-elle.
Chapitre XVIII
— C’est un hôtel, expliqua Oliveira. Où on va pour faire l’amour. Il est très connu. Time Magazine a écrit un article dessus.
Malko crut avoir mal entendu. Time Magazine n’avait pas pour habitude de promouvoir les maisons de rendez-vous. Même à Santiago.
— Qu’a-t-il de particulier ? demanda-t-il.
La jeune femme eut un rire gêné.
— Des décors extraordinaires dans les chambres. Chacune est différente. Il y a la tahitienne, la capsule spatiale, la française, la japonaise, la galerie des Glaces, la voiture, une charrette de foin et des tas d’autres. Chacun choisit ce qu’il veut. Surtout, on ne vous demande pas de papiers pour entrer. Juste 35 000 escudos.
Malko ne put s’empêcher d’être intrigué par l’étendue des connaissances de la jeune Chilienne.
— Tu y vas souvent ?
Elle secoua la tête, tandis qu’ils passaient devant les hautes grilles de l’ambassade d’Argentine, un bâtiment gris au milieu d’un parc, étroitement gardé par des carabiniers.
— J’y allais avec mon « huaço » de mari. Chaque fois que nous venions à Santiago. Je crois que nous avons fait toutes les chambres.
Elle eut une moue charmante.
— Mais ce n’était pas drôle. On buvait beaucoup avant d’y aller et ensuite en cinq minutes tout était fini et il dormait…
Ce qui s’appelle gaspiller de l’argent.
— Cela me paraît une bonne idée, dit Malko. Nous pourrons nous reposer. Où est-ce ?
— Continue tout droit.
Malko suivit Vicuria McKenna près d’un kilomètre avant de tourner dans une petite rue sans lumière, bordée d’un mur aveugle. Plusieurs filles en super-mini faisaient les cent pas sur le trottoir. Des putes.
— Entre là, dit Oliveira en lui montrant un grand portail.
Ils croisèrent une longue voiture noire qui sortait. Sur la banquette arrière, Malko aperçut une mariée en grande tenue qui lui adressa un salut joyeusement complice.
Dans la cour, des box pour voitures s’alignaient. Un gardien surgit et le guida dans l’un d’eux. Dès qu’ils furent sortis de la Buick, il rabattit un rideau de canisses, la dissimulant ainsi aux regards. Puis il les guida vers une caisse minuscule où officiait une employée indifférente. Oliveira se pencha et lui murmura quelque chose. La caissière examina une feuille de papier posée devant elle et hocha la tête affirmativement.
Une fille en mini noire les guida ensuite le long d’un couloir en plein air desservant des bungalows disséminés dans un petit jardin. La lumière était extrêmement faible et le décor semblait féerique : des bosquets de plantes vertes, des cocotiers, des massifs de verdure. De petites lampes signalaient chaque bungalow.
Ils ne virent personne. À l’entrée, on ne leur avait pas demandé le moindre papier.
Leur guide les mena jusqu’à un bungalow isolé, leur ouvrit une porte, découvrant des marches qui s’enfonçaient très loin. Malko fut stupéfait. On aurait dit une véritable caverne avec des parois grisâtres, tourmentées, des stalagmites, un éclairage habilement dissimulé sous de fausses torches. Un vrai décor de cinéma. Dès que leur guide eut refermé la porte, Oliveira se lova contre Malko.
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