Gérard de Villiers - SAS broie du noir

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— M’sieur Ari, ne vous énervez pas, fit-il d’un ton pleurnichard. Qu’est-ce qui se passe ? On vous a manqué de respect ?

L’autre s’en étrangla de rage.

— Tu te fous de ma gueule en plus ! Il y a un type qui se balade en ville pour acheter des diamants, je te dis de le virer, et tu es là à te saouler la gueule.

Nicoro eut un sourire apaisant, qui le rendit encore plus affreux. Décidément, la bonté, ce n’était pas son genre.

— Je ne me tourne pas les pouces, m’sieur Ari. Je sais déjà tout sur cet homme.

— Et alors ! Ce que je veux, c’est qu’il disparaisse. Je te paie pour cela, non ?

Ça tournait au vinaigre. Pris d’une subite inspiration, Nicoro raconta l’interrogatoire de Couderc. Un peu calmé, le Grec avait rentré son pistolet.

Le commissaire conclut :

— Jusqu’ici, il n’a rien fait d’illégal. Je ne peux pas l’arrêter. Et puis, ce serait intéressant de savoir d’où viennent les pierres qu’il vient chercher ; ce sont des gens qui vous trahissent, m’sieur Ari.

Celui-ci grogna.

— Je m’en fous. Je veux que tu me débarrasses de ce type le plus vite possible.

Il était redevenu menaçant. A la place du pistolet, il enfonçait un doigt dur comme de l’acier dans l’estomac du flic.

— Tâche de te démerder, négro. Sinon, ça va faire du gâchis. Tu vois ce que je veux dire ?

Sur ces paroles vengeresses, il quitta le Club des Gentlemen sélectionnés, qui n’avait jamais si peu mérité son titre, en claquant la porte. Nicoro, au fond, n’était pas mécontent. Il savait qu’un jour, il aurait la peau du Grec. Il se vengerait d’un coup de toutes les humiliations. Mais avant, il lui aurait soutiré beaucoup d’argent.

Quant au nouvel arrivant, il était hors de question de le laisser partir comme ça. L’idéal consistait à lui prendre son argent légalement et à le livrer ensuite au Grec. Celui-ci avait une panthère aux yeux bleus, Sira, qui vivait en quasi-liberté dans sa grande maison sur les collines, à l’est de la ville. Elle avait déjà été très utile à plusieurs reprises. Il suffisait de la laisser jeûner un jour ou deux et de l’énerver un peu.

Grâce à Michel Couderc, il espérait mener à bien rapidement la première partie de l’opération. Le reste serait beaucoup plus facile.

Il termina son cognac, prenant note mentalement de supprimer le barman à la première occasion. Il l’avait vu baisser pavillon devant Ari-le-Tueur et c’était extrêmement mauvais pour son prestige.

Après avoir reboutonné sa tunique, il descendit dîner à La Crémaillère.

Brigitte Vandamme l’accueillit avec un sourire charmeur. Chaque fois qu’il la voyait, Nicoro maudissait le ciel de lui avoir donné la tête qu’il avait. Brigitte était une fille de 1,75 m, avec un corps splendide bien qu’un peu épanoui et un visage avide et sensuel encadré de cheveux auburn.

Ce soir, elle portait, comme presque toujours, un chemisier de soie qui laissait deviner son soutien- gorge et une jupe très courte en shantung grège.

— Il y a du poulet à la crème, commissaire, annonça-t-elle. Je vous en garde.

Nicoro avala péniblement sa salive. Depuis qu’il la connaissait, il avait envie de coucher avec Brigitte. Veuve depuis cinq ans d’un gros Belge mort dans un accident de voiture, elle avait la réputation d’aimer les Noirs, surtout les jeunes boys qui arrivaient tout frais de la brousse. Elle en consommait pratiquement un par mois.

Afin de l’amadouer, Nicoro lui avait donné la concession pour la nourriture des prisonniers de la Maison-Blanche, la prison de Bujumbura. Brigitte l’avait remercié, l’avait invité plusieurs fois, s’était laissé tenir la main, avait croisé très haut ses minijupes, mais cela n’avait jamais été plus loin. Et en dépit de sa puissance, Nicoro n’osait pas l’attaquer de front.

Justement, elle était là, à portée de la main, sa croupe oscillant au niveau du visage de Nicoro, comme si elle le faisait exprès. Son parfum rendait fou le commissaire. Il se promit de l’emmener danser au Koriko à la première occasion. Grâce aux lumières tamisées, il retrouverait son sang-froid.

Dans le noir, son horrible tronche choquait moins.

Chapitre VI

L’électricité s’éteignit brusquement dans le bar du Pagidas. Comme la porte communiquant avec le hall était fermée, l’obscurité devint presque totale.

Méfiant, Malko se laissa glisser de son tabouret et s’éloigna discrètement de l’endroit où il était assis. L’attentat dans le DC 6 lui avait appris à se défier de l’inattendu. Bien que le tueur de l’avion ne se fût plus manifesté, rien ne disait qu’il n’attendait pas son heure. C’était d’autant plus désagréable que Malko ignorait si l’homme travaillait pour un service ennemi, ou si sa propre « couverture » avait trop bien marché.

Les deux ventilateurs du plafond s’arrêtèrent avec un chuintement doux. L’hôtel Pagidas n’avait pas encore mis l’air conditionné partout. Toujours la fameuse économie grecque.

Une porte s’ouvrit derrière le bar et on entendit un hurlement :

— Moko, nom de Dieu, la glacière !

Un Grec noir comme un pruneau et trapu, en manches de chemise, fit irruption, tenant une lampe électrique d’une main et un énorme paquet de l’autre. Il contourna le bar et se heurta presque à Malko. C’était le chef cuisinier de l’hôtel, associé dans l’affaire.

— C’est la panne ! gronda-t-il. Ces cons-là, ils ne sont pas foutus de faire marcher une centrale électrique. Ça peut durer toute la journée. Avec la chaleur, la viande et le poisson, ça ne tient pas plus de deux heures. Alors, je transporte tout dans la glacière de secours. Sinon, c’est foutu. Quel pays ! Mon Dieu, quel pays !

— Pourquoi ne partez-vous pas ? demanda Malko.

Le Grec eut un ricanement désespéré.

— Il y a un an que le gouvernement ne paie pas ses dettes, monsieur. A moi, ils doivent plus de 500 000 francs [3] Belges. Environ 5 millions d’anciens francs. de dîners officiels. Si je refuse de les servir, on me met en prison. Si je pars, je suis ruiné.

Son paquet dans les bras, il disparut. Malko, fuyant l’obscurité, se réfugia dans le hall. Les climatiseurs s’étaient arrêtés. Dans une demi-heure, ce serait intenable. En attendant son rendez-vous avec Michel Couderc, il n’avait rigoureusement rien à faire. Bujumbura était une petite bourgade calme et provinciale. En dehors de l’avenue de l’Uprona et de la place de l’Indépendance, il n’y avait que des boutiques indigènes. Les villas élégantes étaient sur la hauteur ou au bord du lac. Malko n’avait pas de voiture et se souciait peu de s’exposer à la chaleur. Il avait hâte de prendre la route. Déjà cinq jours s’étaient écoulés depuis le rendez-vous de Nairobi. De plus, ce calme ne lui disait rien de bon. Puisqu’on avait essayé de le tuer une fois, il y aurait certainement une seconde tentative.

Il était 3 heures. Couderc avait deux heures de retard. Malko décida d’aller le chercher.

Le boy dormait sur son tabouret près de l’entrée. Quand Malko le secoua il se redressa en vacillant et balbutia quelques mots inintelligibles en urundi.

— J’ai besoin d’un taxi, dit Malko.

— Y a n’a pas des taxis, bwana.

Et il se rassit, puant l’alcool comme un alambic. Découragé, Malko scruta l’avenue de l’Uprona. C’était l’heure de la sieste. Deux ou trois Noirs dormaient à l’ombre, à même le sol, contre les arbres.

Soudain, une petite Austin rouge apparut, tourna le coin de la place de l’Indépendance en direction de l’hôtel. Elle stoppa en face de Malko et deux jolies jambes bronzées, découvertes jusqu’en haut des cuisses par une robe jaune de soie légère pivotèrent gracieusement. Une jeune femme s’extirpa de la petite voiture et se dirigea droit vers Malko.

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