G.J. Arnaud - Le Commander prend la piste

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Le Commander prend la piste: краткое содержание, описание и аннотация

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Une piste secrète cisaillerait l'Amérique latine du Nord au Sud, aménagée, construite, surveillée par les maquis castristes : la piste Fidel Castro, par laquelle peuvent s'engouffrer des centaines de camions bourrés d'armes et de ravitaillement, une rocade invisible du ciel faisant plus pour la réunification des groupes rebelles que n'importe quelle conférence politique.
Le Commander et Marcus Clark, son adjoint, se font engager comme camionneurs clandestins, descendent la fameuse piste Fidel Castro tracée au cœur de la jungle, sur les hauteurs de la Cordillère, dans les plateaux torrides.
Leur mission ? Établir une carte précise de la piste, placer des balises radio aux points stratégiques, détruire éventuellement

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Pour le transport rapide de la terre, un circuit à sens unique avait été tracé par les bulldozers. A cet endroit, la piste traversait une sorte de petite vallée en un très grand arc de cercle. On avait commencé de creuser l’une des collines pour prendre de la terre, puis, celle-ci s’épuisant, il avait fallu aller plus loin, ce qui expliquait que l’endroit soit débroussaillé sur une grande superficie.

— Logiquement, dit Kovask, les tireurs doivent être embusqués en plein virage, là où la route se redresse durant une centaine de mètres. Un pneu crevé ne pardonne pas à cet endroit puisque, de chaque côté, plus loin, la chaussée est construite sur le remblai. On verse à droite ou à gauche, pas d’histoire, si on n’arrive pas à maîtriser son véhicule. Et avec plusieurs tonnes de terre à l’arrière…

— J’accélère.

— Non. Au contraire. Prépare-toi à freiner, sec, très sec, tu m’entends ?

Marcus essuya la transpiration qui coulait de son front. Il faisait de plus en plus chaud.

— Sec ? Mais toute la charge va bouger, se plaquer contre la cabine et nous déporter encore plus.

— Tu tâcheras de garder le contrôle de ton véhicule. Puis, aussi sec, tu recules en direction des tireurs. Là, ils seront au moins deux. Les autres attendront plus loin en cas de pépin, pour nous mitrailler de l’avant sans risquer d’atteindre leurs petits copains.

— Nous arrivons.

— Au signal, tu freines à bloc.

— Je rétrograde ?

— Non, ils se méfieraient.

Kovask porta une cigarette à sa bouche, l’alluma.

— Je crois que je les vois. En contrebas, là, derrière cette motte. Tu freineras juste à leur hauteur. Nous ferons une trentaine de mètres et tout de suite en marche arrière sur eux. Ils n’auront pas le temps de réaliser.

Marcus comprit :

— La benne ?

— T’inquiète pas, c’est moi qui la mettrai en route. Dès que tu freineras, pour que la terre se déverse sur eux au moment même où l’arrière les surplombera. Alors, tu t’arrêtes. Moi, je saute à terre. Dans l’affolement, je vais essayer de m’emparer de leur fusil mitrailleur, car il leur faut une telle arme pour les pneus.

Le lieutenant, décontracté, roulait un coude à la portière, mais en serrant fortement le volant. A l’endroit prévu par Kovask, il freina de tout son poids, se dressant même sur son siège pour donner plus de force à son pied. Il passa la marche arrière en faisant craquer les pignons, recula la tête à la portière tandis que son ami mettait en route la benne.

— Tu freineras pile de nouveau et ils recevront tout sur la gueule. Je te dirai.

Quelqu’un tira une longue rafale de mitraillette, mais sans résultat. Avant qu’ils puissent déplacer le F.M., le G.M.C. déverserait ses cinq tonnes de terre sur eux.

— Continue. Lorsque tu m’entendras, tu arrêteras net, dit Kovask en sautant en marche, pistolet au poing.

Une silhouette se dressait, celle d’un homme barbu qui ouvrait des yeux comme des soucoupes. Kovask tira au-dessus de sa tête et il s’aplatit au sol.

Arrivé au bord de la route, il découvrit les deux autres en train de transporter le F.M.

— Lâche tout !

Une nouvelle fois, Marcus freina à mort et puis donna plusieurs coups de pédale rapides. La terre se mit à glisser d’un bloc. Les guérilleros comprirent la menace, lâchèrent le F.M. pour s’enfuir au plus vite. Kovask avait sauté sur eux, juste comme ils abandonnaient l’arme. Il la ramassa au passage, juste comme la masse de terre quittait la benne. Il fit un saut de côté, ferma les yeux à cause de la poussière tout en appuyant sur la détente. La secousse faillit le renverser, mais cela suffit pour jeter les deux guérilleros à terre. Quant au troisième, emporté par la terre, il se débattait avec désespoir pour ne pas étouffer.

Kovask remonta vers le G.M.C., fit signe à Marcus qui accourait de reprendre le volant. L’absence de pare-brise, cassé la veille par les balles de Roy et ses hommes, lui permit d’installer le F.M. devant lui.

— Fonce !

Il tira quelques balles en direction des autres maquisards installés plus loin. Ils se terrèrent, ne bougèrent plus jusqu’à ce que le G.M.C. soit hors de portée.

— Un joli coup ! commenta Marcus en se tournant vers Kovask.

Il riait en silence.

— On les a bien eus, reconnut son compagnon. Maintenant, un petit tour d’honneur dans le chantier pour impressionner un peu ces bandes de couards, et puis, directement à la baraque administrative.

Kovask tira une courte rafale en l’air pour annoncer leur arrivée. Tous les chauffeurs immobilisèrent leurs camions et sortirent en hâte de leur cabine pour trouver une planque. Les deux agents de l’O.N.I. riaient comme des fous. Et puis, les autres découvrirent leurs visages, furent plus surpris que s’ils avaient eu affaire à des guérilleros.

Devant la baraque E et les voisines, tous les gars à la sieste se bousculaient. Rowood leva sa main en l’air, index et majeur en V en signe de victoire.

Marcus fit pile devant la baraque administrative et ils entrèrent ensemble. Manuel et Eusebio, les deux hommes de Roy, levèrent tout de suite les mains au ciel, effarés, tandis que les filles se mettaient à crier d’effroi.

Roy arriva, furieux :

— Non, mais, que se passe-t-il ?

Puis il les vit, s’immobilisa, vert de peur.

— On a pris ça à tes copains, dit Kovask. Le coup était joliment monté puisque nous étions les seuls sur la piste du retour. On a bien failli y rester définitivement.

Il tira une balle au-dessus de la tête du géant qui, instinctivement, la baissa.

— Le grand Roy, dit Marcus, le courageux et le grand dur.

— On a dit qu’on partait à la fin de la semaine, le jour de la paye, dit lentement Kovask. Pourquoi revenir là-dessus et essayer de nous intimider ? Ce qui est dit est dit. Ni avant ni après, compris ?

Roy avala sa salive.

— Répète devant tes employés, insista Kovask, baissant le canon du F.M. vers son ventre.

— Compris, fit Roy.

Kovask ôta le chargeur et jeta le F.M. aux pieds du géant. Puis ils sortirent.

CHAPITRE XI

Heureusement, il y avait la plage toute proche, à leur entière disposition, car les gens du hameau ne se baignaient guère. Ils passaient des heures dans l’eau, guettant malgré tout la route qui reliait San Antonio à ce village de pêcheurs et de récolteurs de sel. On leur avait dit que Huchi possédait une Cadillac noire.

Marcus Clark plongea à plusieurs mètres, fouilla dans le sable et remonta avec des palourdes énormes.

— Tu as vu ces clams ?

Il les jeta à Kovask qui les ouvrit d’un coup de pierre sur une autre. Il suça la chair rafraîchissante, puis alluma une cigarette. Des cocotiers très hauts projetaient sur la plage une pluie d’ombre mélangée à des ronds de soleil.

— Aujourd’hui, tu crois ?

— Je n’en sais pas plus long que toi. Leur irritation croissait de jour en jour.

Déjà, un voyage infernal pour atteindre la Colombie, et puis cette attente. Le señor Huchi n’était pas chez lui. Absent pour une semaine, peut-être deux. Nul ne savait, même pas son secrétaire.

L’entreprise se trouvait entre San Antonio et le hameau. Des bâtiments construits légèrement, sans ordre, crasseux. Des ateliers huileux et des employés sans ardeur. Quelques camions dont certains paraissaient neufs et des hangars fermés, surveillés par des peones en armes. C’était tout ce qu’ils avaient pu voir. Quatre jours qu’ils attendaient. Les deux premiers, ils avaient réparé le G.M.C., vérifié le moteur. Maintenant, ils n’avaient plus rien à faire, sinon se baigner, boire du rhum coupé de jus de fruits et manger du poisson de toute sorte.

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