Gérard De Villiers - Magie noire à New York

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Magie noire à New York: краткое содержание, описание и аннотация

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Il remonta dans sa Falcon. La 52 eRue se terminait cent mètres plus loin, en cul-de-sac surplombant East River Drive. Un escalier de pierre joignait les deux niveaux. C’était un quartier chic, à deux pas de Sutton Place. Malko gara la Falcon et revint sur ses pas. Il s’engagea dans la petite allée qui menait au hall d’entrée du 425. Dans ce genre d’immeuble, à New York, on ne vous laisse monter que si l’on vous connaît. Les locataires paient des sommes fabuleuses pour être gardés jour et nuit. Pas de marchands d’aspirateurs ni de mendiants.

Malko alla droit au bureau. Le portier porta la main à sa casquette chamarrée. Il aurait fait trépigner d’envie feu MacArthur. L’allure distinguée de Malko l’incitait à la politesse.

— Monsieur. Vous cherchez quelqu’un ?

— Monsieur Julien Bach ?

L’autre consulta rapidement une liste placée sous le compteur et secoua la tête.

— Je regrette, mais ce monsieur n’habite pas ici.

— Ah ! fit Malko. Alors cela doit être au 423. Je suis désolé.

Le portier le suivit d’un regard méfiant. Il n’aimait pas les inconnus qui venaient demander des renseignements. Malko avait eu le temps de voir ce qu’il voulait. La case de l’inconnue correspondait à l’appartement. 2 B. Il avait aussi vu que l’immeuble comportait un jardin intérieur. Là, les murs étaient hérissés d’échelles d’incendie. Détail qui pouvait servir le cas échéant.

Il remonta dans sa voiture et décida qu’il avait mérité un peu de repos. Il reprendrait sa surveillance le lendemain. Il était presque sûr d’avoir découvert la retraite de Sabrina.

Il fallait maintenant la coincer, la faire avouer. C’était moins facile. Surtout que Sabrina, étant donné la façon magnifique dont elle l’avait roulé, ne devait pas être une enfant de Marie. Mais il était décidé à tout cette fois. Sabrina était le seul mur fragile qui le séparait du cimetière tranquille de son village de Liezen.

CHAPITRE XVI

C’était elle, Sabrina.

Une onde à la fois brûlante et glaciale traversa Malko. En hâte, il fit le tour de la cabine téléphonique pour rester hors du champ de vision de la jeune femme. Il la détaillait à la fois avec un soulagement indescriptible et un peu de nostalgie. Les jambes somptueuses ne se noueraient plus autour des siennes ; sous la blouse de soie, il devinait la poitrine si souvent caressée.

Le visage était toujours ce masque de madone encadré de cheveux auburn, avec la large bouche ouverte sur des dents si belles qu’elles en paraissaient fausses.

Le soleil était revenu et le mini-vison découvrait les jambes parfaites, bien plus haut que le genou. Malko nota avec satisfaction que deux hommes se retournèrent sur son passage. Il n’était pas le seul à être vulnérable.

Elle marchait d’un pas rapide et tourna à droite dans la Première Avenue pour s’arrêter devant la vitrine du fleuriste, pleine d’énormes roses en papier. Puis, elle traversa et reprit la 52 eRue, vers la Seconde Avenue. Les piétons étaient nombreux, et Malko ne risquait pas de se faire remarquer. Sabrina marchait d’un pas vif, sans regarder personne.

Elle passa la Seconde avenue, et changea de trottoir. Malko se demandait où elle allait. Il n’y avait aucune boutique élégante dans ce coin, juste des cafétérias minables et des grossistes.

C’est dans la Troisième Avenue qu’elle allait. Chez Tony. Tony, c’était un vestige du passé, un épicier italien comme on n’en trouve plus que dans le Bronx, défiant les supermarchés, vendant de tout dans un capharnaüm de salamis, de prosciutto, de légumes briqués comme des cuivres.

Seule concession à l’esprit new-yorkais : il restait ouvert jusqu’à une heure du matin et livrait sa marchandise dans de grands sacs de papier marron qui servaient ensuite aux ordures.

Malko traversa l’avenue et observa Sabrina, grâce au reflet de la vitrine d’un petit marchand de cartes de vœux. Il la vit entasser ses emplettes dans un sac gigantesque et bavarder avec Tony comme une vieille amie. Elle habitait donc le quartier depuis longtemps.

Il mourait d’envie de se planter devant Sabrina. Rien que pour voir sa tête.

Malheureusement, il ne pouvait étayer ses accusations d’aucune preuve. C’était sa parole contre la sienne. Sabrina représentait le fil ténu qui le reliait encore à la vie. Si elle se faisait écraser par un autobus, il n’avait plus qu’à aller trouver Ferenczi. Dans son appartement, il trouverait peut-être un indice, une preuve. Les gens sont souvent imprudents, même les professionnels.

Sabrina sortait du magasin. Son regard se posa une fraction de seconde sur le dos de Malko, puis se détourna. Le feu venait de passer au vert à la 51 eRue et un flot de voitures dévalaient l’asphalte bosselée de la Troisième Avenue vers le nord de Manhattan.

La jeune femme fit signe à un taxi « Checker » qui stoppa près d’elle. Le véhicule tourna aussitôt à gauche dans la 58 e, vers l’ouest. Elle avait laissé son épicerie chez Tony.

Dès que le taxi fut hors de vue, il reprit la 52 eRue à grandes enjambées, pour ne ralentir qu’en arrivant en vue du 425. Le portier galonné faisait les cent pas devant le porche. C’était le hic. Malko ignorait le nom sous lequel vivait Sabrina.

En une seconde, il eut échafaudé un plan. Sans se presser, il commença à faire les cent pas devant l’entrée de l’immeuble, en regardant ostensiblement sa montre, de temps à autre.

Au bout de cinq minutes, il s’approcha du portier et sortit un billet de cinq dollars de sa poche :

— J’attends une dame, dit-il. Elle ne va pas tarder à descendre. Voulez-vous être assez gentil pour m’appeler un taxi sur l’avenue et le ramener. Je ne voudrais pas la rater.

L’autre porta la main à sa casquette. Le billet était déjà rangé au fond de son portefeuille. Il partit en courant vers le coin de la rue. Malko n’avait pas beaucoup de temps devant lui : à cette heure-ci, c’était plein de taxis libres. Il s’engouffra dans l’entrée. Le numéro de l’appartement était gravé dans sa mémoire : 2 B.

Il s’engouffra dans l’ascenseur et appuya sur le bouton du second. Le couloir était désert. Il trouva facilement la porte 2 B. À gauche en sortant de l’ascenseur. Bien entendu, elle était fermée. Mais tout de suite à côté, il y avait une autre porte menant à l’escalier de secours.

Malko la poussa. C’était son jour de chance. Un vasistas donnait sur le jardin. Il le poussa et se pencha à l’extérieur. Pour repérer la fenêtre correspondant à l’appartement 2 B.

Le reste fut extrêmement facile. Malko descendit les deux étages et sortit dans le jardin. À deux mètres au-dessus de sa tête, il y avait l’échelle d’incendie menant au 2 B.

Personne en vue.

Sautant de tout son élan, il parvint à attraper le montant relevé. Un rétablissement et il commença à grimper rapidement le long de l’escalier extérieur.

La fenêtre, sur le palier du second, était fermée.

Ce n’était pas le moment de fignoler. D’un coup de coude, Malko brisa la vitre. Le bruit se perdit dans le fracas de la ville. Devant l’immeuble, le portier devait se demander où était passé son client si généreux…

Le battant inférieur remonté, il se glissa à l’intérieur et tira aussitôt le rideau pour dissimuler la vitre cassée. Même si le portier se mettait à sa recherche, il ne pouvait pas vérifier les cent dix appartements rapidement.

Malko se trouvait dans une kitchenette classique, très bien rangée. Deux assiettes propres séchaient sur l’évier. Il visita rapidement les placards sans rien trouver d’intéressant. Puis il tourna doucement le bouton de la porte. La pièce était plongée dans la pénombre. Il cherchait en tâtonnant le bouton électrique quand une voix le cloua sur place :

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