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Gérard De Villiers: Magie noire à New York

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Gérard De Villiers Magie noire à New York

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— Qu’est-ce que c’est que ça ? fit-il de sa voix la plus rogomme.

Son doigt désignait une bouteille posée près du conducteur.

Al Moore mesurait un mètre quatre-vingt-dix. Avec son gros 45 pendu à son ceinturon, son uniforme bleu et son casque couleur bronze, il faisait assez redoutable.

Pavel Andropov bredouilla :

— Ce n’est rien. Je l’ai sortie de ma poche. Elle me gênait…

Al Moore étendit le bras et saisit la bouteille. Son index boudiné montra le niveau :

— Elle vous gênait, hein ? Vous ne savez pas que dans l’État de New York, il est interdit de boire en conduisant ? Allez ! vos papiers tous les deux.

Le chauffeur regarda Pavel Andropov, affolé. Un second flic, plus jeune, s’approchait déjà de la Ford, débonnaire et imposant. Mine de rien, il se plaça devant le capot. Une voiture de patrouille avec quatre policiers à bord était arrêtée à dix mètres. Ils regardaient la scène, paisibles. Simple routine.

— Votre permis, répéta Al Moore, d’un ton un peu plus sec.

Janos Ferenczi dit une phrase à voix basse à Pavel Andropov. Celui-ci sortit lentement un gros portefeuille de sa poche. Malko ne quittait pas le policier des yeux, cherchant à accrocher son regard. Mais pour l’instant, il ne prêtait aucune attention aux passagers de la voiture.

Cela allait se régler par une amende de quinze dollars. Soudain, il eut une inspiration : de sa voix la plus avinée, il cria :

— Tu vas pas montrer ton permis à cet empaffé… non ! Foutons le camp. J’aime pas les flics.

Il crut que les yeux du sergent allaient jaillir hors de leurs orbites. La belle couleur violacée de son visage aurait fait envie à un évêque. Il porta instinctivement la main à la crosse de son 45.

— Ah ! il y a un petit malin ! Allez, ouste, tout le monde dehors…

La tension était insupportable à l’intérieur de la voiture. Les nerfs noués, Malko attendait la réaction de Janos Ferenczi. De seconde en seconde, ses chances augmentaient. Le policier recula d’un pas, dégainant son arme. Voyant la scène, les quatre autres policiers jaillirent de leur voiture et vinrent entourer la Ford verte. Histoire de se dégourdir les jambes.

Malko leur aurait baisé les bottes.

Un d’entre eux tenta d’ouvrir la portière arrière, qui résista. Le sergent Al Moore saisit Pavel Andropov par l’épaule.

— Allez, dehors, vite !

Sans attendre la réponse, il ouvrit la portière et tira le Russe hors de la voiture. Celui-ci se laissa faire. Il n’y avait pas grand-chose à tenter. Les six flics étaient prêts à tirer. Alors, Janos Ferenczi, pâle et secoué de tics, jaillit de la Ford et referma avant que Malko ait pu descendre : s’approchant du sergent Moore, il brandit un passeport diplomatique tchécoslovaque :

— Je suis membre de la délégation de mon pays aux Nations Unies, dit-il dans un anglais parfait. Vous devez nous laisser partir immédiatement.

Le flic, impressionné, salua et prit le document pour l’examiner. Puis, il le rendit à Janos Ferenczi :

— Pour vous, c’est OK, sir. Mais les autres personnes ont-elles également des passeports diplomatiques ?

Seconde de flottement. Malko en profita pour hurler :

— Janos, tu as fini de parler à cet enculé !

C’était quitte ou double. Le Russe assis près de lui avait le temps de l’abattre. Mais cela risquerait de causer de sérieux ennuis. Le sergent, de plus en plus violet, se rua sur la portière et la secoua furieusement.

— Sortez de là, ou je viens vous chercher ; glapit-il.

— Viens donc, eh ! connard, fit Malko, hilare.

C’en était trop. Al Moore rengaina son pistolet, tira de sa ceinture une paire de menottes, et avec la rapidité d’un prestidigitateur, la passa à Pavel Andropov, éberlué. Affolé, le chauffeur s’empressa de débloquer la porte arrière qui s’ouvrit. Maintenant, la voiture était entourée par les six policiers.

Malko ne perdit pas un centième de seconde pour bondir dehors. Dès qu’il eut posé le pied par terre, il courut jusqu’à la voiture de patrouille et plongea sur le siège arrière sous les regards des flics éberlués.

— Arrêtez ces hommes, ce sont des espions russes, cria-t-il.

Son interjection n’eut pas du tout l’effet escompté. Le sergent Moore vint à lui d’un pas lourd et le saisit au collet, le sortant de la voiture :

— Vous avez fini, espèce d’ivrogne ! Ça va barder ! Vos papiers !

Malko avait repris une voix normale. Il sortit de son portefeuille sa carte du Secret Service et la mit sous le nez du policier :

— J’appartiens à une agence fédérale, dit-il. Ces hommes sont de dangereux agents de l’Est qui se préparaient à m’exécuter. Mettez-vous en rapport immédiatement avec le FBI de New York. Et surtout arrêtez les quatre personnes qui sont avec moi.

Impressionné par le ton autoritaire de Malko, le sergent le regardait, indécis ; examinant sa carte sous toutes les coutures. C’en était trop pour son esprit simple.

— Dites-moi, c’est une blague ou quoi ? demanda-t-il.

Pendant ce temps, ses collègues avaient achevé d’aligner les quatre Russes dehors.

Malko pointa un doigt menaçant sur la tunique bleu marine :

— Je sais que vous me prenez pour un ivrogne et un farceur. Ce que je ne suis pas. Vous ne risquez pas grand-chose à m’écouter. Dans le cas contraire, je vous jure que vous passerez le restant de vos jours à régler la circulation dans ce tunnel. Jusqu’à ce que vous creviez asphyxié.

Il désigna Pavel Andropov :

— Fouillez cet homme. Il est armé et cela m’étonnerait qu’il ait un permis. Regardez dans la voiture. Vous trouverez du matériel étrange.

Une seconde, le sergent jaugea Malko puis il le repoussa à l’intérieur de la voiture de patrouille et revint d’un pas lourd vers les Russes.

Lorsqu’il sortit de la ceinture de Martin le gros pistolet noir on aurait dit une vieille fille trouvant un satyre sous son lit.

— Nom de Dieu ! fit-il. Nom de Dieu de nom de Dieu !

Instantanément, les autres policiers avaient sorti leurs armes. Malko était sauvé. Il attendit sagement dans la voiture de patrouille que le policier revienne, en jurant toujours tout bas. Sans même parler à Malko, il empoigna le micro de sa radio de bord, et appela son commissariat :

— J’ai une grosse histoire sur le dos, annonça-t-il. Prévenez le FBI…

Les deux autres Russes avaient déjà les menottes. Lorsqu’on voulut les passer à Janos Ferenczi, il recula d’un pas, blanc de rage :

— Vous n’avez pas le droit. Je suis diplomate.

Le policier hésita. Effectivement, il n’avait pas le droit de procéder à l’arrestation d’un diplomate. Mais cette affaire était tellement bizarre.

— Bon, fit-il. Mettez-vous là avec les autres.

Janos Ferenczi fit un pas en avant :

— Non. Je m’en vais. Vous n’avez pas le droit de m’arrêter. Prenez mon identité et mon passeport si vous voulez, mais je m’en vais.

Le jeune policier était de plus en plus ennuyé. Il revint à la voiture de patrouille pour quêter des instructions. Le sergent Moore racontait son histoire à toute vitesse dans le micro. Entendant la question de son subordonné, il la répéta au micro. Après quelques secondes, il dit :

— OK, Murphy, on peut le laisser tranquille, celui-là. Mais on emmène les autres.

— Hé ! s’écria Malko, vous n’allez pas laisser filer Ferenczi !

— J’y peux rien, répliqua Al Moore. C’est la loi et c’est pas moi qui vais la violer.

Malko renchérit :

— Cet homme est un tueur.

Le policier secoua lentement la tête :

— Peut-être, sir, mais je n’ai pas le droit de le retenir contre son gré. Tout juste celui de prendre son nom.

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