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Pierre Lemaitre: Les grands moyens

Здесь есть возможность читать онлайн «Pierre Lemaitre: Les grands moyens» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2011, ISBN: 978-2820201461, издательство: Éditions SmartNovel, категория: Полицейский детектив / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Pierre Lemaitre Les grands moyens

Les grands moyens: краткое содержание, описание и аннотация

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Une bombe vient d’exploser dans Paris… L’explosion est tellement puissante qu’elle fait vibrer tout le quartier. Pendant quelques secondes, il règne un calme inquiétant. Puis viennent les cris, les hurlements, le concert des sirènes et des klaxons… Qui a posé cette bombe ? Et pourquoi ? Inutile de chercher le coupable : il se rend de lui-même à la police. Seulement voilà : une fois arrêté, il pose encore plus de problèmes… Nouvelle publiée en 2011 au format électronique. est une sorte de chaînon manquant dans la bibliographie de une courte enquête de son personnage récurent  : .

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Alors il décroche son téléphone :

— Louis ? Je te dérange, tu dormais…

ÉPISODE 7

21 mai — 05 h 55

Verhœven n’écoute pas, il regarde, posée sur son bureau, la photo de la tête de la jeune fille, Carole. Sur les clichés, ses cheveux blonds font un drapé presque parfait, d’une rare cruauté, à cause de la flaque de sang qui scintille sous les éclairages vifs. Ce sont des cheveux d’enfant. La blondeur, chez les jeunes filles mortes, c’est pire que tout. Et là, on voit sa nuque, déchirante. « Déchirant », ce n’est pas un mot pour flic, Camille s’ébroue.

— … après son arrestation, achève Louis.

Camille hoche la tête mais il n’a pas écouté, il n’est pas là. Louis, qui le connaît bien, fronce légèrement les sourcils. Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas. On reprend tout depuis le début, on met en parallèle les éléments du dossier de Rosie et l’itinéraire de Jean. Malgré qu’ils ne soient plus sur cette enquête, Louis lance des demandes d’information pour combler les vides, se connecte un peu partout, procède à des vérifications, il avance, il avance même très bien, Camille en profite pour dormir un peu mais à huit heures du matin, il est réveillé par le juge, il y a du nouveau. Camille doit redescendre dans l’arène. Jean refuse de parler au commandant Pelletier, plus un mot, il veut Verhœven et personne d’autre, et le juge exige que Camille se remue rapidement parce que tout ce que Jean a accepté de dire concerne la prochaine bombe.

— Elle est programmée pour quinze heures, dit le juge. Il dit qu’il l’a placée dans une école.

08 h 30

On a tiré du lit des fonctionnaires, des techniciens, des ingénieurs, on leur a envoyé des véhicules, des motards pour ouvrir la route, on a rouvert des bureaux, activé des systèmes informatiques, on a mobilisé toutes les données disponibles. Sans risque d’erreur, aucune école dans laquelle ou près de laquelle des tranchées de travaux ont été pratiquées au cours des huit derniers mois. Si on prend en compte toutes les possibilités de cacher un obus, à commencer par les égouts et les innombrables chambres télécom placées sous les trottoirs où on stocke des compteurs, des disjoncteurs, des transformateurs et où convergent toutes sortes de câbles, la prochaine bombe devient une aiguille dans une meule de foin.

— Ton école, Jean, on ne la trouve pas…, dit Camille.

Jean regarde la pendule murale.

— C’est une question de temps, répond-il. Vous allez la trouver, je vous assure.

Même si Camille a repris l’enquête et les interrogatoires, officiellement, l’Antiterrorisme reste en charge de l’enquête. Assis le dos au mur, Pelletier affiche une mine sceptique, les bras croisés. Sa moustache semble avoir blanchi en quelques heures. Quant à Jean, on ne sait pas à quels traitements il a eu droit avec les spécialistes des interrogatoires mais il est très éprouvé. Camille sent qu’il n’a pas trop envie d’en savoir plus sur les méthodes de travail de ses confrères. À voir les bras croisés de Pelletier d’un côté, le regard buté de Jean de l’autre, on comprend que le dialogue n’a pas été très fécond.

— Une école, dit Camille, ça peut être tout. Privée, communale, et même un lycée, une école de commerce, la faculté…

— Maternelle, dit enfin Jean.

Camille se retient à son bureau, tout danse autour de lui.

— Où ça, espèce d’enfoiré ? hurle-t-il. Quelle école ?

Jean montre ses paumes : je ne dirai rien de plus. Camille cherche l’âge des gamins en maternelle, deux ans, trois, quatre ? Lui n’a pas eu d’enfant. Une école maternelle… C’est dingue. Il y en a plus de quatre-vingts à Paris. Quand il tente d’imaginer les victimes, Camille en a des nausées. Comment peut-on faire une chose pareille ? Jean regarde fixement le plancher. Visiblement, rien ne compte que lui, sa mère, sa demande, le monde entier peut crever, la mort de cent mômes ne lui semble pas disproportionnée face à un billet pour l’Australie… Camille a envie de le tuer. Il pourrait aussi essayer de le convaincre, mais c’est sans espoir. Buté, fermé. Il a tenté de l’impressionner, de jouer sur la peur, la pitié, la compassion, sur la complicité, rien n’a servi à rien.

— Et ça ne servira à rien jusqu’au bout, dit Camille à Louis devant la machine à café. Il a une théorie binaire, tout d’un bloc. Sa position est forte parce qu’elle est rudimentaire, totalement imperméable à la nuance. Pour lui, c’est oui ou non.

Le juge a exigé la confrontation entre Jean et sa mère, à laquelle Camille se refuse depuis le début mais avant tout, faire évacuer toutes les écoles maternelles de Paris. Le ministre a donné son accord immédiatement et à regret mais qu’est-ce qu’on peut faire d’autre…

ÉPISODE 8

09 h 00

Joseph, le gardien, ouvre les grilles du square Montpeyroux. Il regarde toujours sa montre à cet instant-là. Revanche invisible sur sa destinée de fonctionnaire municipal, il tire une satisfaction incompréhensible à ouvrir tous les jours avec une ou deux minutes de retard. La grille a été forcée et impossible d’obtenir que les services techniques se déplacent, Joseph rédige des bons de commandes, des demandes de travaux, rien n’y fait. Alors, le soir, il se contente de tirer la grille, de la maintenir fermée avec un morceau de carton. Personne ne s’en est aperçu. Ce serait quand même mieux de la réparer, si les dealers s’aperçoivent de ça et, la nuit venue, envahissent le jardin, les riverains vont se manifester et la municipalité va se remuer, je peux vous le dire.

Le temps qu’il fasse son premier tour d’inspection, il y a déjà du monde sur les bancs. Il jette un œil sur un fourré, depuis quelques semaines, il voit bien que quelqu’un se faufile, il y a une petite trouée, il est allé voir, rien, pas de seringue, c’est sa hantise, ça, les seringues, à cause des enfants.

09 h 05

Lucas, Théo, Khalidja, Chloé, Emma, Océane et les autres se tiennent par la main et se rendent dans le fond de la cour pour l’activité jardinage. M meGarrivier a eu l’idée de faire pousser des tomates, des haricots, des fleurs, les mômes en raffolent. Ils ont quatre ans. En moyenne, parce que Maxime, par exemple, a trois ans tandis que Sarah, elle, en a presque cinq. L’école comprend six classes. Cent quarante-quatre élèves au total. Mais c’est celle de M meGarrivier (vingt-deux élèves) qui est la plus concernée parce qu’elle est la plus proche de l’endroit où Jean a posé sa bombe. Ça ne veut pas dire que les autres ne seront pas touchées, bien sûr, mais que les dégâts se feront d’abord ici. On peut d’ailleurs le dire tout de suite, la classe va littéralement se volatiliser, le toit va s’écrouler, écraser tout ce qui se trouvera dessous, l’incendie va se déclarer et tout l’établissement partir en fumée en moins d’une heure.

Jean a choisi son heure avec sagacité : c’est généralement le moment de la sieste.

Pendant qu’on fait remonter Rosie, on s’active sur l’évacuation des écoles, on rédige les communiqués, les ordres de mission, bruits précipités de pas dans les couloirs, ça bourdonne de partout, les téléphones sonnent, on s’interpelle d’un bureau à l’autre puis d’un coup tout retombe, calme plat, plus un bruit. À l’activité frénétique succède soudain l’accablement parce que Jean a lâché :

— Une école maternelle. Mais pas à Paris.

Camille, ça lui donne des envies d’étrangler Marsan à mains nues.

On annule tout. Cellule de crise.

Il y a plus de seize mille écoles maternelles en France. On a beau retourner le problème dans tous les sens, à moins de vouloir provoquer une panique générale, impossible de dire à tous les directeurs d’école :

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