Charles Barbara - L'Assassinat Du Pont-Rouge
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– Que n'êtes-vous entendu des pharisiens de nos jours!
– D'où je suis arrivé à cette conviction imperturbable: qu'une société qui n'a que des lois pour la défendre est une société perdue!
– Il faudrait graver cela dans tous les esprits…»
Clément, prétextant d'une santé chancelante, s'était démis de sa place. De fait, comme l'indiquaient ses préparatifs, il projetait de s'éloigner. Un matin, il n'aperçut pas plutôt Destroy, qu'il s'écria:
«Quelle nuit! avez-vous entendu l'orage?
– Je dormais, sans doute, répliqua Max.
– Vous êtes bien heureux! continua Clément. La tempête m'a tout à coup éveillé. La pluie tombait par torrent; le vent s'engouffrait dans ma cheminée et produisait un bruit persistant analogue à celui d'orgues lointaines. J'avais les yeux pleins d'un rouge sombre et sinistre. Je m'imaginai soudainement que le feu était à la maison, et, saisi d'une terreur indicible, je sautai à terre. Je courus à ma cheminée et appliquai mon oreille à l'ouverture. Le ronflement que j'entendais était vraiment celui des flammes d'un vaste incendie. J'ouvris précipitamment ma fenêtre pour voir le ciel. Le ciel était rouge; les murs voisins étaient rouges aussi. Je me penchai dehors au risque de tomber dans la rue, et tâchai d'apercevoir le toit de la maison. Il me sembla encore qu'il était en feu. Enfin, de tous côtés, je ne voyais que les reflets rouges d'un foyer immense. Les gouttes d'eau, larges comme des sous, qui tombaient sur mon front, étaient immédiatement séchées par la chaleur intense dont mon corps, plein de fièvre, était dévoré. Je résolus de monter à l'étage supérieur. Au droit de mon lit, m'étant détourné par hasard, j'aperçus au fond de l'alcôve une figure pâle qui me regardait. Je reculai d'un pas, puis je roulai à terre sans connaissance.
– Mais, mon Dieu, s'écria Destroy effrayé, quel crime avez-vous donc commis?
– Ne l'avez-vous pas déjà deviné?
– Votre vie, vos angoisses, vos remords, me font tout craindre, dit Max qui étouffait d'anxiété.
– Et vous n'avez pas tort…»
Max tressaillit et attacha sur Clément des yeux démesurément ouverts.
«Non, ça n'est pas possible! s'écria-t-il tout à coup énergiquement; ce que vous me donnez à entendre n'est pas! En vous supposant capable de tout, la prudence seule eût suffi à vous arrêter!
– Aussi, répliqua Clément de plus en plus sombre, a-t-il fallu que j'aie le hasard pour complice essentiel. J'abhorrais Thillard, il est vrai, au point d'avoir soif de sa vie; mais, à moins d'une impunité certaine, je n'eusse jamais touché à un cheveu de sa tête. Je fus assez malheureux pour qu'il vint lui-même se mettre à mon entière discrétion, tenter à la fois ma vengeance et ma cupidité, et cela, dans des circonstances telles qu'il m'était aussi facile de le voler et de le faire disparaître que de boire un verre d'eau…»
Blême, dans une immobilité stupide, Destroy ressemblait à une pétrification. Il essaya pourtant de se lever et de sortir; mais ses jambes tremblèrent sous lui: il fut contraint de se rasseoir. De ses plus pénibles cauchemars, il n'était jamais résulté une paralysie si douloureuse.
Clément ajouta d'un air funèbre:
«Demain, irrévocablement, d'une manière ou d'une autre, je pars pour ne jamais revenir. Dans ma rage de prosélytisme, je n'ai pas discontinué de blesser tous vos instincts par des aveux révoltants. Si j'en ai trop dit pour ne pas achever, vous en avez trop entendu pour reculer devant ce qui me reste à vous dire. Qu'une fois pour toutes vous connaissiez la mesure de ce que peut l'incrédulité exaspérée par la misère et servie par les circonstances…»
Max continuait d'avoir les apparences d'un homme foudroyé…
XV. Aveux complets.
«À part une année, et notamment un point de cette année, reprit Clément à la suite d'un long silence, vous savez ma vie presque aussi bien que moi-même. Jusqu'à la tombe, sans doute, je végétais, comme vous l'avez vu, dans ma perversité légale, n'eût été mon séjour chez Thillard. Rosalie seule en fut cause, ce que je dis sans reproche. Trois années auparavant, quand je me liais avec elle, éblouissante de jeunesse et de fraîcheur, elle était précisément, par le fait d'une mère infâme, du nombre des maîtresses de l'agent de change, lequel en était fou et le prouvait en la couvrant d'or. Séduite par ma gaieté bruyante, mon insolence, mon dévergondage, la pauvre fille abandonna, sans balancer, une existence luxueuse pour vivre de ma vie précaire. Thillard, éperdu, la relança jusque chez moi, et, dans l'espoir de la conserver, lui proposa même de fermer les yeux sur notre liaison. Elle l'avait désespéré par des refus opiniâtres…
«Au jour où le monde n'était plus pour nous qu'une île aride et déserte, où l'on me traitait littéralement en lèpre vivante, elle songea à cet homme. Comment? pourquoi? Je ne sus sa démarche qu'au retour. De son aveu, elle avait eu la faiblesse de compter sur lui en raison même de l'offense qu'elle lui avait faite. Une femme seulement pouvait tomber en cette erreur. Oui, en vérité, Thillard, à la nouvelle de notre détresse, fut ému; mais ému d'avoir une aussi belle occasion d'assouvir sa rancune; et s'il jura n'avoir à m'offrir qu'une place d'employé subalterne dans ses bureaux, il est hors de doute que ce fut uniquement en vue de m'infliger l'humiliation qu'il jugea la plus insultante pour moi.
«Il y avait, en effet, mille à parier contre un que je refuserais dédaigneusement. Rosalie, elle, le croyait si bien, que sa première parole fut l'expression d'une crainte: «Tu vas te mettre en colère…» À dire vrai, je sentis une tempête dans mes veines, mais aussi vite éteinte qu'une flamme de poudre. Je ne disposais déjà plus librement de moi. À la suite de courtes réflexions, j'envisageai Rosalie, et lui dis, quand elle pensait me voir éclater de fureur: «Puisque tu tiens encore à vivre et refuses de me quitter, je dois avaler les affronts comme l'ivrogne fait du vin qu'on lui verse. Il ne s'agit que de gagner du temps. J'accepte en attendant mieux. Nous verrons…»
«Le vieux Frédéric vous a conté l'histoire de l'agent de change: vous n'ignorez ni son point de départ, ni sa dette envers la famille Ducornet, ni sa conduite odieuse. Eh bien, ce n'était point assez que cet homme, par son exemple, confirmât mes principes, ajoutât à mon envie, décuplât mon impatience de la misère, il fallait encore qu'il eût l'imprudence de me traiter comme le plus vil des esclaves. Ce qu'il accumula, par ses procédés, de colère et de rage en mon âme, est incalculable. Je n'étais pas chez lui depuis huit jours, qu'il ne m'adressait plus la parole qu'avec cette locution: Mon garçon, mon brave , et me faisait faire bien plutôt la besogne d'un domestique que celle d'un employé. Je devenais une sorte de Mercure. Outre qu'il avait des relations suivies avec une madame de Tranchant, il était toujours en intrigue avec quelqu'une des femmes du quartier Bréda. Pas un jour ne se passait que je ne fusse envoyé tantôt chez l'une tantôt chez l'autre de ces dames, porter soit une lettre, soit des fleurs, soit même des objets d'un plus grand volume. Ingénieux à me mortifier, il ne craignit pas de me faire remarquer combien j'étais mal vêtu et de m'offrir de vieilles hardes d'un air de fausse compassion. Loin de céder à l'exaspération qui m'étouffait et de lui jeter ces loques à la tête, je balbutiai même, en les acceptant, quelques mots de reconnaissance. La violence que je me faisais pour ne pas regimber l'induisit peu à peu à se convaincre que j'étais trop vil pour être sensible aux outrages. Mon ignominie le toucha. Il se piqua dès lors de bonté à mon égard. Un jour, après m'avoir accordé une augmentation de dix francs par mois, il ajouta: «Je possède, rue Saint-Louis-en-l'Île, près du Pont-Rouge, une maison dont le rez-de-chaussée est une véritable non-valeur. Il paraît que c'est inhabitable. Les gens qui consentent à loger là sont de ceux qui payent rarement leurs termes. Si vous pouvez vous en arranger, je vous en donne gratis la jouissance: ça sera toujours autant d'économie.»
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