Charles Barbara - L'Assassinat Du Pont-Rouge

Здесь есть возможность читать онлайн «Charles Barbara - L'Assassinat Du Pont-Rouge» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'Assassinat Du Pont-Rouge: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'Assassinat Du Pont-Rouge»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Maximilien Destroy, petit musicien de profession, retrouve lors d'une promenade au jardin du Luxembourg un ami, Clément, qu'il avait récemment perdu de vue. Max va rentrer dans le cercle intime de Clément et découvrir au fil de ses visites, la vie tumultueuse de cet ami…

L'Assassinat Du Pont-Rouge — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'Assassinat Du Pont-Rouge», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

«L'heure des visites, fit Clément en regardant la pendule d'un air inquiet, est passée, ce me semble.»

La vieille sourde entra. Clément l'interpella d'une voix forte. Marguerite répondit que c'était la nourrice avec l'enfant de madame. Rosalie jeta un cri qu'on pouvait prendre pour un cri de bonheur. Elle essaya de se lever, mais elle retomba aussitôt sur le dossier de sa chaise, tandis que ses gestes fébriles et l'animation de sa physionomie témoignaient d'une émotion extraordinaire. Clément, qui, contrairement au vœu constant de sa femme, voulait que l'enfant restât à Saint-Germain, se dirigea sur-le-champ vers l'antichambre, disant d'un air irrité:

«Qu'est-ce que cela signifie?»

La nourrice avait suivi de près la vieille sourde; elle entrait dans le salon avec l'enfant juste au moment où Clément allait en sortir. Il l'envisagea quelques secondes avec colère.

«Qui vous a commandé d'amener cet enfant? lui dit-il ensuite d'un ton à faire trembler une femme moins brave.

– Ah! monsieur, fit celle-ci avec vivacité, sans reculer d'un pas, votre enfant, je ne sais plus qu'en faire. Il ne décesse pas depuis un mois de pleurer le jour et la nuit, et d'appeler sa maman. Mon pauvre homme, qui fatigue dans les champs du matin au soir, ne peut plus dormir. Quant à moi, je suis sur les dents, j'en ai assez, et vous me donneriez bien cent francs par mois que je ne voudrais pas garder davantage votre petit. Reprenez-le…»

Clément était atterré.

«Donnez-le-moi!» s'écria Rosalie dans un élan irrésistible de tendresse.

La nourrice, d'un air de satisfaction, tout en disant: «La voilà, ta maman, mon chéri,» s'empressa de mettre l'enfant dans les bras de la mère. Rosalie le baisa et le serra contre elle avec transport. Mais l'enfant, sans paraître le moins du monde ému de ces caresses, se démenait et tâchait à se débarrasser du châle dont il était emmailloté. En accompagnant ses gestes de quelques cris aigus, il eut bientôt raison de la faible résistance que lui opposait sa mère. Rosalie dut l'asseoir sur ses genoux et lui découvrir le visage. Il tournait le dos à la lumière et avait naturellement la face dans l'ombre; à moins d'être près de lui, on ne pouvait distinguer bien nettement ses traits.

Mme Thillard, n'eût-elle pas eu une réelle amitié pour Rosalie, se fût encore par simple politesse occupée de son enfant. Elle se leva donc en vue d'en approcher. Clément, devinant tout de suite l'intention de Mme Thiliard, secoua subitement sa torpeur pour s'agiter avec une vivacité d'écureuil. En deux enjambées il fut devant sa femme.

«Rosalie, lui dit-il d'une voix pleine d'anxiété, si tu rentrais chez toi? Cet enfant va nous importuner de ses cris, et toi-même tu as besoin de repos.»

Et sans attendre de réponse:

«Max, ajouta-t-il, viens donc m'aider à la rouler dans sa chambre…»

La chaise était déjà ébranlée.

«Laissez-nous au moins le temps de le voir et de l'embrasser, «dit Mme Thillard en se baissant vers l'enfant.

Elle se redressa sur-le-champ avec effroi. Un peu après, croyant s'être trompée, elle se baissa de nouveau. Sa première impression fut à ce point confirmée qu'elle en eut la peau moite et chancela. Clément et sa femme étaient pétrifiés. À l'exception de Max, les autres personnes ne comprenaient rien au trouble de Mme Thillard, laquelle, d'un pas incertain, regagnant sa place, dit:

«C'est étrange!»

Sa mère lui dit à mi-voix:

«Qu'y a-t-il d'étrange!»

Mme Thillard s'attacha encore à l'idée d'avoir mal vu; elle alla à l'enfant, le prit dans ses bras, le regarda de tous ses yeux; puis, le présentant à Mme Ducornet:

«Voyez!» lui dit-elle.

Mme Ducornet eut à peine jeté les yeux sur l'enfant qu'elle s'écria toute saisie:

«Ah! c'est plus qu'étrange!

– Voyez, Frédéric!» reprit Mme Thillard en tournant l'enfant du côté du vieillard.

Celui-ci considéra l'enfant à son tour et parut n'avoir point d'yeux assez grands pour le voir.

«Vous avez raison, madame,» dit-il d'une voix altérée, c'est vraiment miraculeux!»

Pendant ce temps, la paysanne, qui prenait pour du ravissement l'effet que causait son nourrisson, s'approchait et disait:

«Je puis bien dire qu'il est aussi mignon que gentil et qu'il n'a pas été difficile à élever. Sauf ces derniers temps, ç'a toujours été un modèle de douceur. Je réponds bien qu'il ne criera plus, le mignon chéri, à cette heure qu'il sera avec sa maman…»

Mme Thillard, sa mère, Frédéric, avaient toujours les yeux sur l'enfant.

«C'est étrange!» répétaient-ils tour à tour.

Clément commençait à s'impatienter de son supplice. Il montait insensiblement à ce degré de colère où, dominé par sa propre violence, on devient incapable de garder des ménagements. Croisant les bras;

«Après tout, madame, fit-il d'une voix qui présageait un orage intérieur, que voyez-vous donc là de si étrange?»

Mme Thillard remettait l'enfant sur les genoux de la mère.

Elle se tourna vers Clément.

«Vous avez connu mon mari, monsieur, dit-elle d'un air pénétré, et vous vous étonnez de ma surprise!

– Eh bien, quoi! madame, repartit Clément, parce que mon fils ressemble vaguement à feu votre mari…!

– C'est à s'y méprendre, fit bien bas Mme Thillard.

– Que voulez-vous que j'y fasse, madame?» dit aussitôt Clément d'un ton de plus en plus brutal.

Mme Thillard, par égard pour Rosalie, ne voulut prendre garde ni à ces manières, ni à ce langage.

«Comment! monsieur, dit-elle de l'accent le plus affectueux, vous ne voulez pas même que je m'étonne d'une ressemblance aussi extraordinaire?

– C'est qu'en vérité, madame, dit Clément toujours de même, votre étonnement a quelque chose de si injurieux pour moi!

– Mais non, monsieur, je vous assure que vous vous trompez.

– Cependant, madame, dit encore Clément, que la politesse de Mme Thillard achevait d'exaspérer, n'est-ce pas, en quelque sorte, mettre en doute l'honneur de ma femme?

– Ah! monsieur,» fit Mme Thillard en devenant rouge.

Rosalie semblait sur le point de rendre l'âme. D'une voix éteinte, avec l'accent de la prière:

«Clément!» fit elle en joignant les mains.

Un calme sinistre suivit cette scène. Impatientes de se soustraire à ce qu'il avait de pénible, choquées, d'ailleurs, de l'inconvenante conduite de leur hôte, et peut-être aussi travaillées du désir de la commenter, la mère et la fille, puis, coup sur coup, les diverses autres personnes présentes s'en allèrent. À sa demande, Rosalie, avec son enfant, fut traînée dans sa chambre par la vieille sourde, aidée de la nourrice. Destroy et Clément restèrent seuls. Une rage sourde contractait horriblement les traits de ce dernier. La tête dans les épaules, le front penché, les mains plongées convulsivement dans ses poches, il mesurait la pièce de long en large.

«Tu ne peux nier, dit tout à coup Max à mi-voix, qu'il n'y ait en tout cela quelque chose de prodigieux…»

Clément s'arrêta brusquement devant Destroy.

«Vous êtes étonnants, vous autres gens de génie! s'écria-t-il d'un air de haute impudence. Il faut tout vous dire. Je ne puis cacher aucune de mes hontes. Je dois aussi confesser publiquement que ma femme a été la maîtresse de Thillard…»

À moins que de cela, Max ne concevait pas, en effet, qu'il fût possible d'expliquer la conformité singulière du visage de l'enfant avec celui de l'agent de change. Aussi, quand Mme Thillard, qu'il alla voir le lendemain, anéantit cette explication rationnelle en lui faisant remarquer que le fils de Clément devait être né au moins quinze ou dix-huit mois après la mort de son mari, s'obstina-t-il à croire que son amie, malgré une excellente mémoire, faisait confusion de dates.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'Assassinat Du Pont-Rouge»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'Assassinat Du Pont-Rouge» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'Assassinat Du Pont-Rouge»

Обсуждение, отзывы о книге «L'Assassinat Du Pont-Rouge» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x