Frédéric Dard - Valsez, pouffiasses

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Valsez, pouffiasses: краткое содержание, описание и аннотация

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Le monde à l'envers.
Tête-bêche comme pour un 69 grand style.
D'ordinaire, dans une affaire criminelle, les perdreaux cherchent un criminel.
Dans celle-ci, ce serait plutôt un honnête homme qu'ils aimeraient découvrir.
Si j'étais un écrivain, j'aurais intitulé ce book « Sang et Nuit ». Mais heureusement pour toi, je suis juste un San-Tantonio.
Ce qui va te permettre, au milieu du camage, d'assister à des scènes de baise de force 5 sur l'échelle de Richter. Car elles déferlent, les pouffiasses dans ces pages admirables. Avec ou sans culotte ! Quand t'auras fini cet ouvrage édifiant, regarde sous la table, des fois qu'il en serait resté une pour te bricoler une bonne manière. Heureusement que Béru est là pour battre la mesure.
Avec quoi ? Je te dis pas.
C'est zob secret !

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— Où vous allez repêcher ça, vous ?

En moi, le vent du soulagement gonfle les voiles de l'espoir.

— Ça vous dit quelque chose ?

— Et comment ! Mon pauvre Justin a failli perdre sa situation à cause de ce bonhomme.

— Disez ! Disez, chère médème !

Elle.

Et voilà ce qui résulte. Au début des années 60, Bonblanc avait engagé à l'usine un ingénieur originaire d'un pays de l'Est, qui était parvenu à « choisir la liberté ». Jeannot voulait développer son affaire. L'homme, Ernst Lowitz, possédait d'énormes capacités (lui aussi). Très vite, Bonblanc s'en enticha et le préféra à Aubier. Il l'invitait souvent dans son pavillon proche de l'usine, le bruit courut que le réfugié était devenu l'amant d'Aimée Bonblanc, née Torcheton. Lorsque la jeune femme tomba enceinte, on fit des gorges chaudes et chacun d'attribuer la paternité de l'enfant à Lowitz !

Aubier, en bon petit camarade revanchard, mit Bonblanc au courant de ces rumeurs. Ce dernier piqua une crise noire et renvoya Lowitz avec pertes et même fracas. Mais d'aucuns le virent encore rôder autour du domicile des Bonblanc quand Jeannot s'en trouvait absent, et puis quelques temps après, il y eut le terrible incendie dans lequel mourut la jeune femme et on n'entendit plus parler du Polonais, ou Tchécoslovache, ou Hongrois, ou j'sais pas quoi de ce genre, monsieur le policier.

Jérémie a fini par s'asseoir sur la première marche de l'escalier. Moi, j'ai des fourmis plein les guibolles. Des rouges, les plus perfides ! Alors je remercie M meAubier mère et je la plante (des pieds) dans son encadrement de porte, ses souvenirs et son chagrin.

Les marches (de bois) branlent, ce qui est bon à savoir, qu'on ne peut jamais prévoir de qui ni de quoi on risque d'avoir besoin dans la vie (disait ma mère-grand).

Une fois dehors, où le soleil ne désempare pas en ce juin radieux, je chope le grand par l'épaule.

— Ça se met bien en place, non ?

— On dirait. Combien d'enseignements tires-tu de cette visite ?

— A première vue : deux.

Il s'arrête, indécis, ses boules de billard jaunes assombries par la surprise.

— Je ne vois pas le second, avoue-t-il.

— Ça concerne le coup de grelot que j'ai reçu à Glanrose. Le type, Mister D.C.D., me parlait de l'assassinat du « vieux ». J'ai enquêté auprès d'Aubier et ça m'a aiguillé sur Beauvais où, effectivement, j'ai trouvé un vieux assassiné ; en réalité, le vieux dont parlait D. C. D., c'était Aubier ! Il a annoncé la chose une trentaine d'heures avant qu'elle ne se produisît.

— Et Torcheton, alors ?

— Lui, sa mort vient d'ailleurs. Il avait raison, Achille : c'est bien l'affaire du siècle. Une histoire où tout le monde a projeté de tuer quelqu'un, seulement un grain de sable a fait que les choses n'ont pas eu lieu dans l'ordre préétabli. Et ce grain de sable, c'est la mort naturelle de Jeannot-Ie-chaud-lapin. Il y a eu un état de crise aiguë dans un essaim de crapules qui se tenaient par la barbichette. Le premier qui rira n'aura pas une tapette, mais il avalera son extrait de naissance ! Et ils l'ont presque tous avalé. Ne reste plus grand monde pour dégager la vérité vraie, la rendre bien lisible. En gros, je sais tout, mais je le sais par intuition, je le sais en vrac, je le sais pêle-mêle. Ce que je ne sais pas…

Il connaît ma formule, me devance :

— Ce que tu ne sais pas, tu le devines, et ce que tu ne devines pas, tu le pressens !

— Tout juste, Auguste.

On atteint ma Maserati, on s'y installe. Un sauna ! Car elle stationnait en plein soleil. Vite fait, j'enclenche la clime. Un air glacé nous éponge la sueur. M. Blanc fouette de la négritude. Chacun son parfum. Nous autres, blafards, paraît qu'on pue le cadavre, ce qui est moins joyce que de schlinguer la ménagerie.

— Bien entendu, cap sur Saint-Locdu-le-Vieux ? murmure le grand.

— Ça va de soit.

— Il sera dit que nous y passerons toutes nos soirées !

— On risque de conclure ce soir, Jéjé.

Je m'arrache de Pantruche par des souterrains point encore saturés. Je pourrais mettre la radio, mais ça nous gênerait pour gamberger.

Il dit :

— Tu trouves normal, toi, que l'hôtesse de l'air reste chez Béru délibérément ?

— Oui.

— Elle est à ce point convaincante, la queue d'âne de ce gros sac à merde ?

— C'est pas ça, mon petit Suédois.

— C'est quoi, alors ?

— N'oublie pas que tout le monde se fait zinguer dans cette aventure ; la môme sait que sa partition est jouée et qu'elle risque d'y passer. Là-bas, c'est la planque idéale pour voir venir. Elle a lâché un peu de lest afin de nous amadouer, maintenant il va falloir lui faire cracher tout ce qu'elle n'a pas dit, et ça, c'est pas les charmes phénoménaux de Béni, ni même sa colle forte qui pourront nous le faire obtenir.

CHAPITRE XII

ET CÉLÉRAT ET CÈLERAT

Tout est bon dans le cochon : sa graisse adhérant à sa peau fournit le lard, ses poils (ou soie) permettent de fabriquer des pinceaux, ses pieds, son groin, ses oreilles sont comestibles, de ses boyaux on fait la gaine du saucisson ; nul autre animal n'est aussi totalement à la disposition de l'homme. Je suis vraiment navré pour mes amis musulmans qu'ils soient privés par leur religion de cette chair délectable, mais je conçois parfaitement qu'elle leur ait été interdite parce qu'elle se corrompait à la chaleur plus rapidement que celle du mouton.

Quitte à me faire zinguer par les extrémistes, je suggère qu'une remise en question s'opère là-bas, maintenant qu'on dispose de chambres froides et de réfrigérateurs. Les traditions les plus vénérables sont une simple question d'équipement.

Le porc de Bérurier pousse des cris presque humains au moment où je gare ma bagnole sous son hangar. Il faut dire que son cochon est une coche (Coche : synonyme de truie.) et que les dames sont davantage bruyantes que les messieurs dans la douleur, la frayeur et l'amour.

Alertés par les clameurs porcines, nous gagnons le lieu des supplices, à savoir la bauge de ce pauvre animal qui paie si durement le (très relatif) régime auquel sa nouvelle compagne astreint le Mastar.

Je conclus de ces cris suraigus que notre Alexandre-Benoît est en train de se tailler une gourmandise dans le corps de la bête. Eh bien, non ! Au contraire, dirais-je. Sa Majesté s'active pour ajuster une chose bizarroïde, faite de bois grossièrement sculpté et de sangles de cuir, à l'arrière de la coche.

— A quoi joues-tu ? lui lancé-je.

Notre nouvelle venance ne l'étonne pas. Il contracte rapidement des habitudes et se fait à la perspective de nous avoir à dîner tous les soirs.

Il s'explique, en termes hachés car il a grand mal à maintenir l'animal et à fixer l'objet mentionné juste quelques lignes au-dessus, regarde, tu ne peux pas te gourer.

— Au lieu d' chicaner c' goret à petit feu, j'y ai carrément prél'vé un jambon et j' l'ai confectionné une patte d' bois en remplac'ment. Négro, toi qu'as des musc' en béton, ça t'ennenuiererait de m' t'nir la bête ? A un tout seul c'est presqu' impossib' d' lui adapter sa guibolle bidon.

Belle âme, M. Blanc consent. J'assiste alors à une opération rarissime : la pose d'une prothèse postérieure à un goret. L'ingénieux professeur Bérurier, très doué pour la bricole, a réalisé un jambon de bois des plus convenables, bien que sans articulation. Il l'assure au moignon large et sanguignolent, léchant ses doigts ensanglantés de temps à autre, grognant en langage pur porc afin de calmer la gentille truie affolée qui lui pisse dessus en désespoir de cause pour marquer son impuissance.

Au bout de dix somptueuses minutes, que j'aurais voulu kinescoper pour l'édification des générations futures, la brave coche peut à nouveau se déplacer sur quatre pattes, en claudiquant bien sûr, mais l'essentiel est de se déplacer.

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