Frédéric Dard - Valsez, pouffiasses

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Valsez, pouffiasses» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1989, ISBN: 1989, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Полицейский детектив, Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Valsez, pouffiasses: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Valsez, pouffiasses»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le monde à l'envers.
Tête-bêche comme pour un 69 grand style.
D'ordinaire, dans une affaire criminelle, les perdreaux cherchent un criminel.
Dans celle-ci, ce serait plutôt un honnête homme qu'ils aimeraient découvrir.
Si j'étais un écrivain, j'aurais intitulé ce book « Sang et Nuit ». Mais heureusement pour toi, je suis juste un San-Tantonio.
Ce qui va te permettre, au milieu du camage, d'assister à des scènes de baise de force 5 sur l'échelle de Richter. Car elles déferlent, les pouffiasses dans ces pages admirables. Avec ou sans culotte ! Quand t'auras fini cet ouvrage édifiant, regarde sous la table, des fois qu'il en serait resté une pour te bricoler une bonne manière. Heureusement que Béru est là pour battre la mesure.
Avec quoi ? Je te dis pas.
C'est zob secret !

Valsez, pouffiasses — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Valsez, pouffiasses», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le Noirpiot enfle le ton et détache ses mots :

— Détail qui ajoute encore à l'horreur : elle était enceinte de trois mois.

— Passionnant ! m'exclamé-je. Oh ! comme je suis content de toi, mon nègre aux lèvres lippues !

— C'est le contremaitre Justin Aubier (que tu as rencontré) qui annonce au petit matin la sale nouvelle à Jean Bonblanc. Ce dernier n'a pas quitté Bruxelles. Il a eu un dîner avec un industriel wallon qui s'est terminé tard. Ils ont fait la tournée des brasseries et Bonblanc a fini la nuit en compagnie d'une entraîneuse ramenée à son hôtel, une nommée Marika Baumer.

« Comme Jean et Aimée s'étaient assurés sur la vie au bénéfice l'un de l'autre, l'ami Bonblanc a palpé un gros paquet de fric qui l'a aidé à se consoler de son veuvage. Le pavillon était également dûment couvert par une autre assurance.

— Donc, murmuré-je, s'il n'y a pas eu de galoup dans l'enquête, Bonblanc n'a pas mis le feu à sa baraque ?

— Matériellement c'était impossible, car tu penses bien que les assureurs, plus motivés que les poulardins, ont épluché son emploi du temps ! Cherchez à qui le crime profite ! Mais cela dit, il a peut-être eu recours à de la main-d'œuvre qualifiée ? On a dû faire des recherches dans ce sens mais elles se sont avérées négatives.

— C'est tout, fiston ?

— Tu trouves que ce n'est pas suffisant ?

— Amplement.

C'est marrant. Moi qui ne fume pas, j'allumerais volontiers un Davidoif number one si j'en avais un sous la main. Besoin d'un must insolite. Une allégresse m'impétuose les sens.

— Décidément, fais-je, Bonblanc a toujours des alibis en fonte renforcée quand des gens meurent sous son toit.

— Tu parles du quadruple assassinat ? j'opine.

Jérémie rigole grand comme un écran panoramique (en plus blanc).

— Evidemment, dans ce dernier cas, il était mort ! fait-il.

— S'il avait été vivant, il en aurait eu un tout de même.

Je tapote les divers éléments résultant de ma « glane » et qui sont étalés en éventail sur mon burlingue.

— Tu es sûr ?

— Voici son billet Pans-Genève par l'avion Swissair de 18 heures établi pour le jour de sa mort. Voici sa réservation à l'intercontinental de Genève. Voici un papier écrit de sa propre main sur lequel il a noté « Restaurant du Vallon Rte de Florissant 182, Conches. O.K. pour 21 h. » Ce qui indique qu'il avait retenu une table dans cet établissement réputé. Donc, il se serait trouvé en Suisse pendant les meurtres, tout comme il se trouvait à Bruxelles lors de l'incendie.

— Tu oublies un élément capital : les quatre personnes ne se seraient pas retrouvées chez lui s'il n'était pas mort, objecte mon sombre ami.

Je ricane fort, comme Satan dans le Faust monté à l'opéra de Saint-Locdu-le-Vieux.

— C'est nous qui avons décidé que ces gens avaient été réunis par sa mort. En fait, ce rendez-vous général avait été organisé de son vivant.

— Raconte.

— L'associé et la secrétaire se trouvaient en Belgique depuis la veille et sont rentrés en voiture dans la soirée. ils ignoraient la mort de Bonblanc en arrivant boulevard Richard-Wallace.

Je montre un papier.

— Ceci est un mot de la secrétaire adressé à Bonblanc. « D'accord, cher Jeannot (une secrétaire qui appelle son patron Jeannot, hein ? bon !), nous nous arrangeons pour quitter Bruxelles à l'heure du dîner et ainsi arriverons-nous chez vous à l'heure que vous indiquez. » Quant à la seconde femme, elle avait expédié ce poulet : « D'accord pour la rencontre. J'en profiterai pour aller consulter mon avocat la veille. » Tu ne trouves pas fort de caoua, tézigue, que ce gros maquignon convoque à son domicile ceux qui devaient y être assassinés et qu'il ait organisé un voyage à Genève parallèlement ?

M. Blanc sifflote I love you my love , une chanson française du fameux groupe « Prière d'Insérer », lesquels (le groupe et la chanson) connaissent cet après-midi et jusqu'à la fermeture des bureaux de postes un colossal succès.

— Les résultats tombent comme à Gravelotte ! fait-il. Où as-tu déniché ces papiers ?

Je lui résume.

— Tu trouves logique que Jean Bonblanc les ai conservés ?

— Il ne les avait pas conservés, ils étaient dans la broyeuse à papelards fixée sur son bureau. Comme le hasard et la Providence font équipe pour secourir les flics en campagne, il se trouve que le pas de vis dudit appareil tourne à vide. Bonblanc ne s'en est pas aperçu et les documents qu'il comptait détruire se trouvaient froissés et plus ou moins effrangés dans le tiroir aux résidus.

Mister Négus abandonne son siège pour venir déposer son cul d'athlète sur l'angle de mon bureau.

— Bon, à présent, dis le fond de ta pensée, m'enjoint-il.

— Sache qu'elle est sans fond, Aigle Noir !

— Alors offre-moi l'écume qui stagne à la surface !

— A quoi bon, puisque tu as déjà tout deviné.

— C'est Bonblanc qui a programmé l'assassinat de ces gens ?

— J'en suis convaincu.

— Moi aussi. Il est décédé avant le guet-apens, mais sa mort n'a pas été connue assez tôt pour que celui-ci soit annulé.

Le silence est musical, plein, entier, superbe. Du Schubert qui te vaseline l'âme !

— C'était vraiment la grande lessive, dit-il.

— J'ai l'impression que la vie arnaqueuse du bonhomme devait prendre l'eau de plus en plus. Il était menacé de toutes parts et beaucoup trop de gens le faisaient chanter, alors il a décidé qu'il était trop vieux pour subir ce genre d'existence et a voulu liquider en grand.

— Il devait avoir trouvé un tueur hautement performant !

— Je me demande s'il a eu affaire à un tueur.

— Tu penses à une organisation ?

— Encore mieux que ça, Jéjé !

— A un service secret ?

— T'as gagné une limonade-citron au bistrot de la place Dauphine !

— Les Japs ?

— Je le sens. Il « travaillait » pour eux, les approvisionnant en microprocesseurs secrets.

— Mais la source s'est tarie ?

— Suppose que ce soit lui qui ait fait croire la chose à ses partenaires. En réalité, il s'est mis à faire « bande à part » (et c'est pour cela qu'il a voulu lessiver ceux qui avaient barre sur lui). Suppose toujours qu'au lieu de fric, il se soit mis à réclamer en paiement l'équarrissage de tous ceux qui lui pompaient l'air. Il a fait un blaud ! La mort de ces quatre personnes en échange du rarissime matériel sophistiqué. Les Japs acceptent le marché. L'opération est fomentée, puis a lieu. Manque de bol, terrifié par la lettre trouvée dans son coffre, Bonblanc subit un tel traumatisme qu'il nous fait un superbe infarctus.

« Les Japs apprennent la chose trop tard : quatre personnes ont été nettoyées du bal ! Il leur reste à obtenir le paiement, le prix du sang, dira la presse. Suppose encore que, dans les conventions passées, il ait été convenu que la livraison des microprocesseurs s'opérerait au domicile de Bonblanc, en même temps que les meurtres, ou tout de suite après. Par exemple, Jeannot téléphonerait à une heure précise, depuis la Suisse, pour indiquer la planque. Et puis il n'appelle pas. Le tueur s'en va. Découverte des crimes. Enquête. Scellés ! L'équipe des Japs envoie de nuit un commando spécialisé ayant pour mission de dénicher ce qui leur est « dû » !

— Et il trouve, ton commando ?

— Probablement pas.

— Le vieux projetait de les repasser ?

— Sûrement pas, mais il a placardé les petits bidules ailleurs que dans l'apparte.

— Où ?

— Je l'ignore encore, mais nous trouverons.

— Tu as la foi !

— Toujours.

— Bon, voilà l'explication des quatre meurtres sur lesquels nos potes de la Grande Taule se cassent les ratiches, mais il reste… le reste !

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Valsez, pouffiasses»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Valsez, pouffiasses» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Valsez, pouffiasses»

Обсуждение, отзывы о книге «Valsez, pouffiasses» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x