Agatha Christie - Le train de 16 h 50

Здесь есть возможность читать онлайн «Agatha Christie - Le train de 16 h 50» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: Librairie des Champs-Élysées, Жанр: Классический детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le train de 16 h 50: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le train de 16 h 50»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Allant dans la même direction et presque à vitesse égale, les deux trains semblaient disputer un match. Mrs McGillicuddy, pour se distraire, regardait les occupants qui s'offraient à sa vue, mais ce qu'elle vit lui arracha un petit cri. Debout, le dos tourné, un homme serrait la gorge d'une femme ; il l'étranglait. Le hasard voulu que le « 16 h 50 » ralentît et que le train « parallèle » le dépasse, disparaissant dans la nuit.

Le train de 16 h 50 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le train de 16 h 50», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Bien sûr, dit Craddock sans la quitter des yeux. Nous aurions tout naturellement vérifié l’authenticité de cette carte si la piste de Martine n’avait paru aussi évidente…

— Et providentielle, murmura miss Marple.

— Tout semblait se tenir, se justifia Craddock. Après tout, il y avait aussi la lettre reçue par Emma et signée Martine Crackenthorpe. Lady Stoddart-West ne l’a pas envoyée, mais quelqu’un l’a fait. Quelqu’un qui voulait se faire passer pour Martine et espérait en retirer un bénéfice. Ça, à tout le moins, vous ne pouvez pas le nier.

— Non, non.

— Et ensuite, l’enveloppe de la lettre écrite par Emma à Martine, et adressée à Londres. On l’a trouvée à Rutherford Hall, ce qui montre bien que Martine y est venue !

— Mais la victime n’est pas venue à Rutherford Hall, fit observer miss Marple. Pas comme vous l’entendez, en tout cas. Elle y est arrivée morte . Jetée d’un train sur un remblai de chemin de fer.

— C’est vrai.

— Ce que l’enveloppe prouve en réalité, c’est que l’assassin, lui, y est venu. Il a probablement pris cette enveloppe en même temps que les papiers et autres objets personnels de la morte. Et il l’aura ensuite laissée tomber par mégarde… À moins que… — c’est la question que je me pose maintenant — … à moins que la mégarde n’ait rien à voir à l’affaire ? L’inspecteur Bacon, et vos hommes ensuite, avaient très méthodiquement fouillé les lieux, n’est-ce pas ? Et ils ne l’avaient pas vue. Et on l’a finalement découverte plus tard dans la chaufferie.

— C’est normal, dit Craddock. Dès que le vieux jardinier repère un truc quelconque qui bouge ou qui risque d’être balayé par le vent, il se jette dessus comme la pauvreté sur le monde pour le ramasser et le fourrer là-dedans.

— … Là-dedans où les garçons avaient toutes les chances de le trouver, articula miss Marple, pensive.

— Vous croyez qu’il était prévu — qu’il était calculé qu’on la trouve ?

— Ma foi, je m’interroge. Après tout, il n’était pas sorcier de deviner où les deux garçons allaient chercher, voire de le leur suggérer… Oui, je m’interroge. Suite à cette découverte, vous avez aussitôt cessé de vous intéresser à Anna Stravinska, n’est-ce pas ?

— Vous croyez réellement qu’il pourrait s’agir d’elle depuis le début ?

— Je crois surtout que quelqu’un a pris peur quand vous avez commencé à enquêter sur le compte de cette danseuse, c’est tout… Et je crois que ce quelqu’un ne tenait pas du tout à ce que vous poursuiviez dans cette voie.

— Admettons, si vous y tenez, qu’une créature quelconque ait voulu se faire passer pour Martine, dit Craddock. Et que, pour une raison également quelconque, elle y ait… renoncé. Que pourrait-elle bien être, cette raison ?

— C’est une très intéressante question, reconnut miss Marple.

— Quelqu’un a envoyé un télégramme disant que Martine repartait pour la France, puis s’est arrangé pour prendre le même train que la fille et la tuer en route. Vous êtes jusque-là d’accord avec moi ?

— Pas tout à fait, dit miss Marple. Je n’ai pas l’impression, voyez-vous, que vous envisagiez les faits de manière assez simple.

— Pas de manière assez simple ! s’exclama Craddock. Mais c’est vous, qui m’embrouillez ! se lamenta-t-il, ulcéré.

Miss Marple, au comble de la confusion, s’empressa de le rassurer : jamais, au grand jamais, elle ne pourrait songer, fût-ce un instant, à lui faire une chose pareille !

— Allons, avouez-moi tout, reprit Craddock. Vous êtes persuadée — oui ou non ? — de savoir qui était cette femme qui s’est fait assassiner ?

Miss Marple soupira :

— C’est si difficile à formuler clairement, voyez-vous. Je veux dire que… que je ne sais pas qui elle pouvait bien être, mais que j’ai en même temps la quasi-certitude de savoir ce qu ’elle était, si vous voyez ce que j’entends par là.

L’inspecteur Craddock rejeta la tête en arrière dans un mouvement d’exaspération :

— Si je vois ce que vous entendez par là ? Non, non et non ! Je n’y comprends rien ! Rigoureusement rien ! Je n’en ai pas le moindre début de commencement d’une idée !

Il jeta un coup d’œil par la fenêtre :

— Et puis voilà maintenant Lucy Eyelesbarrow qui s’amène pour vous voir ! fulmina-t-il. Eh bien, puisque c’est comme ça, moi, je me sauve. Mon amour-propre est déjà assez bas pour aujourd’hui. Le spectacle d’une jeune personne aussi sûre d’elle, de son importance et de sa réussite dans tous les domaines est plus que je n’en saurais supporter.

25

— J’ai cherché « tontine » dans le dictionnaire, lança Lucy tout à trac.

Les salutations d’usage une fois expédiées, elle ne se décidait pas à s’asseoir et errait sans but dans la pièce, caressant ici un chien de porcelaine, là un accoudoir recouvert de peluche, plus loin la boîte à ouvrage en plastique posée sur l’appui de la fenêtre.

— Je pensais bien que vous le chercheriez, répondit miss Marple d’un ton égal.

Lucy énonça lentement, en détachant les mots :

— « Tontine. De Lorenzo Tonti, banquier italien, inventeur, en 1653, d’une forme de mutuelle au sein de laquelle des personnes mettent en commun leur capital pour jouir d’une rente viagère, laquelle est reportée à leur décès sur l’ensemble des survivants. »

Elle se tut, regarda miss Marple :

— C’est ça, n’est-ce pas ? Ça ne s’applique pas mal au cas qui nous occupe, et vous y aviez songé avant même les deux derniers décès.

Elle se remit à aller et venir dans la pièce. Miss Marple l’observait. C’était une nouvelle Lucy Eyelesbarrow, presque une inconnue, qui s’agitait sous ses yeux.

— Avec un testament comme celui-ci, reprit Lucy, fait de telle sorte que le dernier survivant hérite l’ensemble de la fortune, ça ne pouvait qu’arriver. Et pourtant… ça représente une somme énorme. Il y aurait largement eu de quoi partager, non ?

— Le problème, murmura miss Marple, c’est la cupidité des gens. De certaines gens. C’est souvent ainsi, voyez-vous, que tout commence. On ne part pas avec en tête l’idée de meurtre, avec l’envie d’en commettre un. Nul n’oserait même y songer. Tout commence avec le désir de possession, avec l’avidité croissante, le désir d’avoir plus, toujours plus…

Elle avait posé son tricot sur ses genoux et fixait devant elle un point invisible :

— C’est dans des circonstances similaires que j’ai fait la connaissance de l’inspecteur Craddock. Une affaire à la campagne. Près de Medenham Spa. Tout avait débuté de la même façon, avec une personne offrant toutes les apparences de la plus parfaite bonté, mais en réalité dépourvue de sens moral et tout entière tendue vers un seul but : mettre la main sur une énorme somme d’argent — somme d’argent sur laquelle elle n’avait aucun droit mais qu’elle croyait pouvoir s’approprier sans difficulté. Pas question de meurtre, à ce stade. La manœuvre paraissait si simple et si facile qu’on osait à peine y trouver à redire. Tout avait commencé ainsi… pour se terminer par trois assassinats.

— Exactement comme ici, dit Lucy. Nous en sommes aussi à trois assassinats. L’inconnue qui se faisait passer pour Martine et qui aurait ainsi pu réclamer la part d’héritage de son fils, et puis Alfred, et maintenant Harold… Ce qui ne nous laisse plus que deux survivants — et donc deux coupables possibles, n’est-ce pas ?

— Vous voulez dire, releva miss Marple, qu’il n’y a plus que Cedric et Emma sur qui porter nos soupçons ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le train de 16 h 50»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le train de 16 h 50» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le train de 16 h 50»

Обсуждение, отзывы о книге «Le train de 16 h 50» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x