Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot

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Le Noël d'Hercule Poirot: краткое содержание, описание и аннотация

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Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

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Pilar, de sa voix chaude de Méridionale, prononça lentement :

« Alors… je… n’ai rien du tout ? »

Lydia intervint aussitôt :

« Ma chérie, la famille y pourvoira. »

George dit à la jeune fille :

« Vous habiterez ici avec Alfred, n’est-ce pas, Alfred ? Nous… euh… Vous êtes notre nièce. Nous avons le devoir de veiller sur vous. »

Hilda ajouta :

« Pilar, nous serons toujours heureux de vous avoir près de nous.

— Elle devrait avoir sa part, insista Harry… la part de sa mère. »

Mr. Charlton murmura :

« Il faut réellement que… que… je m’en aille. Au revoir, Mrs. Lee. Je demeure à votre entière disposition… N’hésitez pas à me consulter si vous le jugez utile. »

Il s’en alla prestement, sachant, par expérience, qu’il laissait derrière lui tous les éléments d’une querelle de famille.

Après le départ du notaire, Lydia prononça de sa voix harmonieuse :

« Je partage l’avis de Harry. Pilar a droit à la part de sa mère. Ce testament a été rédigé plusieurs années avant la mort de Jennifer.

— C’est ridicule, déclara George. Lydia, vous avez des idées stupides. La loi est la loi. Nous devons nous y conformer.

— Ce n’est évidemment pas de chance et nous le regrettons tous pour Pilar, observa Magdalene. Mais George a raison. Comme il dit, la loi est la loi. »

Lydia se leva et prit la jeune fille par la main.

« Ma chère enfant, lui dit-elle. Cette scène doit vous être bien pénible. Voulez-vous nous laisser pendant que nous discutons ce point ? »

Elle accompagna Pilar à la porte et lui dit :

« Ne vous tracassez pas, ma chérie. Laissez-moi faire. »

Pilar sortit lentement. Lydia ferma la porte derrière elle et revint à son fauteuil.

Après une courte pause, pendant laquelle chacun retenait son souffle, la bataille battit son plein.

Harry s’écria :

« George, tu as toujours été un grippe-sou. »

George rétorqua :

« En tout cas, je n’ai pas été un tapeur et un voyou.

— Tu as toujours été aussi tapeur que moi. Est-ce que tu ne vis pas de l’argent de père depuis des années ?

— Tu oublies que j’occupe une situation qui comporte de hautes responsabilités.

— Parlons-en ! Tu n’es qu’un ballon gonflé de vent !

— Comment osez-vous ? » s’écria Magdalene à son beau-frère.

La voix calme de Hilda s’éleva :

« Ne pourrions-nous discuter tranquillement ? »

Lydia lui lança un coup d’œil plein de gratitude.

Avec une soudaine violence, David s’écria :

« Pourquoi toutes ces honteuses querelles à propos d’argent ? »

Magdalene s’adressa à lui d’une voix fielleuse :

« Cela vous va de faire le généreux ! Allez-vous abandonner votre part d’héritage ? Vous avez besoin d’argent comme les autres. Ce beau détachement n’est que de la pose ! »

David murmura d’une voix étouffée :

« Croyez-vous que je doive refuser ma part ? Je me demande…

— Certes non, lui dit Hilda. Nous nous conduisons comme des enfants. Alfred, c’est vous le chef de famille. »

Alfred sembla sortir d’un rêve et dit :

« Pardon… Mais vous criez tous ensemble. Cela… cela… m’étourdit.

— Comme vient de le remarquer Hilda, nous nous conduisons comme des enfants, dit Lydia. Parlons avec calme et bon sens… l’un après l’autre. Alfred le premier, en sa qualité d’aîné. Alfred, que devrions-nous faire en faveur de Pilar ? »

Lentement, Alfred dit :

« Elle habitera ici et nous lui ferons une rente. Je ne pense pas qu’elle ait le droit de réclamer la part de sa mère. Elle n’est pas une Lee, souviens-toi. Elle est sujette espagnole.

— Légalement, elle n’a aucun droit, fit Lydia, mais moralement, si. Bien que Jennifer ait épousé un étranger contre sa volonté, ton père lui a laissé sa part d’héritage comme aux autres. George, Harry, David et Jennifer avaient des parts égales. Jennifer est morte seulement l’année dernière, et je suis certaine que, lorsqu’il fit appeler Mr. Charlton, ton père songeait à donner une large part à Pilar par un nouveau testament. Il lui aurait, au moins, donné la part de sa mère. Peut-être même aurait-il fait davantage. Elle était sa seule petite-fille. À mon sens, le moins que nous puissions faire, c’est de réparer une injustice à laquelle ton père voulait remédier. »

Alfred approuva de tout cœur :

« Bien dit, Lydia ! Je me trompais. Je suis de ton avis : Pilar doit hériter de la part que père destinait à Jennifer. »

Lydia dit :

« À votre tour, Harry.

— Vous savez déjà que j’y consens. Lydia vient de mettre les choses tout à fait au point et je lui adresse des félicitations.

— Et vous, George ? » fit Lydia.

Rouge comme un homard, George bafouilla :

« Ah ! non. Certes non ! C’est aller contre le sens commun ! Qu’on lui donne un foyer et de quoi s’habiller. C’est bien assez !

— Alors, tu refuses de coopérer ? demanda Alfred.

— Oui, je refuse.

— Et il a raison, dit Magdalene. C’est honteux d’exiger de lui pareil sacrifice ! George étant le seul de la famille qui ait fait quelque chose de bien dans le monde, je trouve honteux que son père lui ait laissé si peu ! »

Lydia dit :

« Et vous, David ? »

L’interpellé répondit vaguement :

« Moi, je vous approuve, Lydia, et je déplore toutes ces disputes et ces mesquineries.

— Vous avez raison, Lydia, renchérit Hilda. Ce n’est que justice ! »

Harry fit du regard le tour de la famille et prononça :

« Voilà qui est réglé. Alfred, moi et David sommes en faveur de la proposition émise par Lydia. Seul, George est contre. La cause est entendue. »

George répliqua d’un ton irascible :

« Pas du tout. Je maintiens mon droit à la part qui me revient par le testament de mon père. Je n’en démordrai pas d’un centime.

— Certes, non ! fit Magdalene.

— Libre à vous de persister dans votre façon de voir, déclara vivement Lydia. Chacun de nous donnera un peu plus pour parfaire la somme. »

Elle interrogea les autres du regard et ils acquiescèrent.

Harry dit après un instant de réflexion :

« Alfred va toucher la part du lion. Il devrait donner plus que nous.

— Je savais bien que ton désintéressement ne tiendrait pas longtemps », remarqua Alfred.

D’une voix ferme, Hilda les rappela à l’ordre.

« Ne recommencez pas ! Lydia se chargera d’annoncer à Pilar la décision que nous venons de prendre. Nous arrangerons les détails par la suite. »

Elle ajouta, dans l’espoir d’amener une diversion :

« Où donc sont Mr. Farr et M. Poirot ? »

Alfred lui répondit :

« Nous avons laissé Poirot dans le village en nous rendant à l’audience. Il disait qu’il avait à faire une emplette importante. »

Harry s’écria :

« Pourquoi n’était-il pas au tribunal ? Il aurait sûrement dû s’y trouver ! »

Hilda répondit :

« Il savait sans doute que cette audience ne lui révélerait rien de nouveau. Qui donc est dans le jardin ? Le chef de police Sugden, ou Mr. Farr ? »

Les efforts conjugués des deux femmes réussirent enfin à clore le conseil de famille.

Lorsqu’elles se trouvèrent seules, Lydia dit à la femme de David :

« Merci, Hilda. Vous avez été très gentille en toute cette affaire. Je me suis sentie très forte lorsque vous avez soutenu ma façon de voir. »

Pensive, Hilda prononça :

« C’est curieux comme l’argent change les individus.

— Oui, dit Lydia… Harry lui-même… bien que ce soit lui qui le premier ait fait cette suggestion ! Et mon pauvre Alfred… Il est si Anglais, qu’il lui répugne de voir l’argent des Lee passer à une sujette espagnole. »

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