Agatha Christie - Le Noël d'Hercule Poirot

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Le Noël d'Hercule Poirot: краткое содержание, описание и аннотация

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Est-ce une très bonne idée de réunir, à l’occasion des fêtes de fin d’année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s’agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s’interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants…
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner…

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« Tout ce que vous voudrez, monsieur Poirot… Je vous écoute.

— D’abord je désire avoir le portrait de Mr. Lee jeune homme placé dans la chambre que vous avez la bonté de me réserver. »

Alfred et Lydia regardèrent le détective.

Le premier dit :

« Le portrait de mon père… Pourquoi ? »

Poirot fit un geste vague de la main.

« Cela… comment dirais-je… cela m’inspirera. »

D’un ton brusque, Lydia lui demanda :

« Avez-vous l’intention de découvrir le criminel par la seconde vue ?

— Disons, madame, que j’emploierai non seulement les yeux du corps, mais aussi ceux de l’âme. »

Elle haussa les épaules.

Poirot reprit :

« Ensuite, Mr. Lee, je vous prie de me faire connaître les circonstances de la mort de votre beau-frère, Juan Estravados.

— Est-ce bien nécessaire ? fit Lydia.

— Oui, madame.

— Eh bien, dit Alfred, Juan Estravados, après une querelle au sujet d’une femme, tua un homme dans un café.

— Comment l’a-t-il tué ? »

Alfred jeta un regard pitoyable vers sa femme.

Lydia raconta d’une voix calme :

« Il l’a poignardé. Juan Estravados ne fut pas condamné à mort, car il y avait eu provocation, mais il alla en prison et y mourut.

— Sa fille est-elle au courant de son histoire ?

— Je ne crois pas. »

Alfred intervint.

« Non, Jennifer ne lui a jamais rien appris concernant la mort de son père.

— Merci. »

Lydia dit au détective :

« Vous ne soupçonnez pas notre nièce… Oh ! ce serait absurde ! »

Poirot demanda encore :

« Mr. Lee, voulez-vous maintenant me parler de votre frère Mr. Harry Lee ?

— Que désirez-vous savoir ?

— J’ai cru comprendre qu’il faisait le déshonneur de la famille. Comment cela ?

— Il y a longtemps… », intervint Lydia.

La couleur lui montant au visage, Alfred déclara :

« Si vous voulez le savoir, monsieur Poirot, voici : Harry a volé une forte somme d’argent en imitant la signature de mon père sur un chèque. Naturellement, père n’a pas porté plainte. Harry a toujours été un filou. Il a eu des histoires dans tous les coins du monde. Il ne cessait de câbler pour demander de l’argent, afin de se tirer d’un mauvais pas. Il a connu les prisons de tous les pays.

— Voyons, lui dit sa femme, tu parles de choses que tu ignores. »

Furieux et les mains tremblantes, Alfred déclara :

« Harry ne vaut rien… C’est un gibier de potence !

— À ce que je vois, vous ne vous aimez guère l’un l’autre, dit Poirot.

— Ce garçon a fait souffrir mon père… de façon honteuse ! » murmura Alfred.

Lydia soupira… Poirot lui lança un coup d’œil interrogateur.

Elle dit alors :

« Si seulement on pouvait retrouver ces diamants, l’énigme serait résolue.

— On les a retrouvés, madame, lui dit Poirot.

— Comment ?

— On les a trouvés dans votre petit jardin de la mer Morte… », expliqua doucement le détective.

Lydia s’écria :

« Dans mon jardin ? Voilà… voilà qui est extraordinaire !

— N’est-ce pas, madame ? » dit Poirot.

SIXIÈME PARTIE

27 décembre

I

Poussant un soupir, Alfred Lee déclara :

« Cela s’est mieux passé que je ne le craignais ! »

Ils venaient de rentrer chez eux, après l’audience du tribunal d’enquête.

Mr. Charlton, un notaire de la vieille école, à l’œil bleu observateur, y avait assisté et les avait suivis à Gorston.

« Comme je l’avais prévu, dit-il, cette audience n’a été qu’une simple formalité… L’enquête devait être reportée à plus tard pour permettre à la police de recueillir d’autres témoignages. »

Vexé, George Lee s’écria :

« Voilà qui est fort ennuyeux… et qui nous met dans une situation bien fâcheuse ! Quant à moi, je suis convaincu que ce crime a été commis par un fou qui, d’une manière quelconque, a réussi à pénétrer dans la maison. Ce Sugden est têtu comme une mule. Le colonel Johnson devrait faire appel à Scotland Yard. La police locale ne vaut rien. Par exemple, il paraît que ce Horbury a un passé déplorable et la police le laisse en liberté. »

Mr. Charlton remarqua :

« Horbury possède un alibi en ce qui concerne l’heure à laquelle Mr. Lee a été tué. La police s’en montre satisfaite.

— Pourquoi ? fulmina George. À la place des policiers, je n’accepterais les déclarations de cet homme que sous la plus grande réserve. Naturellement, un criminel a toujours un alibi tout prêt ! Il appartient aux policiers d’en démontrer la fausseté… du moins s’ils connaissent leur travail.

— Ma foi, dit Mr. Charlton, ce n’est pas à nous à leur apprendre leur métier. En somme, ce sont des gens compétents. »

L’air sombre, George insista :

« On devrait faire appel à Scotland Yard. Je n’ai aucune confiance dans le chef de police Sugden. Il peut être très consciencieux… mais il est loin d’être brillant.

— Je ne suis pas de votre avis, répliqua Charlton. Sugden m’a l’air d’un homme capable. Il ne fait pas d’esbroufe, mais il arrive à ses fins.

— La police fait de son mieux, dit Lydia. Mr. Charlton, voulez-vous prendre un verre de sherry ? »

Poliment, le notaire refusa. Puis, s’éclaircissant la voix, il commença la lecture du testament devant toute la famille réunie.

Il semblait se délecter aux passages d’une obscure phraséologie et en savourer les termes techniques.

Sa lecture terminée, il enleva ses lunettes, les essuya et parcourut l’assemblée d’un regard interrogateur.

Harry Lee lui dit :

« Je m’embrouille dans tous ces termes légaux. Voulez-vous avoir l’obligeance de nous faire connaître tout simplement les volontés de mon père ?

— Voyons ! s’écria le notaire, ce testament est des plus clairs.

— Alors, répliqua Harry, qu’appelez-vous un testament compliqué ? »

Lui lançant un regard lourd de reproches, Mr. Charlton lui dit :

« Les principales dispositions de ce testament sont très simples. La moitié des biens de Mr. Lee va à son fils Alfred Lee et le reste est partagé entre les autres enfants. »

Harry fit entendre un rire désagréable et s’écria :

« Quel veinard, cet Alfred ! La moitié de la fortune de père ! Tu en as une chance, Alfred ! »

L’interpellé rougit et Lydia répliqua sèchement :

« Alfred s’est toujours comporté en fils loyal et affectueux. Depuis de longues années, il fait marcher l’usine et assume de grandes responsabilités.

— Certes, dit Harry, Alfred a toujours été le garçon sérieux de la famille. »

Alfred remarqua d’un ton sec :

« Il me semble, Harry, que tu devrais t’estimer heureux de ce que père t’ait laissé quelque chose !

— Tu aurais préféré qu’il m’ait déshérité, n’est-ce pas ? Tu m’as toujours détesté ! »

Mr. Charlton toussota. Il avait l’habitude des scènes pénibles qui suivent la lecture d’un testament et désirait s’en aller avant que n’éclatât l’habituelle querelle de famille.

Il murmura :

« Je… euh… je crois que c’est tout… »

Harry demanda vivement :

« Et Pilar ? »

De nouveau, le notaire toussa… cette fois en manière d’excuse.

« Euh… Miss Estravados n’est pas mentionnée dans le testament.

— N’a-t-elle pas droit à la part de sa mère ? » demanda Harry.

Mr. Charlton expliqua :

« La señora Estravados, si elle avait vécu, aurait reçu une part égale au reste d’entre vous, mais comme elle est morte, la part qui aurait dû lui revenir doit être partagée entre vous. »

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